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ça s’est bien passé ou c’est

La réponse simple

On écrit toujours « ça s’est bien passé ».

Pourquoi n’écrit-on pas « ça c’est bien passé » ?

Parce que « s’est passé» correspond au verbe passer, employé à la forme pronominale (se passer) et conjugué à la 3e personne du singulier du passé composé de l’indicatif.

« ça » pronom démonstratif, est employé en langage familier à la place de ceci, cela

Il fait référence soit à une personne, une chose ou un fait précédemment cité. Dans « ça s’est passé », « ça » est sujet du verbe. Il est toujours neutre et le verbe s’écrit donc toujours au masculin singulier, peu importe le genre ou le nombre du nom auquel « ça » fait référence.

Exemples :

J’ai eu un entretien d’embauche hier, ça s’est bien passé. (mon entretien d’embauche s’est bien passé/il s’est bien passé)

Il a subi une opération à cœur ouvert qui a duré de longues heures mais ça s’est bien passé. (l’opération s’est bien passée/elle s’est bien passée)

[cta-main]

Exemples d’utilisation de « ça s’est bien passé »

Ça s’est bien passé, je suis rassurée.

Je crois que ça s’est bien passé mais je préfère attendre les résultats.

Ça s’est bien passé entre eux pendant tout leur séjour.

Il a fait une traversée en solitaire à bord d’un petit bateau, ça s’est bien passé.

Nous appréhendions ce long voyage en avion mais ça s’est bien passé.

Synonymes et alternatives à « ça s’est bien passé »

  • réécrire ou expliciter le nom auquel fait référence « ça » : J’ai fait un scanner cérébral, ça s’est bien passé (le scanner/l’examen s’est bien passé)
  • tout s’est bien passé
  • ça s’est bien déroulé
  • tout s’est bien déroulé
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Le correcteur d’orthographe MerciApp propose des fonctionnalités avancées comme la liste des synonymes d’un mot souhaité.

Confusion possible avec « ça s’est bien passé »

On peut confondre « ça s’est bien passé » avec « c’est bien passé ».

En langage familier, « c’est bien passé » fait référence à la chose dont on vient de parler et dont on craignait qu’elle passe mal (ou qu’elle passe moins bien).

Le pronom démonstratif « c’ » (élision de cela, ceci, ce), est sujet du verbe.

Exemple :

J’ai mangé sans envie une douzaine d’huîtres mais c’est bien passé !

Après le repas, très copieux, j’ai bu juste une tisane et ça, c’est bien passé ! (

Je lui ai dit ses quatre vérités. C’était dur à entendre pour lui mais c’est bien passé.

Et maintenant ? Nous vous invitons à découvrir notre article sur les meilleurs outils en ligne pour reformuler un texte.

« Il s’est levé tôt ce matin. C’est très rare ! »

Voici une hésitation classique en orthographe qui nous amène à étudier les bases du français. Faut-il écrire « c’est » ou « s’est » ? On a tous hésité un jour alors voici les explications dans cet article. Bonne lecture !

On écrit « c’est » ou « s’est » ?

On écrit « c’est » avec un -c quand… : On écrit « c’est » lorsqu’on peut remplacer par « cela est ». Il est alors suivi d’un groupe nominal, d’un pronom ou d’un adjectif qualificatif. Tout comme « ces » et « ses », « c’est » est utilisé pour montrer ou désigner quelque chose.

 Exemples :

  • C’est dommage que tu ne puisses pas venir à ma fête (cela est dommage…)
  • Je suis sûr que c’est de ta faute (je suis sûr que cela est de ta faute)
  • C’est bien ce que je pensais dès le début, il est parti hier (Cela est bien ce que je pensais…)
  • C’est quitte ou double, à toi de choisir ! (cela est quitte ou double…)

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On écrit « s’est » avec un -s quand… : On écrit « s’est » lorsque celui-ci est suivi d’un participe passé. Alors, « s’est » fait partie de la conjugaison d’un verbe pronominal. C’est tout simplement la troisième personne des verbes pronominaux (se taire, se lever, se bagarrer…). On peut remplacer par la première personne « je me suis » ou la deuxième personne « tu t’es » si on a un doute.

