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Au vu des résultats

Dans les expressions « au vu de », « au vu et au su de », « sur le vu de », on a affaire au nom masculin « vu », qui s’écrit sans « e ».

  • Au vu des rapports financiers, la société me semble proche du dépôt de bilan.
  • Au vu de son attitude, il ne finira pas l’année dans cet établissement.

En revanche, dans les expressions « à vue », « à vue d’œil », « en vue », « en vue de », on a affaire au nom féminin « vue », qui prend un « e ».

  • Attention, navire pirate en vue !
  • Il est bien en vue dans ce milieu.

« Au vu de sa tête, il n’est pas en forme. En vue du dîner de ce soir, il devrait se reposer »

Il n’est pas rare de voir des confusions entre « vu » et « vue », notamment dans l’expression « au vu de » et « en vue de ». Pourtant, quelques règles simples permettent de ne pas mettre un -e quand il n’a pas lieu d’être ! Découvrez dans cet article les règles pour ne plus faire d’erreurs en écrivant ces deux locutions. Bonne lecture !

On écrit « vue » ou « vu » ?

Règle 1 : lorsque « vu » est placé devant un nom ou un pronom, alors il s’écrit toujours sans -e et est invariable (c’est le cas lorsqu’il est placé en début de phrase). « Vu » prend alors le sens de « étant donné » et peut être remplacé par celui-ci.

Exemples : 

  • Vu l’heure, il vaut mieux rentrer.
  • J’aime te voir écrire, mais vu le temps que ça dure, je préfère aller dehors (on peut remplacer par « étant donné l’heure… » et « mais étant donné le temps… »).

Règle 2 : il ne faut pas confondre « vu » avec le participe passé du verbe voir « vue ». Ainsi, quand on se réfère à la vue, on accorde en genre et en nombre et parfois on rajoute un -e.

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Exemples : 

  • Je l’ai vu ce soir
  • Elle a été vue près du jardin.

Vous pouvez retrouver le participe passé du verbe voir ici :

– vu
– vus
– vue
– vues

Alors pourquoi « au vu de » et « en vue de » ?

Avec les règles que nous venons de partager, il est plus facile de comprendre pourquoi dans un cas on utilise un -e et dans l’autre non.

  • « au vu de » peut être remplacé par « étant donné » et ne prend pas de -e.
    • Exemple : Au vu de ce qu’il t’a dit, il vaut mieux le laisser.
  • « à vue », « à vue d’œil », « en vue », « en vue de » prennent en revanche un -e car ces expressions se réfèrent au nom féminin « vue ».
    • Exemple : En vue du repas, j’aimerais que tu prépares à manger.
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Particularités : « vu que » est une vieille expression prenant le sens de « étant donné que ». On l’utilise généralement de manière familière et elle est toujours invariable.

Exemple : Vu que tu n’es pas venue, je suis allé au cinéma.

D’autre part, l’expression figée « au vu et au su » ne prend jamais de -e et signifie « à la connaissance de ».

Exemple : Il cultive de la marijuana au vu et au su de ses voisins.

À noter que l’analyse des occurrences des deux locutions montre que « en vue de » est plus utilisée à l’écrit :

au vu de en vue de usageSource : Google Ngram

Exemples d’usage de « au vu de » et « en vue de » dans la littérature

Je ne pense pas, au vu de leurs performances, que l’on m’ait envoyé la fine fleur du métier. Mais on s’est rattrapé sur la quantité, et l’on n’a pas lésiné sur le temps de l’opération.

Guy Debord, Considérations sur l’assassinat de Gérard Lebovici

Bien qu’ayant renoncé, au vu de ses tarifs, à m’installer dans cet hôtel, je prélevai sur le comptoir de la réception un dépliant publicitaire dont les premières lignes étaient ainsi libellées « Dès votre premier contact avec l’hôtel et son personnel, vous comprendrez le vrai sens du mot hospitalité. »

Jean Rolin, Zones

En conséquence, c’est en vue de tels buts qu’il faut éduquer ceux qui sont encore des enfants et les autres âges, tant qu’ils ont besoin d’éducation.

