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Contes de la bécasse résumé

Résumé « les contes de la bécasse »

1875

mots

8 pages

Ce cochon de Morin
Morin était un mercier à La Rochelle, arrêté pour outrage aux bonnes mœurs car il a embrassé de force une jeune fille dans un train revenant de Paris, Henriette Bonin. Celle-ci, qui s’était débattue contre Morin, cède aux charmes de Labarbe, venu plaider la cause de son ami le mercier.

La folle
En un seul mois, une jeune femme voit mourir son mari, son père et son enfant nouveau-né. Après six semaines de délire, elle sombre dans la mélancolie, bougeant à peine et hurlant dès qu’on veut la lever. Pendant quinze ans, une vieille bonne lui donne à manger, à boire et fait sa toilette. La guerre arrive. Un jour de décembre particulièrement froid, les Prussiens arrivent dans le village. Au bout de quelques jours, l’officier exige que la folle sorte de sa chambre, ce qui est impossible pour elle. Le lendemain, puisque la femme ne veut pas quitter son lit, l’officier ordonne à ses hommes de transporter le matelas et la femme et de partir vers la forêt. Les soldats reviennent, seuls, et on ne revit plus la folle. À l’automne suivant, au cours d’une chasse en forêt, le narrateur découvre une tête de mort. Il réalise alors que les soldats ont abandonné la folle sur son matelas, et qu’elle s’est laissé mourir sans bouger.

Pierrot
Mme Lefèvre se fait voler une douzaine d’oignons dans son potager. Après mûres réflexions, elle décide d’acheter un petit chien. Elle l’appellera Pierrot. Mais arrive la taxe pour les animaux qui est de 8 francs et Mme Lefèvre, qui est riche mais avare, refuse de payer aussi cher… Elle décide alors de jeter Pierrot dans la marnière. Elle a des remords et elle décide de le remonter. Elle va donc voir le spécialiste dans le domaine, qui lui demande 4 francs. Naturellement, elle refuse. Elle lui jette alors du pain tous les jours, Jusqu’à qu’un gros chien soit aussi abandonné et mange la nourriture de Pierrot. Mme Lefèvre, affolée à l’idée de nourrir tous les chiens dans le trou, laisse mourir Pierrot.
Menuet
Tous les

Initialement, les Contes de la Bécasse ont été publiés dans la revue Le Gaulois du 5 décembre 1882. Il a servi d’introduction au recueil Contes de la bécasse. L’auteur, Guy de Maupassant, décrit fidèlement la société de l’époque, aussi bien la classe bourgeoise que la vraie misère de petits paysans normands. Nous allons voir ce que l’auteur cherche à transmettre dans le résumé de Contes de la Bécasse.

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Au tout début du recueil des Contes de la Bécasse, on nous informe que lorsqu’il y avait un dîner chez le baron des Ravots, un rituel était mis en place « Les Contes de la bécasse ». Le maître de maison tire un convive au hasard, ce dernier doit compter une histoire pour « indemniser » les déshérités et se régaler de toutes les têtes d’oiseau par la suite.

Résumé des 16 contes de la Bécasse

Dans ce Résumé de Contes de la Bécasse, le titre de plusieurs recueils des Contes de la Bécasse de Guy de Maupassant fait paraître un thème commun qui résume l’ensemble de dix-sept titres, les voici :

Un Coq chanta

Pour le résumé de Contes de la Bécasse, une égalité entre l’érotisme et la chasse est mise en place. Mme Berthe d’Avancelles promet de devenir maîtresse de Joseph de Croissard, l’homme qui le poursuit ardemment, après la curée du sanglier.

Le baron se donne corps et âme pour tuer sa proie, mais s’endort au moment où sa promise se livre. Ainsi, à l’amour comme à la chasse, il y a la quête d’une proie et sa mise à mort finale.

Farce normande

Dans ce conte, Jean Patu, un chasseur forcené, perdait toute logique quand il s’agissait de satisfaire cette passion. Lors de sa nuit de noces, furieux d’être ainsi nargué par les coups de fusil des braconniers, il sort et tombe dans un piège.

Au petit matin, on le retrouve ficelé avec un écriteau sur la poitrine : « Qui va à la chasse perd sa place ». Si dans ce récit, la passion fait oublier le devoir conjugal, ailleurs, elle fait oublier le devoir d’humanité.

La Folle

Dans l’histoire de « La Folle » : Mathieu d’Endolin, en ramassant une bécasse abattue, découvre la tête d’un mort. Il reconnaît la misérable femme devenue folle par des deuils à répétition.

Afin de se venger de ce qu’ils considèrent être de l’insolence à leur égard, les Prussiens l’ont laissée mourir de froid. Guy de Maupassant déclare faire des vœux pour que leurs fils ne voient plus jamais de guerre pour conclure sa narration.

Saint-Antoine et l’Aventure de Walter Schnaffs

Dans les deux derniers Contes de la Bécasse qui se déroulent eux aussi durant la guerre de 1870, la folle est comme vengée puisque le paysan surnommé « Saint-Antoine » engraisse le soldat ennemi qu’il est obligé d’héberger. Par la suite, il tue son « gros cochon » de Prussien après avoir fait semblant d’être son meilleur ami.

