The Other World: Comical History of the States and Empires of the Moon (French: L’Autre monde ou les états et empires de la Lune) was the first of three satirical novels written by Cyrano de Bergerac. It was published posthumously in 1657 and, along with its companion work The States and Empires of the Sun, is considered one of the earliest published science fiction stories[citation needed]. Arthur C. Clarke credited the book with the first description of rocket-powered spaceflight, and with the invention of the ramjet.[1]
Plot summary
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The book is narrated in the first person by a character also named Cyrano.
Cyrano attempts to reach the Moon to prove there is a civilization that sees the Earth as its own moon. He launches himself into the sky from Paris by strapping bottles of dew to his body, but lands back on Earth. Believing he had traveled straight up and down, he is confused by local soldiers who tell him he is not in France; they escort him to the provincial governor who informs him that it is in fact New France. The narrator explains to the governor that all matter is formed inside and expelled from stars, and that once the Sun has run out of fuel it will consume the planets and restart the cycle. He uses New France as evidence for this theory, claiming that it had only recently been discovered by European explorers because the Sun had only recently sent it to Earth.
The narrator tries again to reach the Moon, this time with a flying machine that he launches off the edge of a cliff. Though the craft crashes, local soldiers attach rockets to it, hoping that it will fly to celebrate the feast day of St. John the Baptist. Dismayed at this use of his machine, the narrator attempts to dismantle it while the fuse is lit, but the machine takes off and sends him into space. He meets the Moon’s inhabitants, who have four legs, musical voices, and fantastical weapons that cook game for a meal as it’s shot. He also meets the ghost of Socrates and Domingo Gonsales of Francis Godwin’s The Man in the Moone. His discussions with Gonsales include how God is useless as a concept, that humans cannot achieve immortality, and that they do not have souls. After these discussions, the narrator returns to Earth.
Impact
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Inspired by Lucian’s proto-science fiction work True History or True Story, The Other World went on to influence many other works seen as early science fiction, including Jonathan Swift’s novel Gulliver’s Travels, which is also an example of fantastic voyages exploring both contemporary social commentary, and some ideas of the unknown and « modern » science.
The French comic book series De cape et de crocs, created by writer Alain Ayroles and artist Jean-Luc Masbou, draws inspiration from The Other World and makes frequent references to the work and its author.
See also
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References
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Quelle saveur exquise quand s’offrent à nouveau la belle intelligence de Benjamin Lazar, son attention au texte et au sens, à la musique et au geste ! Retrouvailles avec son Cyrano avant de découvrir, en octobre, Maldoror.
Benjamin Lazar et les musiciens de l’ensemble La Rêveuse, Florence Bolton et Benjamin Perrot, reprennent leur interprétation des textes de Cyrano de Bergerac – le vrai ! – auquel ils ôtent le costume assagi dont l’a affublé, non sans talent, Edmond Rostand. Amoureux frustré de l’inaccessible Roxane qu’il suit jusqu’au couvent pour y mourir, le Cyrano que la postérité théâtrale a immortalisé n’est que l’ombre du falot Christian. Mais quand on préfère l’original à la copie et que l’on exhume les textes aussi extraordinaires que les voyages qu’ils décrivent, on découvre un gaillard infiniment plus audacieux ! Car Savinien ne se contente pas de soutenir les thèses hérétiques des coperniciens et celle de Giordano Bruno, qui brûla pour avoir clamé l’infinité de l’univers et la pluralité des mondes, il ose aussi vanter les vertus dormitives des chatouilles des jouvenceaux et le plaisir que l’on peut prendre, quand on est un garçon, à être considéré comme la femelle d’un autre !
Brillantissime !
Usant de la facture qu’il a fait sienne (éclairage à la bougie, instruments d’époque, parler du Grand Siècle) pour rendre au texte l’environnement culturel de sa genèse, Benjamin Lazar incarne le récit du sidereus nuncius avec un sidérant talent ! L’harmonie chromatique, la complicité avec les musiciens, compagnons plutôt qu’accompagnateurs du jeu, l’aisance virevoltante du comédien, l’économie et la justesse de chaque geste, de chaque mimique, la souplesse des sauts et gambades : tout concourt à composer un spectacle aussi allègre qu’ingénieux. On entend parfaitement le texte de Cyrano et on se plait à pérégriner en sa compagnie entre exploration canadienne et découverte des mœurs et représentations des habitants de la Lune. L’esprit de tolérance et la prescience écologique de ce philosophe-ethnographe, qui suggère que les choux sont nos frères et que la balladodiffusion serait une invention fort utile pour entendre la beauté des textes que l’on s’épuise à lire, sont jouissifs ! Benjamin Lazar les fait siens avec une pétillante jubilation, largement communicative. Le démon de Socrate, les fantômes des libertins véritables (ceux des manuscrits clandestins, qui, comme les écrits de Cyrano, circulèrent sous le manteau pour échapper aux foudres inquisitoriales), les éclats de rire des esprits forts, la joyeuse humeur de ceux qui raillaient l’étroitesse d’esprit des prétendus locataires du ciel : tous semblent convoqués à ce banquet spirituel et folâtre, où l’on est heureux d’être invité pour un soir !
