Caroline, psychiatre en province, s’était d’abord réjouie de rencontrer Paul, un nouveau patient très instable qui, pensait-elle, allait la sortir de sa routine. Hélas, au fur et à mesure de leurs séances, il devenait de plus en plus évident que leur rencontre ne devait rien au hasard. Il lui fallait donc découvrir quel était le lourd secret qui avait amené son patient au bord du suicide, et qui faisait aujourd’hui de lui une terrible menace pour elle et pour les siens…
Cécile Bois est de retour sur France 2 ce soir dans la fiction Examen de conscience, une adaptation du roman américain à suspense de George Harrar signée Olivier Barma (Meurtres en Moselle, Trafics). La comédienne campe une psychiatre dans ce thriller psychologique, un rôle très éloigné de celui de la flic espiègle de Candice Renoir, et donne la réplique à Julien Boisselier (Je vais bien, ne t’en fais pas, Vive la colo !), et Grégoire Colin (Zone blanche…)
Le critique de Télé 7 Jours est mitigé : « Ce thriller psychologique, séduira les fans de l’auteur américain. Pour les autres, ils apprécieront la présence de Cécile Bois« . A l’inverse, Télé Loisirs est totalement séduit par cette « intrigue retorse et admirablement bien conduite », et salue »la composition impeccable » des trois acteurs principaux. Du côté de Télé Star : »La réalisation d’Olivier Barma concourt à l’ambiance mystérieuse de ce thriller bien agencé à l’exception de son épilogue« . Hélas pour Télérama ce téléfilm : « oscille maladroitement entre ersatz de film noir et mélo guimauve » et « ne parvient jamais à installer la tension et le suspense qu’il ambitionne, miné par les incohérences d’un scénario naïf et en tout point prévisible ».
Les notes :
Télé Star : Bien (2/3)
Télé Loisirs : Très Bien (4/5)
Télé 7 Jours : Pas mal (1/4)
Télérama : On n’aime pas (0/3)
Examen de conscience, ce mercredi 30 juin à 21H05 sur France 2
Sarah Ibri
Critique/ « Examen de conscience » (2018) avec Cécile Bois, Julien Boisselier et Grégoire Colin
Examen de conscience d’Olivier Barma est un téléfilm avec le trio Cécile Bois, Julien Boisselier et Grégoire Colin à l’affiche. L’avis et la critique film de Bulles de Culture sur cette fiction unitaire diffusée sur France 2 le vendredi 11 octobre.
Synopsis :
Caroline (Cécile Bois), psychiatre en province, s’était d’abord réjouie de rencontrer Paul (Grégoire Colin), un nouveau patient très instable qui, pensait-elle, allait la sortir de sa routine. Hélas, au fur et à mesure de leurs séances, il devenait de plus en plus évident que leur rencontre ne devait rien au hasard. Il lui fallait donc découvrir quel était le lourd secret qui avait amené son patient au bord du suicide, et qui faisait aujourd’hui de lui une terrible menace pour elle et pour les siens…
Examen de conscience : une intrigue décevante malgré un casting emballant
Avec un tournage dans le département des Bouches-du-Rhône (Cassis, La Ciotat, Marseille et Saint-Cyr-sur-Mer), un scénario d’Aurélie Belko et Olivier Barma, une image de Serge Dell’Amico, une réalisation d’Olivier Barma et une musique originale de Chris Canavaggio et Sean Henry, Examen de conscience est une adaptation d’un roman de l’Américain George Harrar, Reunion at Red Paint Bay (2013).
Avec Cécile Bois, Julien Boisselier, Grégoire Colin, Léopold Moati, Marie Montoya et Mickaël Abiteboul au casting, l’intrigue raconte comment un nouveau patient va venir s’immiscer dans la vie d’une psychiatre au risque de faire imploser sa famille.
Notre avis ?
Malgré un trio d’acteur.rice.s (Cécile Bois, Julien Boisselier et Grégoire Colin) emballants et une intrigue pleine de mystères propice aux face-à-face tendus, ce thriller psychologique peine à incarner ses personnages et à nous tenir en haleine. Dommage.
En savoir plus :
- Examen de conscience a été diffusé sur France 2 le vendredi 11 octobre 2019 à 21h05
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Ce soir France 2 rediffuse Examen de conscience, un suspense angoissant réalisé par Olivier Barma et dans lequel la comédienne Cécile Bois joue le rôle d’une psychiatre qui, pour sauver sa famille, doit découvrir la raison du comportement étrange et menaçant de l’un de ses patients vis-à-vis d’elle.
TeleZ.fr : Quels sont les éléments qui vous ont séduits dans le personnage de Caroline ?
