On n’y fait pas forcément attention mais on connait toutes des personnes, parents, collègues ou amis, qui vivent une jolie histoire d’amour. Et quand on y pense, qu’on soir en couple ou célib, ça fait du bien. Car ces histoires, ce ne sont pas de simples récits. Mais aussi des sentiments réels et beaux qui nous envoie de la chaleur mais aussi quelques leçons, nous aidant à être plus sereine par rapport à l’amour, et nous enjoignant à aimer encore plus fort et encore mieux. Alors, aujourd’hui, je vais vous raconter de 5 jolies histoires de proches.
Chapitre 1 : L’amour est un long fleuve tranquille
Mes grands-parents paternels : Simone (82 ans) et (Fernand, 90 ans)
Mes grands-parents se sont rencontrés un hiver très froid, en plein Aveyron. Tout juste après avoir fini ses études de prof de français, ma grand-mère est allée dans un village à 30 km de sa ville pour faire un remplacement d’une semaine dans un collège où enseignait mon grand-père, alors prof d’histoire. Pour lui, ça a été le coup de foudre. Le deuxième jour, il invitait ma grand-mère à sortir. A la fin de la semaine, ma grand-mère avait fini son remplacement. De retour 30 km plus loin, dans sa ville natale.
Mais voilà, ils étaient tombés amoureux !Alors, pendant 2 mois, malgré le froid, mon grand-père a fait ces 30 kilomètres chaque samedi pour voir sa douce (ce qui était « osé » pour l’époque, vu qu’ils se fréquentaient sans être mariés). A Pâques, il a demandé sa main à mon arrière grand-père. Le 4 juillet, ils se dirent oui devant l’autel.
Aujourd’hui, 63 ans plus, ils s’aiment encore tendrement, s’embrassant souvent, se faisant des câlins et surtout prenant grand soin l’un de l’autre. Ayant des parents divorcés, c’est leur couple qui m’a servi de modèle et appris à aimer. Et je leur en suis éternellement reconnaissante.
Chapitre 2 : L’amour et la liberté
Sophie et Paul, tous deux 28 ans
En couple depuis 8 ans déjà, ils s’aiment avec force et sérénité. Si fort, que vivre très loin de l’autre ne leur fait pas peur. Il y a deux ans, Sophie est partie vivre à Washington pour y suivre un cours de philo très réputé, et Paul est parti de son côté en Malaisie, travailler dans une association humanitaire.
Des milliers de kilomètres les séparent, souvent ils se manquent (ils ne se voient que tous les 4-6 mois), mais ils ont fait ce choix sans hésiter. Parce qu’ils savent avec certitude que leur amour est solide. A toute épreuve.
Chapitre 3 : L’amour contre toute attente
Marie, 28 ans et Lucas, 29 ans
Lucas était un coureur de jupon. Un vrai beau gosse (il l’est toujours), qui le savait et qui en jouait. Pendant 2 ans, Marie a bavé dessus comme une folle. Pire : elle en était raide dingue. Invitations à répétition, drague à outrance, fournées de gâteaux (corruption !) et autres attentions, elle a tout fait pour l’avoir. « Mais lâche l’affaire », lui répétaient toutes ses amies (dont moi).
Finalement, à une soirée (où il avait un peu bu), il y a eu bisou. Ça aurait pu en rester là. Tout le monde lui a dit « Ne t’emballe pas ». Sauf que voilà. Il est tombé fou d’elle. Un mois plus tard, il a du s’installer au Japon pour le boulot et il l’a embarquée avec lui. Ça fait deux ans qu’ils roucoulent là-bas, très amoureux.
Chapitre 4 : L’amour, le vrai, enfin
Charlotte et Luc, 28 ans tous les deux
Ça faisait 3 ans que Charlotte ne croyait plus en l’amour. Le premier qu’elle a aimé a joué avec elle comme un chat avec une souris. Le second l’a quittée comme une chaussette après 3 ans de relation. Blessée, Charlotte s’est un peu perdue par la suite…. Relations passionnelles, sales types, « amis » (qu’elle a évidemment perdus après) et même une fille (et 2 plans à 3 !)… Bref, accro à l’amour, elle a enchaîné les conquêtes, s’est forcée à rester avec des types qui ne lui plaisaient pas (« parce que, peut-être que c’est ça, l’amour,… », essayait-elle de se convaincre).
Au bout de trois ans, elle a rencontré un type chouette. Un vrai gentil mais dont elle n’était pas amoureuse. Les 6 mois avec lui et sa douceur ont été un électrochoc : toute sa vie, elle n’était sortie qu’avec des gens qui lui avaient fait du mal alors que l’amour, en fait, c’est censé être du bonheur. Alors, Charlotte a quitté cet homme qu’elle aimait mais pas d’amour. Elle est restée 6 mois célibataire (un record pour elle), pour se retrouver et elle a appris à être bien seule. A s’aimer. A se découvrir. A s’écouter. A se renforcer.