Aristote, Politique

Arnoux se piquait effectivement de bien recevoir. Il courtisait en vue des comestibles tous les conducteurs de malle-poste, et il était lié avec des cuisiniers de grandes maisons qui lui communiquaient des sauces.

Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale

Vous connaissez désormais les quelques astuces pour différencier « au vu de » et « en vue de ». N’hésitez pas à partager cet article et à poser vos questions en commentaire.

Nokian Tyres a annoncé mardi avoir relevé ses prévisions annuelles au vu de résultats du deuxième trimestre meilleurs que prévu, le fabricant de pneumatiques finlandais évoquant une amélioration de la demande en Russie, la bonne tenue du rouble ainsi qu’une croissance en Amérique du Nord. /Photo d’archives/REUTERS/Maxim Shemetov

HELSINKI (Reuters) – Nokian Tyres a annoncé mardi avoir relevé ses prévisions annuelles au vu de résultats du deuxième trimestre meilleurs que prévu, le fabricant de pneumatiques finlandais évoquant une amélioration de la demande en Russie, la bonne tenue du rouble ainsi qu’une croissance en Amérique du Nord.

Le groupe, qui dispose d’une grande usine en Russie et d’une plus petite en Finlande, a précisé que son résultat opérationnel avait bondi de 21,5% au deuxième trimestre, à 94 millions d’euros, alors que les analystes financiers interrogés par Reuters avaient tablé en moyenne sur 85 millions d’euros.

Nokian voit maintenant et son chiffre d’affaires et ses bénéfices progresser d’au moins 10% sur l’ensemble de 2017 contre des prévisions précédentes d’une hausse d’au moins 10% de ses ventes et d’une augmentation de plus de 5% de son bénéfice.

“Au premier semestre, nous avons été en mesure d’augmenter nos parts de marché dans les principaux pays où nous sommes présents. Cette croissance a été tirée par la Russie et sa devise plus forte, des hausses de prix et un faible niveau des stocks de report”, précise Hille Korhonen, présidente-directrice générale de Nokian, citée dans un communiqué.

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Il y a une dizaine de jours, le français Michelin avait annoncé une légère baisse de son bénéfice opérationnel semestriel, ressorti en deçà du consensus des analystes, tout en confirmant ses objectifs annuels.

Jussi Rosendahl, Benoit Van Overstraeten pour le service français

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5G :

de nouvelles bandes 3,5 GHz et 26 GHz

pour permettre des débits plus importants et des communications entre des objets connectés plus nombreux

La différence majeure affichée entre la 5G et les réseaux mobiles de générations précédentes est la quantité beaucoup plus importante de données qui devrait pouvoir être échangée sans engorgement des réseaux. Cette nouvelle technologie vise à favoriser le développement de services innovants et de nouveaux usages, à la fois pour les particuliers et les entreprises dans de multiples domaines : la réalité virtuelle, les transports, les connexions urbaines, l’industrie, la télémédecine, l’éducation en ligne.

Au-delà de l’exploitation des bandes de fréquences déjà utilisées par les autres technologies mobiles, la 5G utilise désormais la bande 3,5 GHz pour la couverture dans des zones géographiques étendues, attribuée aux quatre opérateurs mobiles fin 2020. La bande 26 GHz viendra compléter le réseau d’ici quelques années, notamment pour la communication entre objets connectés.

Un déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 700 MHz-2,1 GHz largement couverte par des expertises antérieures de l’Anses

A ce jour, les opérateurs ont principalement déployé la 5G dans la bande 700 MHz – 2,1 GHz. Cette bande, inclut des fréquences utilisées depuis plusieurs années par les générations actuelles de communication mobile, 2G, 3G et 4G.  

Les travaux antérieurs menés par l’Anses sur les effets liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques dans la gamme des radiofréquences indiquent qu’il n’existe à l’heure actuelle pas de preuve d’effet sanitaire lié à des expositions à des sources de champs électromagnétiques correspondant aux usages numériques courants. L’examen d’effets éventuels, comme le développement de cancer, l’altération du fonctionnement cérébral ou de la fertilité, continue cependant de faire l’objet de travaux de recherche et d’évaluation.

