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J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir

La seconde titrée

Dans l’ensemble, j’ai donc bien aimé cette lecture, même si les journaux intimes, récits autobiographiques ne sont toujours pas ce que je préfère. J’ai d’ailleurs un peu lutté (lors de la seconde partie notamment) pour arriver au bout et j’ai l’impression d’avoir déjà lu celui-ci car il m’a fait penser pendant toute la lecture à d’autres. Bref, même si leur valeur historique me semble importante, je n’adhère jamais totalement à ce genre littéraire…
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Le livre se divise en deux parties. Dans la première intitulée J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir , l’auteure tient un journal lors du siège de Budapest. Deux mois pendant lesquels elle, ses parents et les autres habitants de son immeuble se réfugient à la cave pour éviter les bombardements des Allemands et des Russes qui tiennent le sort de la capitale hongroise entre leurs mains. Elle livre ses peurs, ses angoisses, ses attentes de jeune fille dont on a volé l’adolescence, qui perd son insouciance au contact de la guerre. On vit au rythme de son quotidien et de celui de ses compagnons d’infortune auxquels on s’attache aussi énormément comme M. Radnay ou Ilus et son bébé. Un témoignage qui participe du devoir de mémoire et qui montre bien l’ampleur de cette Seconde Guerre Mondiale, qui ne touche pas uniquement la France, l’Allemagne ou l’Angleterre mais bien toute l’Europe (sans parler du reste du monde). Une fois débarrassés des Allemands, le sort de Christine et de sa famille n’est pas certain pour autant. le joug soviétique commence à se faire sentir, la suspicion, une ambiance délétère et la répression s’installent. La fuite est alors inévitable. D’abord vers Vienne grâce à un passeur à l’honnêteté douteuse. Malheureusement, ils découvrent que, tout comme Berlin et l’Allemagne, la ville et l’Autriche sont découpées en quatre zones et ils sont tombés dans la zone russe. Il faut donc bouger à nouveau, tomber dans la clandestinité, être ballottés d’une ville à une autre avec toujours la peur de se faire prendre au ventre. Cette première partie est très forte en émotions.La seconde titrée Il n’est pas si facile de vivre m’a paru plus décousue et surtout, j’ai eu l’impression que l’auteure était plus détachée, comme étrangère à ce qui se passait autour d’elle, ce qu’elle souligne souvent d’ailleurs. du coup, le lecteur prend lui-même de la distance, même si on la comprend : elle vit dans la peur, est encore sous le choc des horreurs qu’elle a vues lors du siège de sa ville, a sans doute besoin de se détacher pour pouvoir continuer à avancer. Ce passage donc sur leur fuite et leur arrivée au camp de réfugiés de Kulfstein m’a paru long et je n’ai pas été aussi réceptive à cette partie. J’ai commencé à raccrocher lorsqu’elle part pour la France. Elle vit alors de petits boulots. La jeune fille de bonne famille ayant reçu une éducation et qui vivait dans un certain luxe découvre l’envers du décor, est une paria, une étrangère qui a du mal à trouver sa place et doit lutter vaillamment pour se reconstruire et bâtir un avenir plus radieux. Sa vocation d’écrivain lui sera une aide précieuse. Ce sont des passages que j’ai beaucoup appréciés : on assiste à ses premiers pas sur la scène littéraire.Dans l’ensemble, j’ai donc bien aimé cette lecture, même si les journaux intimes, récits autobiographiques ne sont toujours pas ce que je préfère. J’ai d’ailleurs un peu lutté (lors de la seconde partie notamment) pour arriver au bout et j’ai l’impression d’avoir déjà lu celui-ci car il m’a fait penser pendant toute la lecture à d’autres. Bref, même si leur valeur historique me semble importante, je n’adhère jamais totalement à ce genre littéraireLien : http://lecturesdalexielle.ov..

