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Julia (fille de jules césar)

Dans « Julia, fille de César – journal d’une jeune romaine », votre junior va découvrir le quotidien d’une jeune fille bien singulière : la fille de Jules César, alors âgée de 10 ans. En la suivant au quotidien, vous plongez dans le quotidien de Rome de 73 à 59 avant JC.

Bien souvent, quand on évoque la Rome Antique, on vous parle des faits d’armes, des mythes (comme ceux de Romulus et Rémus !), de César mais jamais des femmes ! Avec ce roman « Julia, fille de Jules César – journal d’une jeune romaine » la femme est au cœur du récit. Certes, il s’agit de la fille de Jules César, mais cela permet d’avoir sa vision du monde, celle de sa mère et de sa grand-mère, et aussi celle de son esclave qui prend soin d’elle au quotidien.

Bon à savoir : L’autrice, Viviane Koenig, est historienne et excelle dans l’art de rendre accessible l’Histoire aux plus jeunes.

Présentation en 4e de couverture du roman « Julia, fille de Jules César« 

26 avril de l’an 73 avant J.-C.
«Ami Papyrus, je n’ai pas rêvé: César a eu peur. Qu’a-t-il vu sur le Forum ? Qu’a-t-il craint ? Je n’ose pas le lui demander mais je sens qu’il est en danger. Grand-mère m’avait prévenue durant notre voyage en me parlant « des ennemis de notre famille, des ennemis de Rome, une ville dangereuse où les ragots vont bon train ». Que veulent ces gens ? Tuer mon père ou juste l’empêcher de devenir consul, la magistrature la plus prestigieuse ? »

Pourquoi j’ai aimé  « Julia, fille de Jules César »

Ce roman historique met en avant Julia, fille de César, qui a bel et bien existé, et dont tous les faits historiques évoqués sont justes.

roman Julia fille de César - Viviane Koenig

Si César est bien évidemment mis en avant dans le récit, vous apprécierez de vivre « de l’intérieur » les rituels et cérémonies antiques, les complots qui se jouent autour du pouvoir et de Jules César.

Ici, il est question d’amour familial, d’amitié, d’éducation, de mariage, de révolte des esclaves. En ancrant le propos dans un récit intimiste, Viviane Koenig fait preuve de pédagogie amenant les repères culturels et historiques en subtilité.

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roman Julia fille de César - Viviane Koenig

Enfin, le roman est complété par un chapitre « Pour aller plus loin », mettant à disposition quelques données historiques et sociétales intéressantes.

Sandrine Damie

« Julia, fille de César – journal d’une jeune romaine »
De Viviane Koenig

Illustrateur de couverture : Thomas Ehretsmann
Gallimard Jeunesse
12,50 euros

Achetez-le directement chez l’éditeur !

Takalirsa

 

10 juillet 2020

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Avec ce livre, j’ai découvert que Jules César avait véritablement eu une fille. Si ce journal est en partie romancé, on y suit de façon précise le quotidien d’une jeune Romaine de bonne famille. Julia évolue entre ses proches et ses esclaves, suit des leçons le matin (« un curieux mélange de lecture de textes anciens ou modernes en grec comme en latin, de dictées, de règles de grammaire, de listes de vocabulaire, de calculs embrouillés, de problèmes à résoudre et de dizaines de vers appris par coeur ») tandis que l’après-midi est voué au métier à tisser et à l’exploration de la ville de Rome « en perpétuelle agitation ». L’auteure glisse de nombreux détails sur l’alimentation, la mode, les fêtes et les loisirs à l’époque antique (thermes, théâtre, jeux de société, courses de cheveux, combats de chiens…) tandis que Julia converse et s’amuse avec ses parents et sa grand-mère lors de sympathiques moments en famille. Si elle se sent souvent seule du fait d’être fille unique, elle n’en est pas moins chérie, y compris par ce père qu’elle découvre sur le tard et qui est accaparé par sa carrière politique.
A travers les yeux de sa fille, Jules César donne le sentiment d’être ambitieux et autoritaire mais aussi à l’écoute et attentionné. Ses « rêves de grandeur » lui valent déjà des ennemis alors qu’il n’est que pontife (Grand Prêtre) car malgré sa jeunesse (il a 26 ans au début du récit), il est déjà très prometteur. Julia, durant ses « activités d’espionne » aux portes, entend parler des mystérieux « ennemis de notre famille » et des inquiétants complots contre son père dont la vie est souvent en danger. Non seulement elle apprend à être forte (« la fille de César ne doit jamais faiblir ») mais elle développe également une certaine curiosité pour la vie politique, notamment la révolte de l’esclave Spartacus qui agite l’empire en ces années -73/-71. D’un autre côté, c’est une jeune fille sensible au malheur des autres et qui aime « le spectacle de la rue », c’est-à-dire observer ses congénères, quand elle ne s’amuse pas avec son chat et son rossignol.
Le journal s’étend sur plusieurs années, on la voit donc évoluer tandis que son père grimpe un à un les échelons (tribun militaire, questeur en Hispanie, et enfin consul avec Crassus et Pompée dans le tout premier triumvirat). Un lexique, des pages documentaires et une chronologie en fin d’ouvrage permettent de mieux comprendre la partie historique si besoin.
Les écrits s’espacent de plus en plus dans le temps, ce qui évite les redondances. On suit Julia jusqu’à ses 22 ans et le texte s’arrête à la veille de son mariage. Cependant quelques mots nous éclairent sur la suite de la courte existence de cette femme d’une des plus vieilles familles de Rome qui « alliait l’intelligence à la beauté ».
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Julia, fille de César