L’été 2013, elle est allée à un mariage. Là, elle a dit à un proche que pour une fois, elle se sentait bien seule, vraiment, et qu’elle pourrait même vivre ainsi toute sa vie. Le soir même, elle rencontre un mec, pas aussi beau qu’elle l’avait imaginé, pas aussi romantique qu’elle l’aurait souhaité, mais un qui était parfait pour elle. Le mois dernier, ce couple profondément complice et amoureux depuis ce mariage, a aménagé ensemble.
Une histoire simple et vraie, à garder en tête en période de célibat, et qui nous rappelle ce message crucial : pour être bien avec quelqu’un, il faut d’abord être bien avec soi-même.
Chapitre 5 : L’amour et la passion
Dorian (30 ans) et Doria (26 ans)
Ils sont beaux, ils sont doux, ils ont les yeux remplis d’amour. Lui, il s’appelle Dorian, et vient d’Italie. Elle, Doria, et vient des Etats-Unis (cliché !). La perfection de leur couple pourrait énerver… Mais en fait, elle est enivrante. Quand on les voit, c’est une évidence qui nous fait dire que parfois, la vie fait bien les choses et que certaines choses semblent évidentes. Ils ont attendu plus de 25 ans pour se trouver mais maintenant, ils ne se lâcheront plus.
En plus de celle qu’ils nouent l’un pour l’autre, ils ont une autre passion en commun : la musique. Lui est à la guitare. Elle à la basse. Une histoire digne d’un film qui dure pourtant depuis 3 ans. Magnifique.
Racontez-la quand il est malade ou blessé. Il y avait un garçon qui était profondément amoureux d’une fille avec qui il travaillait. Elle le remarquait à peine et il n’avait pas le courage de lui dire ce qu’il ressentait. Un jour, il a décidé d’être courageux et de lui avouer ses sentiments. Alors qu’il traversait la route devant leur bureau pour l’approcher, il a été heurté par un autobus. La fille l’a vu et a immédiatement appelé une ambulance. Il a survécu, mais ses jambes étaient paralysées. Le lendemain, un collègue de travail a parlé à la fille des sentiments de ce garçon. Elle se précipite immédiatement à l’hôpital et lui dit : « Je ne trouverai jamais un garçon qui m’aime comme toi tu m’aimes. Je veux être avec toi et te soutenir . »
- Vous pouvez faire en sorte de mettre en avant le désir de ce garçon pour cette fille. Décrivez combien de temps il l’a aimée en secret ou combien de fois il a essayé de lui avouer son amour avant de finalement trouver le courage de le faire.
Il y avait un garçon qui était profondément amoureux d’une fille avec qui il travaillait. Elle le remarquait à peine et il n’avait pas le courage de lui dire ce qu’il ressentait. Un jour, il a décidé d’être courageux et de lui avouer ses sentiments. Alors qu’il traversait la route devant leur bureau pour l’approcher, il a été heurté par un autobus. La fille l’a vu et a immédiatement appelé une ambulance. Il a survécu, mais ses jambes étaient paralysées. Le lendemain, un collègue de travail a parlé à la fille des sentiments de ce garçon. Elle se précipite immédiatement à l’hôpital et lui dit : « Je ne trouverai jamais un garçon qui m’aime comme toi tu m’aimes. Je veux être avec toi et te soutenir. »
On dit “tomber” amoureux. Une action incontrôlée, une chute. La rencontre d’une vie, ce moment où l’on décide finalement de baisser la garde pour laisser une autre personne s’intégrer à notre quotidien et chambouler notre routine, aussi rock’n’roll soit-elle. L’amour c’est fort, parfois destructeur, souvent passionnant et toujours inspirant. Trois personnes ont accepté en toute légèreté de nous raconter leurs histoires de cœur, celles qui ont fait la différence.
“Nous n’étions sûrement pas destinés à nous rencontrer. On ne vivait pas dans le même pays, on ne parlait pas la même langue, on n’avait pas la même culture.” Et pourtant, Ilan a croisé la route d’Eva, 31 ans, un soir de juillet, il y a huit ans. “J’étais partie en Israël avec mon frère, pour des vacances. On allait rejoindre un ami qui habitait à Tel-Aviv et qui était dans un programme qui s’appelait le Course Native, pour les soldats étrangers. Le soir de notre arrivée, il nous propose d’aller boire un verre et de rencontrer ses potes, parmi lesquels il y avait Ilan. On a écumé tous les bars ouverts de la ville jusqu’au petit matin. Le lendemain, Ilan retournait à l’armée et moi je commençais mes vacances.”
De là commence une correspondance quasi quotidienne sur Facebook. À l’époque, Eva – qui est Belge - ne parle pas anglais ou presque, alors qu’Ilan est né en Irlande. Pour rédiger ses messages, elle s’aide de Google Translate et d’une amie anglophone. “On a commencé à s’écrire sur Facebook. Les smartphones n’existaient pas encore vraiment, du coup on ne pouvait pas compter sur Whatsapp. On s’est écrit durant plus de trois mois après ne s’être rencontrés qu’une seule soirée. Je sentais que c’était quelqu’un de différent, d’intelligent, de sensible, pas frimeur. Très différent de la majorité des garçons que j’avais rencontrés à Bruxelles.” Elle décide alors de retourner en Israël fin octobre, pour revoir Ilan avant qu’il ne retourne en Irlande, après avoir fini son service. Et là, ça a été une évidence.