Pour finir, il y a « l’Aventure de Walter Schnaffs », un gros soldat allemand qui cherche à se constituer prisonnier pour sauver sa vie. Dans une parodie d’héroïsme, Walter est fait prisonnier à son grand bonheur et le colonel qui l’avait surpris fut décoré bien qu’il ne fit rien d’extraordinaire.

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Autre résumé du livre de Guy de Maupassant

Ce cochon de Morin

Dans cette partie, Guy de Maupassant parle d’un personnage appelé Morin qui tente d’embrasser mademoiselle Henriette dans un wagon. En vain, car cette dernière a appelé les contrôleurs.

Labarbe, en voulant aider Morin, est allé voir la jeune fille pour l’implorer de retirer sa plainte. Toutefois, il est tombé amoureux de la demoiselle. La jeune fille a fini par enlever sa plainte, mais Morin a été surnommé « ce cochon de Morin » durant toute sa vie.

Pierrot

Dans ce Conte de la Bécasse, une femme qui se faisait voler ses oignons adopte un chien appelé Pierrot pour protéger son jardin. Cependant, au bout d’une année, elle décide de l’abandonner dans un trou, pour ne pas payer de taxe pour le garder.

En regrettant par la suite, elle le nourrit du haut du trou. L’arrivée d’un autre chien scelle le destin du premier, car la femme ne pouvait pas en nourrir deux.

Menuet

Dans ce Conte de la Bécasse, l’histoire nous parle de l’amitié entre Jean Bridel, un jeune étudiant et d’un vieillard qui fut jadis danseur du roi Louis XV avec sa femme.

Il lui raconte qu’il avait coutume de se promener dans ce jardin tous les après-midis. En revenant de Paris 2 ans plus tard, il découvre que la pépinière a été démolie et il n’a plus eu de nouvelles des danseurs.

La peur

Dans cette histoire, les contes de la bécasse nous parlent d’un homme qui affirme n’avoir eu peur que deux fois durant sa vie :

— Dans la première, il raconte qu’après une grosse tornade de sable dans un de ses périples en Afrique, il a entendu des bruits dont personne ne pouvait déterminer la provenance.

— Dans la seconde, il dit s’être réfugié chez des gens qui attendaient leur mort, car quelqu’un était censé venir les tuer le soir même. Alors, quand ils ont entendu du bruit à l’extérieur, ils ont envoyé leur chien, il s’est mis à aboyer et le lendemain matin, il gisait dans un trou qu’il a creusé pour tenter de s’enfuir.

Les sabots

C’est l’histoire d’Adélaïde, une fille niaise qui est envoyée par ses parents chez un vieux monsieur, appeler Césaire Omont pour devenir sa servante. En revenant chez ses parents après quelques mois, elle est enceinte, car elle a apparemment partagé ses sabots avec son maître.

La mère est horrifiée et le père étonné de la stupidité de sa fille qui prétend ne pas savoir qu’on faisait les bébés ainsi.

La rempailleuse

L’histoire parle d’une fille de rempailleurs de chaises qui offre de l’argent à un petit bourgeois appelé Chouquet en échange de baiser. En grandissant, le jeune garçon devient pharmacien et a une femme.

Attristée, la fille souhaite rédiger un testament où elle lègue toutes ses économies au jeune homme pour qu’il pense à elle après son suicide. Dans un premier temps, le couple refuse tout contact, mais change d’avis pour l’appât du gain.

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Pour conclure, dans ce résumé de contes de la Bécasse, Guy de Maupassant nous parle de sa Normandie natale dont il évoque tendrement, même si l’auteur parle de lâcheté, cruauté, bêtise ou avarice au passage. Les histoires sont faites pour mettre en exergue tous les aspects de la vie dans les Contes de la Bécasse, sans être toutefois moralisatrice ou juge.

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Aux champs

Résumé

Cette histoire parle de deux familles pauvres, les Tuvache et les Vallin, qui vivent misérablement mais en bonne intelligence dans deux chaumières voisines.

Un jour, M. et Mme d’Hubières, qui n’ont pas d’enfant, veulent adopter moyennant finances, le plus jeune fils des Tuvache, Charlot. La mère refuse violemment cette proposition inhumaine à ses yeux. Le couple propose alors le contrat aux Vallin qui acceptent la rente en augmentant le tarif proposé au début. Suite à cela, les deux familles ne se parlent plus. La mère Tuvache dénigre ses voisins et se présente comme une mère exemplaire, ce qui amène Charlot, son fils, à se sentir supérieur, car il n’a pas été vendu. Vingt ans plus tard, le fils Vallin, devenu un jeune homme riche, refait son apparition. Il entre dans la chaumière des Vallin et embrasse ses parents qui fêtent son retour. Le fils des Tuvache, jaloux, en veut tant à ses parents de ne pas l’avoir vendu qu’il les insulte avant de quitter la maisonnette.

Citations

« Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s’étaient produites à peu près simultanément dans l’une et l’autre maison. ​»

*

« Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension. La fureur inapaisable des Tuvache, restés misérables, venait de là.

Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres sœurs cadettes qu’il avait.

Il prenait vingt et un ans, quand, un matin, une brillante voiture s’arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs. La vieille dame lui dit :

— C’est là, mon enfant, à la seconde maison. ​»

 

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