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Lu juste après « Le Journal d’Anne Frank », « J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir » ne manque pas de points de ressemblance. Anne Frank avait le même âge en 1945. Les deux jeunes filles ont dû vivre cachées, sont intelligentes et cultivées, et elles ont toutes les deux tenu un journal. La différence principale, c’est que Christine Arnothy a survécu à la Seconde Guerre mondiale. Le fait de ne pas être juive y est sans doute pour quelque chose dans cette Hongrie où les Juifs furent déportés en masse.
Cette différence principale fait que ce récit autobiographique nous permet de suivre Christine Arnothy depuis la fin de son enfance – la défaite des Allemands et l’arrivée des Russes – jusqu’à la naissance de son enfant à Paris, sept ans plus tard.
Le récit commence dans la cave de son immeuble où elle s’est réfugiée pour se protéger des bombardements russes et des tirs de défense allemands. Cette période dure trois mois. Elle est surtout marquée par la pénurie complète en produits de première nécessité, ainsi que la difficulté à vivre dans la promiscuité des autres réfugiés.
Une fois les Allemands vaincus, « nous comprîmes que ce qui arrivait était bien différent de ce que nous avions espéré. Tout, désormais, devait être un long cauchemar fait d’atrocités. » Les libérateurs violent, exécutent les prisonniers allemands et toute personne suspecte, et volent une population déjà affamée.
Le parcours de la famille Arnothy pour s’échapper de la grande prison que devient la Hongrie est haletant et pathétique à suivre. Arrivés en Autriche, ils ne connaissent ni la joie ni la libération attendues. Les habitants sont peu sensibles à leur sort, et la crainte d’être identifiés par les Russes, qui occupent conjointement le pays, est constante.
Christine choisit de quitter le camp de réfugiés pour s’engager comme gouvernante en France, au grand désarroi de ses parents. Comme Anne Frank, elle perçoit parfois ses géniteurs comme un obstacle à une destinée supérieure. A Paris, à la sortie d’une messe pour Hongrois, Christine retrouve le beau jeune homme qu’elle avait connu en Autriche. Ce hasard du destin lui offre une échappatoire à son travail où elle est traitée comme une esclave et qu’elle se décide à abandonner. Cependant, à nouveau comme Anne, ce premier amour finit par la décevoir. Le jeune homme reste un adolescent rêveur, ce qui préoccupe Christine, enceinte et dénuée de ressources.
A la différence du « Journal d’Anne Frank », ce double récit autobiographique a été retravaillé en vue de sa publication. Cela se ressent dans cette plume fluide qui offre de belles tournures littéraires. Le recul entre l’action et la narration des faits permet parfois à l’écrivaine de magnifier la jeune fille qu’elle fut. Par contre, la fin du récit ne se termine pas abruptement par un souffle de mort, comme ce fut le cas lors de l’arrestation d’Anne Frank. Chez Christine, c’est son couple qui s’arrête. Et c’est la vie, par la naissance de sa fille, qui met un terme au récit.
L’envie de lire la suite de ce parcours extraordinaire est bien légitime, tant Christine impressionne par son abnégation et sa foi en la vie. Le destin supérieur qu’elle s’imaginait lorsqu’elle quitta ses parents s’est-il réalisé ?

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French writer

Christine Arnothy

Christine Arnothy (born Irène Kovach de Szendrö; 20 November 1930 – 6 October 2015) was a Hungarian-born French writer. She was born in Budapest. Her first book, J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir (I Am Fifteen and I Do Not Want to Die)[1] was submitted for a literary competition and won the Grand Prix Verité in 1954.

J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir is based on her diary, which recorded her experiences as a teenager during the 1945 siege of Budapest. The book was reviewed in Harper’s Magazine in 1956,[2] The Daily Express,[3] The New York Times,[4]Herald Tribune,[5] San Francisco Examiner,[6] Chicago Sunday Tribune[7] and The Times.[8]

Her second novel « Dieu est en retard », Gallimard, 1955 (« God is Late ») and her third book, « Il n’est pas si facile de vivre « , Fayard, 1957 (« It Is Not So Easy To Live »), describe the travels of a stateless young woman without a passport. Other novels include « Le Cardinal Prisonnier », Julliard, 1962 (« The Captive Cardinal »), « La Saison des Américains », Cercle du Nouveau Livre, 1964 (« The American Season ») and Le Cavalier Mongol, Groupe Flammarion 1976, for which she received the price from the French Academy, Prix de la nouvelle de l’Académie Française.[9]

Personal life

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Arnothy spent her childhood in Budapest. Her family fled the russian occupied city of Budapest and took refuge in Austria in 1948. During the occupation and until they fled to Austria, Arnothy wrote her experiences in her daily journal by candlelight, which is the base of her first book J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir. She studied at a French-speaking school in Austria and continue writing. She then move to France where she continue her studies at the Sorbornne In Paris. It is in France where she published under her French Name, Christine Arnothy.

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Arnothy married Claude Bellanger (1909–1978) a French newspaper publisher in 1964[10] with whom she had two sons, Pierre and Francois.[11]

She also wrote several detective stories under the pseudonym William Dickinson, among other books.[12][13]

References

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Sources

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LE lendemain matin, je fus distraite,rêveuse et agaçante pour mes parents.

Nous partîmes très tôt à

Mariahilferstrasse, et, dans un magasin,nous trouvâmes la valise bon marché encarton-pâte, vernie mais d’une élégancemiteuse, garnie de deux fermetures enmétal anémique. Mon père étaitsubmergé par ses soucis. Nous devionsquitter la maison de Mme Wagnerl’après-midi même pour nous installer à

l’ hôtel Graben. Je portai la valise etpensai à celles que nous avions euesavant-guerre à Budapest. Elles étaient enpeau de porc ; l’abondance de la matièreet les solides garnitures de cuivrefaisaient la malédiction des porteurs.

Ces valises étaient de petites armoiresambulantes, dignes de nos lents voyagessolennels. Je n’oublierai jamais cesvoyages. Moi, enfant timide et gâtée,dans un compartiment de première, lenez contre la vitre, le goût métalliquedes tunnels dans la bouche, et monimagination jouant autour des petitesmaisons silencieuses que le trainpuissant dépassait, crachant à la fois safumée, de la suie, et la colère vibrantede la machine.

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