Aerospace Valley – Espace productif industriel – Etude de cas – 3ème
Etude de cas : Espace productif industriel ; Aerospace Valley
- Pourquoi l’Aerospace Valley est-elle un espace industriel majeur du pays ?
- Identifie les principales activités de l’Aerospace Valley. Quelle est leur particularité ?
- Comment fonctionne le pôle de compétitivité à l’échelle de Toulouse?
- Quels sont ses impacts sur les territoires concernés?
- Introduction
Toulouse est un pôle majeur des hautes technologies en France situé dans le Sud-Ouest de la France. Elle est spécialisée dans l’industrie aéronautique et aérospatiale. Comment fonctionne cet espace industriel ?
Tout d’abord, Toulouse est un pôle de compétitivité industriel performant. C’est un technopôle constitué du siège social, d’usines et de laboratoires de recherche fournissant 17 000 emplois, soit le premier employeur de la ville. Les pièces des avions sont fabriquées dans toute l’Europe et ensuite assemblés à Toulouse comme pour l’A380 pour être ensuite revendus à travers le monde à différentes compagnies aériennes. C’est donc aujourd’hui un pôle de compétitivité de niveau mondial « Aerospace valley » qui doit jouer la concurrence avec l’américain Boeing.
- L’Aerospace Valley
L’Aerospace Valley est le leader mondial de l’aéronautique civil et occupe la 1e place en Europe dans le secteur aérospatial. Le secteur aéronautique regroupe toutes les activités liées à la fabrication d’avions et d’hélicoptères alors que le secteur aérospatial regroupe celles qui sont liées à la fabrication d’engins spatiaux.
L’Aerospace Valley est un espace productif industriel dynamique de haute technologie.
La conception, la fabrication ou la maintenance d’engins spatiaux et aériens ont permis la création de nombreux emplois. C’est le 1er pôle industriel mondial pour l’aviation civile et le 1er pôle européen pour l’aérospatiale. Ces succès contribuent au dynamisme de la région et à celui des villes de Toulouse et de Bordeaux
- Bordeaux Aéroparc, un technopôle de l’Aerospace Valley
Bordeaux Aérospace est un technopôle dédié à l’aéronautique où sont implantées des grandes entreprises telles que EADS-Sogerma (construction aéronautique), Dassault (construction aéronautique et spatiale), Thales (électronique pour navigation aéronautique), Sabena (maintenance aéronautique) et Novespace (recherche spatiale).
Ce technopôle bénéficie d’une situation favorable dans la banlieue ouest de Bordeaux à proximité d’un littoral attractif et d’infrastructures de qualité qui le relient à Toulouse et Paris (autoroutes, aéroport, une future ligne à grande vitesse ou LGV Tours-Bordeaux). Son dynamisme repose sur le partenariat entre une industrie de haute technologie, des universités et des centres de recherche car Bordeaux Aéroparc est un technopôle, un espace consacré aux industries de haute technologie (informatique, télécommunications, aéronautique) et à la recherche qui associe la conception, la fabrication et la maintenance dans un système intégré, industriel et tertiaire.
- L’Aerospace Valley, un pôle de compétitivité voué à la haute technologie
L’Aerospace Valley associe les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine et constitue ainsi le 1er bassin d’emploi européen dans les secteurs de l’aéronautique, de l’espace et des systèmes embarqués avec 120 000 emplois industriels, 1 600 établissements, 8 500 chercheurs, 2 des 3 grandes écoles françaises aéronautiques et spatiale.
Même s’il est ancré dans deux métropoles du Sud-Ouest à forte tradition aéronautique que sont Bordeaux et Toulouse, il repose aussi sur la mise en réseau de pôles spécialisés dans les hautes technologies comme le technopôle Bordeaux Aérospace et sur des partenariats entre acteurs privés et publics.
En effet, un pôle de compétitivité associe sur un territoire donné des entreprises, des centres de recherche et des organismes de formation afin de « dégager des synergies autour de projets innovants conduits en commun en direction d’un ou de plusieurs marchés donnés ».