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 Exemples :

  • Il s’est bagarré hier en sortant du bar (je me suis bagarré…)
  • II s’est tu toute la journée (je me suis tu toute la journée…)
  • Hier, mon voisin s’est trompé de maison en rentrant du travail (je me suis trompé de maison…)
  • Mon ami s’est levé de sa place pour la laisser à une personne âgée (je me suis levé de ma place…)

Pour finir, révisons avec cette vidéo récapitulative du Projet Voltaire :

J’espère que ces explications pour différencier « c’est » et « s’est » vous seront utiles. N’hésitez pas à lire nos autres articles pour améliorer votre orthographe.

Après un bref retour aux sources, Ozon reporte son attention sur des faits de société sensationnalistes qui sont devenus le centre d’intérêt de ses derniers films (étudiantes prostituées, transitions transgenres, actes de pédophilie dans l’Église catholique). En l’occurrence, il s’agit d’un cas d’euthanasie inspiré du roman autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, Tout s’est bien passé(2013). Le plan général du film annonce l’emprise qu’auront le suspense et la parataxe sur le récit filmique. La mise-en-scène d’ouverture cadre Emmanuèle (Sophie Marceau) en tant qu’écrivaine à travers la porte de son bureau, travaillant à l’ordinateur quand son portable sonne. Elle y répond et, sans révéler aucun détail, en disant “j’arrive”, se précipite dans le colimaçon de son immeuble. Elle descend la rue, entre dans le métro, se faufilant dans les couloirs pour ne pas manquer le train. En arrivant à sa destination, elle rencontre sa sœur Pascale (Géraldine Pailhas) devant le portail d’un hôpital. C’est enfin un personnage alité qui satisfait la curiosité du spectateur: “Dis-moi, qu’est-ce qui s’est passé?”—“Papa, tu as fait un AVC, je crois. Tu es à l’hôpital.” Âgé de plus de 80 ans, André Bernheim (André Dussolier) a subi un accident vasculaire cérébral. Il a le visage et la bouche déformés et a du mal à s’exprimer. Il ne peut se tenir debout, sa main droite étant paralysée. En tant qu’aînée, Emmanuèle assume la responsabilité de s’occuper de son père. Elle lui rend visite tous les jours, lui apportant des fleurs et lui donnant à manger à la cuiller. Elle veille aux traitements médicamenteux prescrits par le personnel soignant. Le récit regorge de plans-séquences de consultations médicales qui produisent un effet de réel et accentuent la gravité de la situation. Depuis l’hospitalisation d’André, une embolie pulmonaire et une thrombose veineuse à la jambe droite le font diminuer à vue d’œil. Il ne peut se déplacer sans aide. À cause d’un sous-effectif d’aides-soignants, on le découvre un jour couché au milieu de ses excréments. Ayant peu de chances de retrouver une vie normale, il se résout à demander à Emmanuèle de l’aider à en finir. Choquée, Emmanuèle révèle la dernière volonté de son père à Pascale avant de se renseigner auprès des associations en Suisse, puisqu’en France l’euthanasie n’est pas possible depuis l’entrée en vigueur de la loi Léonetti (2005). Emmanuèle s’occupe des procédures légales auprès du notaire et de l’avocat de la famille: la procuration pour gérer les affaires de son père, y compris sa déclaration de mort volontaire, sa mère Claude (Charlotte Rampling) étant invalide et incapable de s’occuper. Toutes ces démarches joueront une part dans la réalisation des dernières volontés d’André, lesquelles se compliquent au fur et à mesure que progresse l’intrigue, produisant des péripéties qui frôlent le tragi-comique. En dépit des défis posés par la justice française, “tout s’est bien passé,” dit Emmanuèle à Pascale après avoir reçu l’appel de la Suisse. [End Page 283]

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Levilson C. Reis

Otterbein University (OH)

https://www.youtube.com/watch?v=

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