Pour les niveaux d’exposition, les études, menées à l’international et par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), montrent qu’ils varient peu avec les antennes émettant des signaux 3G, 4G ou 5G.

Déploiement de la 5G dans la bande 3,5 GHz : des risques sanitaires nouveaux peu probables

Le réseau de téléphonie mobile 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz est ouvert commercialement depuis peu en France. L’exposition aux champs électromagnétiques qui en résulte n’est aujourd’hui pas représentative de ce qu’elle sera dans le futur.

Du fait du manque de données scientifiques concernant d’éventuels effets à cette fréquence, l’Anses a mené des investigations supplémentaires afin d’identifier si l’exposition à différentes fréquences de rayonnements électromagnétiques provoque l’apparition d’effets biologiques différents ou en module l’intensité. Une extrapolation rigoureuse des résultats des études scientifiques menées à des fréquences différentes pour en tirer des conclusions sur les effets éventuels dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz n’a pas été jugée faisable par les experts.  

Par ailleurs, les données disponibles relatives à l’exposition, notamment à l’étranger et dans les études menées par l’ANFR en lien avec les expérimentations, ne laissent pas présager, en l’état des connaissances, d’augmentation importante de l’exposition de la population.

Au vu de ces éléments, l’Agence considère comme peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz constitue à l’heure actuelle de nouveaux risques pour la santé.

Exposition à la bande de fréquences autour de 26 GHz : des expositions concernant les couches superficielles de l’organisme et d’un niveau probablement faible, mais des données insuffisantes pour conclure à l’existence ou non d’un risque pour la santé

Le déploiement d’applications 5G dans la bande de fréquences autour de 26 GHz étant encore à l’état de projet, aucune donnée d’exposition n’est aujourd’hui disponible.

L’Anses a considéré une bande de fréquences élargie, de 18 à 100 GHz, pour laquelle la profondeur de pénétration des ondes est similaire, pour rechercher les effets éventuels sur la santé décrits dans la littérature scientifique disponible. Celle-ci a principalement étudié les effets sur la peau, l’œil, les membranes, le système nerveux central et les cellules issues de divers tissus humains ou animaux (peau, neurones, cornée…).

L’Anses a cherché à apprécier l’exposition probable dans la bande 26 GHz : elle se différencie des autres bandes de fréquences par une profondeur de pénétration des ondes dans le corps beaucoup plus faible, de l’ordre du millimètre, exposant des couches superficielles de la peau ou de l’œil. Les simulations disponibles laissent présager des niveaux d’exposition faibles.

Pour autant, à l’heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques dans la bande 26 GHz.

Un besoin de poursuivre la production de données et connaissances nouvelles

Les connaissances sur les liens entre expositions et effets sanitaires devant être renforcées, l’Anses souligne la nécessité de poursuivre les recherches. En effet, les experts de l’Agence recommandent de caractériser les expositions et approfondir les connaissances sur les liens entre expositions et effets biologiques ou sanitaires pour les fréquences nouvelles, incluant des études expérimentales. Les travaux sur la 5G ont conduit à identifier le besoin de prendre en compte de points nouveaux d’attention (par ex. l’intermittence des signaux ou l’exposition des couches superficielles pour la bande 26 GHz). Il sera également particulièrement important de suivre l’évolution de l’exposition à mesure du développement du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux. Au vu des résultats apportés par les études ou les travaux de recherche, l’Anses pourra faire évoluer son avis ou engager de nouvelles expertises.

Une mise en consultation publique des travaux de l’Agence jusqu’au 1er juin 2021

Au vu de l’intérêt sociétal pour le sujet et de la possible émergence rapide de nouvelles données en lien avec le déploiement actuel de la 5G, l’Agence lance ce 20 avril 2021 une consultation publique afin de recueillir les commentaires éventuels de la communauté scientifiques et des parties prenantes intéressées. Un rapport et un avis complétés, le cas échéant, seront publiés après la prise en compte des commentaires reçus lors de cette consultation, qui débute ce jour pour une durée de 6 semaines.

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