Journal d’une jeune Romaine, 73-59 av. J.-C.

de Viviane KOENIG

73 avant J.-C. Appelée à rejoindre son père dont elle était séparée, Julia , dix ans, découvre la ville de Rome . Etre la fille unique de Jules César , jeune politicien ambitieux, n’est pas toujours chose facile. Entre une mère et une grand-mère intransigeantes, les caprices ne sont pas de mise. Julia doit s’adapter à cette ville grouillante et sale, aux exigences d’une vie de devoirs dans une solitude parfois pesante. La jeune fille a une fâcheuse tendance à écouter aux portes…

Avec ce livre, j’ai découvert que Jules César avait véritablement eu une fille. Si ce journal est en partie romancé, on y suit de façon précise le quotidien d’une jeune Romaine de bonne famille. Julia évolue entre ses proches et ses esclaves, suit des leçons le matin (« un curieux mélange de lecture de textes anciens ou modernes en grec comme en latin, de dictées, de règles de grammaire, de listes de vocabulaire, de calculs embrouillés, de problèmes à résoudre et de dizaines de vers appris par cœur ») tandis que l’après-midi est voué au métier à tisser et à l’exploration de la ville de Rome « en perpétuelle agitation ». L’auteure glisse de nombreux détails sur l’alimentation, la mode, les fêtes et les loisirs à l’époque antique (thermes, théâtre, jeux de société, courses de cheveux, combats de chiens…) tandis que Julia converse et s’amuse avec ses parents et sa grand-mère lors de sympathiques moments en famille. Si elle se sent souvent seule du fait d’être fille unique, elle n’en est pas moins chérie, y compris par ce père qu’elle découvre sur le tard et qui est accaparé par sa carrière politique.

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A travers les yeux de sa fille, Jules César donne le sentiment d’être ambitieux et autoritaire mais aussi à l’écoute et attentionné. Ses « rêves de grandeur » lui valent déjà des ennemis alors qu’il n’est que pontife (Grand Prêtre) car malgré sa jeunesse (il a 26 ans au début du récit), il est déjà très prometteur. Julia, durant ses « activités d’espionne » aux portes, entend parler des mystérieux « ennemis de notre famille » et des inquiétants complots contre son père dont la vie est souvent en danger. Non seulement elle apprend à être forte (« la fille de César ne doit jamais faiblir ») mais elle développe également une certaine curiosité pour la vie politique, notamment la révolte de l’esclave Spartacus qui agite l’empire en ces années -73/-71. D’un autre côté, c’est une jeune fille sensible au malheur des autres et qui aime « le spectacle de la rue », c’est-à-dire observer ses congénères, quand elle ne s’amuse pas avec son chat et son rossignol.

 

Le journal s’étend sur plusieurs années, on la voit donc évoluer tandis que son père grimpe un à un les échelons (tribun militaire, questeur en Hispanie, et enfin consul avec Crassus et Pompée dans le tout premier triumvirat). Un lexique, des pages documentaires et une chronologie en fin d’ouvrage permettent de mieux comprendre la partie historique si besoin.

Les écrits s’espacent de plus en plus dans le temps, ce qui évite les redondances. On suit Julia jusqu’à ses 22 ans et le texte s’arrête à la veille de son mariage. Cependant quelques mots nous éclairent sur la suite de la courte existence de cette femme d’une des plus vieilles familles de Rome qui « alliait l’intelligence à la beauté ».

 

Patricia Deschamps, juillet 2020

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