Il ne s’agit plus pour l’État de soutenir des territoires en difficulté par la politique de reconversion, mais de renforcer des territoires compétitifs grâce à la mise en réseau des pôles performants afin de résister à la concurrence et de dynamiser ainsi l’économie française.
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Le modèle agricole breton – Les espaces productifs – Etude de cas – 3ème
Etude de cas : Espace productif agricole ; le modèle agricole breton
- Comment fonctionnent les espaces agricoles en France ?
- Quelle est l’importance de la Bretagne dans la production avicole française ?
- Quels sont les acteurs intervenants dans la production agricole?
- Comment s’organise un espace à dominante agricole ?
- L’agriculture bretonne est-elle conciliable avec les objectifs du développement durable ?
- Introduction
La France est la 1ère puissance agricole européenne et le 4ème exportateur mondial de produits agricoles. Mais le nombre d’agriculteurs a fortement diminué (3% de la population active en 2010 contre 30 % en 1950), seuls les plus puissants parviennent à vraiment s’en sortir.
L’Etat et l’UE à travers la PAC ont aidé l’agriculture à se moderniser : mécanisation, utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires ce qui en fait une agriculture productiviste et intensive. Mais les conséquences sur l’environnement sont lourdes : pollution des sols et des eaux. Ainsi une agriculture plus durable cherche à se développer.
Les espaces agricoles se sont spécialisé ce qui a fait reculer la polyculture. Les principales zones agricoles sont le Bassin Parisien (céréales), l’Ouest (élevage) et les régions de cultures spécialisées (vignobles de Bordeaux, Champagne, Bourgogne…)
Mais l’agriculture s’est intégrée aux autres secteurs économiques accentuant sa dépendance : les industries agroalimentaires et les grands groupes de distribution qui revendent les productions.
La Bretagne occupe la première place des régions agricoles françaises notamment pour l’élevage : elle produit 60 % des porcs, 35 % des volailles et 20 % du lait français.
- Le modèle agricole breton
- Une agriculture intensive Evolution du nombre d’actifs agricoles par statut
L’agriculture bretonne s’est spécialisée dès les années 1960 en filières : élevage de porcs et de poulets hors-sol, élevage laitier et légumes. C’est une agriculture intensive, c’est-à-dire une agriculture à forts rendements utilisant le plus souvent la mécanisation (emploi important de machines) et les intrants chimiques (ensemble de produits apportés aux sols et aux plantes).
- Une agriculture liée aux industries agroalimentaires
L’agriculture bretonne est très intégrée à la filière industrielle avec en amont, l’industrie qui fournit les machines et les intrants, et en aval, les industries agroalimentaires ou IAA qui transforment les produits agricoles. Par exemple, une partie de la production de volailles est exportée vers le Moyen-Orient et l’Union Européenne, une autre est vendue sous forme de volaille et de chair, une autre est destinée à la transformation.
Les produits destinés à l’agriculture intensive tels que les pesticides, engrais ou le soja et le maïs destinés à nourrir les animaux sont importés. La production agricole et l’élevage intensif sont assurés par des agriculteurs indépendants ou liés par contrats à des firmes. Les produits sont destinés à l’exportation, au marché national ou aux IAA.
- Des enjeux environnementaux importants
Cette agriculture intensive rencontre de nombreuses difficultés telles que la surproduction à partir des années 1980, les catastrophes sanitaires comme la vache folle, des dégâts environnementaux comme la pollution des nappes phréatiques (réserves d’eau souterraine) et des cours d’eau ainsi que la prolifération des algues vertes due aux engrais chimiques ou aux déjections animales telles que les lisiers de porcs. Le développement des algues vertes crée des conflits d’usage avec les activités touristiques qui sont très importantes dans la région.
Le développement d’une agriculture durable permettrait de lutter contre les dégradations environnementales liées à l’agriculture intensive bretonne. En effet, l’agriculture biologique refuse toute utilisation d’intrants et privilégie la vente de produits de qualité à l’échelle locale et l’agriculture raisonnée maintient ses liens avec la grande distribution et les IAA ; elle accepte l’utilisation des intrants dans certains cas.
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