Plus d’amour, moins de passion
“On ne s’est plus vraiment quittés à partir de ce moment-là, on a commencé à se voir quasiment tous les mois entre Bruxelles et Cork. À l’époque il n’y avait pas de vol direct entre ces deux villes, donc il fallait chaque fois passer par Dublin et prendre le bus le plus long du monde pour descendre. C’était difficile, mais on a tenu le coup.” Deux ans plus tard, alors qu’elle vient d’être diplômée, la jeune femme décide finalement d’aller s’installer en Israël, où son compagnon a commencé des études. “C’était très dur de quitter la Belgique, surtout les premiers mois. Il faut se recréer une vie, un cercle d’amis… Mais je ne regrette pas une seule seconde.” Le couple vit désormais à Londres et attend son premier enfant, qui sera élevé entre deux langues, entre deux cultures.
Pour Julien aussi, la rencontre avec Dimitri a sonné comme une évidence. “Ce n’est sans doute pas très glamour, mais comme avec de nombreux couples gays, ce sont deux copines respectives qui nous ont présentés. Souvent ça ne rime à rien, nos amis se disent que parce qu’ils ont un ami homosexuel, ça va forcément matcher. Du coup j’avais souvent entendu parler de Dimitri, et réciproquement. Finalement, un jour, on a commencé à parler sur Facebook, sans rien attendre de spécial, sans doute pour éliminer cette option. Et ça a très vite matché.” Ils décident rapidement d’aller boire un verre et le charme opère. Un même feeling, quelque chose de spécial. “J’ai eu quelques copains avant de rencontrer Dimitri, mais je crois qu’aujourd’hui, à 35 ans, je peux dire que je n’avais jamais vraiment été amoureux. J’avais tendance à m’enfuir au bout d’un mois dans mes précédentes relations, parce que je m’étais lassé. Là, c’était différent, je le trouvais intéressant, beau et très intelligent. Je redoutais le moment où, comme d’habitude, j’allais m’ennuyer…” Les mois passent, les années passent et la lassitude n’arrive pas. Au contraire, l’amour ne fait que se renforcer.
“Ce qui rend notre histoire spéciale et durable, je pense que c’est qu’on se laisse la possibilité d’exister individuellement. On n’est pas du genre à tout faire ensemble, loin de là. On se comprend, on s’estime. Et pour moi c’est fondamental.” La confiance aussi fait partie intégrante de ce duo qui décide après un an de relation d’habiter ensemble. “C’est mon copain qui a mis l’idée sur le tapis. J’avoue que ça me stressait énormément, j’avais toujours habité en coloc jusque-là, j’étais assez individualiste finalement et j’avais peur de devoir sacrifier mon indépendance.” Ils mettent près d’un an à trouver l’appart de leurs rêves et sautent le pas. Une nouvelle fois, toutes les craintes de Julien s’effacent. “Je crois que je mettais trop de pression. L’amour, c’est quand même quelque chose de sérieux, on y pense toute sa vie et quand on l’a, on a peur qu’il s’évapore comme il est arrivé.”
“C’est compliqué, l’amour, il faut pouvoir avancer au même rythme toute sa vie.”
Après 36 ans de relation, Sylvie croit toujours en l’amour, mais plus à la passion. “C’est étrange de voir comme le temps fait évoluer les sentiments. J’aime toujours Charles, j’en suis persuadée, mais c’est plus comparable à de la tendresse. On a tout vécu ensemble, on a grandi à deux, voyagé, élevé nos enfants, déménagé, dansé, hurlé…” Et pourtant, comme inévitable, la crise survient après deux décennies de mariage. “Les liens s’étaient distendus, j’avais l’impression de vivre un couple théorique. Oui, on vivait ensemble, mais on ne parlait plus de nous. Oui, on se couchait ensemble, mais on n’avait plus d’envie commune. Et ça, pour moi, c’est extrêmement important. Sinon, à quoi bon vivre à deux? Du coup, j’ai fait un écart avec un autre homme. Je crois que j’en avais besoin.”
Sylvie décide de mettre le problème sur la table, avant qu’il ne soit trop tard. Elle annonce son désir de vivre sa relation et de ne pas se complaire dans le souvenir de ce qu’elle était. “On était devenus plan-plan. C’est compliqué, l’amour, il faut savoir avancer au même rythme toute sa vie alors qu’on n’est pas spécialement faits pour ça. Mais le simple fait d’évoquer une rupture a permis de relancer notre couple, assez para-doxalement. On avait besoin d’un coup d’adrénaline, on a voulu se séduire à nouveau. À 56 ans, je vis une nouvelle histoire d’amour avec le même homme.”
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