Cécile Bois : J’ai apprécié que ce soit un personnage aux antipodes de Candice Renoir. Là où Candice est extravagante, Caroline est d’une extrême sobriété, discrète et, de la parole jusqu’à la voix, reste dans une totale retenue. Étant donné que chez elle tout est petit, elle a une petite voix douce, elle vit dans une petite ville où elle mène une petite vie. Même ses réactions sont mesurées au point qu’elle ose à peine respirer. Mais très vite elle se perd car elle est submergée par quelque chose qu’elle retient, intérieurement, depuis des années. Son intégrité est sa force alors que le manque de confiance en elle, qui l’oblige à subir très souvent les situations, est sa grande faiblesse. J’ai ressenti un immense plaisir à l’incarner car ce rôle m’a permis de sortir totalement de Candice.
Comment la percevez-vous à travers son métier de psychiatre ?
Il était intéressant de lier le fond à la forme. Comme tous les psys, elle est d’abord dans la réflexion et à l’écoute des autres. Mais en percevant tout ce qui se passe autour d’elle, elle subit la situation. Pour rompre la routine et l’ennui de sa vie de couple, elle se sent attirée par le danger. Ce risque lui permet de renouer avec sa petite voix intérieure et de se réconcilier avec elle-même.
à lire
Cécile Bois/ »Nos terres inconnues » : « J’ai essayé de garder mon sang-froid »
Pas de lien entre Cécile Bois et Caroline
Dans la même situation que Caroline, comment auriez-vous réagi ?
Dans l’absolu, je ne me serais jamais mariée avec Simon. Cet homme, qui a récupéré l’entreprise paternelle et qui continue d’être dépendant de son père, est très consensuel, très sage mais aussi très lâche. Entre lui et moi, il n’y aurait eu aucune histoire car je n’aurais certainement pas épousé ce monsieur.
Pensez-vous que dans un couple on doit tout se dire ?
Caroline reste un personnage que j’incarne. Mon avis personnel sur ce sujet, on s’en fiche. Tout dépend des gens qui forment le couple, de leur personnalité et de leur vécu. Il m’est impossible d’avoir un avis définitif sur cette question.
Que pensez-vous de la culpabilité et de la vengeance, deux thématiques abordées dans le téléfilm ?
Comme la peur, la culpabilité est un sentiment qui nous bloque. Ces chaînes nous empêchent d’avancer, de nous dépasser et de vivre librement tout simplement. Même si je reconnais que j’éprouve un certain plaisir à voir les gens récolter ce qu’ils ont semé, la vengeance ne m’intéresse pas parce que ce sentiment est nourri par la haine et l’amertume.
« Le malheur des autres nous console de notre propre malheur » Que pensez-vous de cette réplique de l’un des personnages dans le téléfilm ?
Si on est malheureux, dans certaines situations, ce ressenti peut être vrai. Lorsqu’on ne se sent pas bien dans sa tête, voir une personne dans le même état peut nous soulager. Mais pour arriver à surmonter cette déprime, on doit s’obliger à entreprendre un travail sur soi-même.
Candice Renoir : la quitter pour mieux la retrouver
Comment s’est établie la connexion avec vos deux partenaires, Julien Boisselier et Grégoire Colin ?
Lorsque j’ai su que j’allais tourner avec eux, j’étais très heureuse. Sur le tournage, entre Julien et moi ça a très vite matché car nous avions une similitude dans notre façon de travailler. Jouer ensemble a été un super kif. Concernant Grégoire, sa singularité et son mystère naturels correspondaient bien au personnage, un peu dérangeant, qu’il incarne dans le téléfilm. Même dans sa façon de travailler, son approche était très étrange et assez déstabilisante mais parfaite pour se donner la réplique.
Le choix du réalisateur Olivier Barma a-t-il été déterminant pour accepter ce rôle ?
Oui, il était primordial. La même histoire avec un réalisateur inconnu aurait suscité, chez moi, une certaine incertitude. Ce qui n’était pas le cas avec Olivier car j’avais déjà tourné, sous sa direction plusieurs épisodes de Candice Renoir. Je connaissais donc son sens de l’esthétisme et son ouverture d’esprit. J’étais en totale confiance et il m’a laissée travailler le rôle sans se limiter à sa vision personnelle et en écoutant aussi la mienne. Sur un sujet aussi délicat dans une histoire très pointue, il était indispensable que je sois bien accompagnée.
Est-il important pour vous de vous investir dans d’autres personnages que Candice Renoir ?
Au fil des années, c’est devenu essentiel parce qu’au bout de huit ans avec Candice, je la connais bien et je l’aime toujours autant car, à chaque saison, les scénaristes me gâtent en écrivant des enquêtes que j’ai vraiment plaisir à jouer. Mais, comme au théâtre lorsqu’on joue un rôle très longtemps, pour se renouveler et éviter la routine, on a besoin d’aller voir ponctuellement ailleurs. Au retour de ces petites incartades, j’éprouve à chaque fois un plaisir fou à retrouver Candice.
Examen de conscience, avec Cécile Bois, mercredi 30 juin à 21h05 sur France 2
https://www.youtube.com/watch?v=PLRhSsUSyOIYSB5tVigXuHyP-mDD_9QAim
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