Catherine Robert
Persuadé que l’astre lunaire est un monde comparable au nôtre, le narrateur de ce récit entreprend de s’y rendre. Un premier essai le mène au Canada, d’où il parvient, presque par accident, sur la Lune, mais pour se voir aussitôt capturé par ses habitants. Géants à visage humain, les « lunaires » vont à quatre pattes, communiquent pour les uns au moyen d’un langage musical, pour les autres au moyen d’un langage gestuel. Ils se nourrissent d’odeurs et dorment dans des lits de fleurs, pratiquent caresses et massages en tant que marques d’hospitalité. La poésie est leur monnaie, leurs livres des documents sonores qui offrent la possibilité aux lunaires de se cultiver dès leur plus jeune âge, sans avoir à passer par le long apprentissage de la lecture. Les vieillards, qui plus est, honorent la jeunesse et les pères obéissent à leurs enfants dès qu’ils ont atteint l’âge de raison.
L’ infortuné terrien est traité quant à lui en bête de foire. Par bonheur, il retient un jour l’attention d’un ancien habitant du Soleil ayant séjourné autrefois sur la Terre (où on le connaissait comme « le démon de Socrate »). Le «démon » enlève le narrateur et le conduit à la Cour, où l’on continue de le prendre pour un animal, et même pour la femelle d’un autre terrien voyageur – un espagnol – capturé par la Reine ! Cependant, le narrateur commence à savoir s’exprimer dans la langue des habitants et d’aucuns commencent à douter de son animalité. Le clergé lunaire, qui n’est guère plus ouvert et tolérant que le clergé européen du XVIIe siècle, tente alors de faire condamner à mort le narrateur pour ses propos hérétiques. Par une plaidoirie habile, le démon réussit toutefois à sauver la vie de son ami. Et le Roi décrète que le narrateur sera dorénavant traité en être humain.
À l’occasion d’un nouveau repas d’odeurs chez un ami du démon, l’un des invités surprend le narrateur par son choix de ne se nourrir que d’êtres morts de manière naturelle (y compris les végétaux). C’est l’occasion pour le démon de se livrer à une étonnante « apologie du chou » ainsi qu’à une critique féroce de l’arrogance des humains.
Le fils de l’hôte jouit d’un esprit brillant ; il est en même temps réputé pour son impiété. En bon chrétien qu’il est, le narrateur s’efforce de lui apporter les lumières de sa religion. Aussi commet-il l’imprudence d’entamer avec lui une discussion théologique. Le jeune homme va bientôt mettre à bas toutes ses croyances relatives à l’immortalité de l’âme et à la résurrection. Pour finir, le voilà niant jusqu’à l’existence de Dieu. Un grand homme noir surgit et enlève le fils de l’hôte par la cheminée : le narrateur qui a voulu le retenir s’envole avec lui. Il comprend que le Diable vole vers l’Enfer qui se trouve au centre de la Terre. Les trois personnages survolent l’Italie, ils frôlent l’Etna en éruption, le narrateur crie « Jésus Maria » et s’éveille au milieu de bergers qui le mènent à la ville, d’où il embarque pour Toulon. Il n’est pas au bout de ses aventures et, bientôt, il visitera le soleil ; mais ceci est une autre histoire.
Etats et empires de la lune cyrano de bergerac (incipit)
975
mots
4 pages
Cyrano de Bergerac Etats et empires de la Lune (incipit)
commentaire
Introduction :
Cyrano de Bergerac (1619-1655) écrit les états et empire de la lune en 1650 (même si il fût publier deux après sa mort) sous la fronde (1648-1653).
Ce conte, racontant un voyage sur la lune, et du soleil furent considérés comme les premières œuvres de science fiction.
Dans cet incipit, il utilise l’apologue : il veut instruire en divertissant et faire passer une idée : la lune est un monde et pour elle, la terre est ce qui est pour nous la lune.
I. un début burlesque
II. une entreprise cependant sérieuse
III. la portée didactique du texte
I.
Dans la situation initiale, la présence de la lune est importante : c’est le décor et en plus le sujet de conversation. Elle semble les posséder « yeux noyés » et les attirer. La pleine lune = folie plus superstition .
Le registre est burlesque avec un décalage entre un sujet sérieux et la manière dont il est traité : ils sont ivres « régalés » « noyés » (peut parler de l’astre comme de l’alcool), et grâce à l’alcool pouvoir de l’imaginaire est important . Il y a diverses métaphores : « safran » qui renvoient à la cuisine, la « lucarne » pour la lumière , qui sont des exemples terre à terre . Il y a aussi Bacchus, patron d’un bistrot, Diane ou encore le soleil qui comme les dieux précédents est humanisé. Il utilise de plus, le vocabulaire assurant « assurait » « prenait ».
Les phrases de ses amis étant tonitruantes alors que la sienne est complexe. Il utilise des exemples d’autorité comme Pythagore mais c’est un échec : ça provoque le rire de ses amis.
II.
T/ Cependant « affirmé », « appuyé » « raisonnemnt » montre que le sujet de vient sérieux.
Il y a une utilisation du discours direct alors que les autres indirect, montre la transformation .
L’anaphore « leur dis-je » (répétés deux fois) , proposition incise, montre que les absurdités sont mises sur le même plan et sont décalés.
L’emploi du vocabulaire est
https://www.youtube.com/watch?v=
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