Musique
J’traîne des pieds
par
Olivia Ruiz
Paroles de la chanson
J’traînais les pieds, des casseroles
J’n’aimais pas beaucoup l’école
J’traînais les pieds, mes guiboles abîmées
J’explorais mon quartier
J’traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées
A mes p’tits soins, à m’pouponner
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
Bousillées les miettes de nous
La fumée du boeuf bourguignon
Toute la famille tête dans l’guidon
Du temps où on pouvait faire les cons
Les pensionnaires, les habitués, les gens d’passage surtout l’été
Joyeux bordel dans mon café
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Balayée la terrasse, envolé le bout d’chou
Envolées les miettes de nous
Je traîne les pieds, j’traîne mes casseroles
J’n’aime toujours pas l’école
Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
Écorché mon p’tit coeur tout mou
Bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
Bousillées les miettes de nous
Auteur
Ben Ricour / Olivia Ruiz
Maison production
Polydor / Universal
Que reste t-il de notre enfance quand celle-ci est bien terminée ? Des souvenirs ! Tristes ou joyeux, mélancoliques ou tendres. Olivia Ruiz nous les raconte dans cette chanson que l’on devine autobiographique. Les paroles de « J’traîne des pieds » jouent avec les expressions familières, les sensations et les mots d’enfants pour remonter le temps. Issue d’un milieu populaire, la jeune femme nous invite dans sa famille. Bienvenue chez les Ruiz ! La petite Olivia, Tonton André, Papy et Mamie… c’est bruyant, un peu foutraque, toujours joyeux. La voix gouailleuse et espiègle d’Olivia Ruiz fait vivre ces souvenirs, accompagnée par le son enveloppant du hautbois. Les tintements d’une boîte à musique (merveilleuses sonorités de l’enfance !) sont le fil rouge de ce voyage plein de nostalgie.
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