« Né en 17 à Leidenstadt » (English: « Born in ’17 in Leidenstadt ») is a 1990 song written by Jean-Jacques Goldman for his group Fredericks Goldman Jones. It was the third single from their debut album, Fredericks Goldman Jones, and was released in July 1991. It has been performed twice by Goldman alone, and also by Goldman with Carole Fredericks and Michael Jones, each with a specific verse to sing. An English version exists in which Fredericks and Jones sing in their native language.[citation needed]
Lyrics and music
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In this song, the three singers are wondering if they would have acted differently if they had been in the situation of Germans after the 1918 defeat and during the rise of Nazism (stating that the composer, Jean-Jacques Goldman, had Polish and Jewish origins and that his mother is German), or in that of Northern Irish who were into civil war, or if they would show more solidarity with blacks if they were born as being white and rich in Johannesburg, South Africa.
Therefore, the song deals with the question on the topic of the choice and the position. It ends with the wish to never have to choose a camp.
‘Leidenstadt’ is an imaginary city whose name is composed of the German words das Leiden (the suffering) and die Stadt (the city).[1] However, a town named ‘Lydenburg’ (same meaning in Afrikaans) does exist in South Africa.
According to Goldman, the song was very difficult to compose and record. The introduction, played on the piano, was inspired by Virginian artist Bruce Hornsby.[1]
The song features as the third track on the 1990 album Fredericks Goldman Jones,[2] and as the third track too on the 2000 best of Pluriel 90-96.[3] In the English-speaking countries, the song was released in a bilingual version (French / English) entitled « Born in 1917 in Leidenstadt ».
Chart performances and cover versions
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In France, the song charted for 16 weeks on the official single chart (top 50), from 6 July to 10 October 1991. It started at number 33 and reached a peak at number 11 in the eighth week. It then almost did not stop to drop on the chart and totaled nine weeks in the top 20.[4] « Né en 17 à Leidenstadt » is the fourth most successful single of the trio, behind « Nuit », « À nos actes manqués » and « 1,2,3 ».
The song was covered in 2000 by Michel Leclerc (instrumental version), and by Le Collège de l’Esterel in 2002.[1]
Track listings
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- CD single
- « Né en 17 à Leidenstadt » — 3:51
- « Tu manques » — 6:03
- 7″ single
- « Né en 17 à Leidenstadt » — 3:51
- « Tu manques » — 6:03
- Cassette
- « Né en 17 à Leidenstadt » — 3:51
- « Tu manques » — 6:03
Charts
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See also
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References
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« Né en 17 à Leidenstadt » : quel contexte ?
C’est Jean-Jacques Goldman qui a écrit et composé « Né en 1917 à Leidenstadt », une chanson qui figure dans l’album « Fredericks Goldman Jones ». Le nom « Leidenstadt » a été inventé et signifie littéralement « ville des souffrances » : c’est une ville imaginaire qui symbolise toutes les souffrances liées à la guerre.Les paroles de ce titre font référence à la défaite des Allemands lors de la Première Guerre mondiale, ainsi qu’à la montée du nazisme. Goldman se demande s’il aurait agi de la même façon que les Allemands lors de cette période de l’histoire, comme le montrent les paroles : « Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens / Si j’avais été allemand ? », « On saura jamais c’qu’on a vraiment dans nos ventres », etc. Les questions que l’on se pose sont nombreuses : quelle position aurions-nous adoptée lors de la reconstruction de l’Allemagne ? Sommes-nous capables d’exprimer notre opinion personnelle dans un tel contexte ? Doit-on choisir un camp ? Comment sommes-nous influencés par le paysage politique de notre pays ?
Un titre qui fait écho à l’histoire de Jean-Jacques Goldman
Dans « Né en 17 à Leidenstadt », Goldman, Fredericks et Jones chantent chacun un couplet qui est lié à leur propre histoire. Alors que Carole Fredericks s’interroge sur une vie à Johannesburg en pleine période d’apartheid, Jones se questionne sur un passé dans les Docklands de Belfast, en pleine lutte entre les catholiques et les protestants. Quant à Jean-Jacques Goldman, il se demande quel aurait été son rôle après la guerre s’il était né en 1917 à Leidenstadt, en Allemagne. Ces paroles font directement écho à l’histoire de cet auteur-compositeur-interprète, qui est d’origine juive polonaise. Sa mère, Ruth Ambrunn, est née à Munich, en Allemagne. C’était une résistante juive. Ayant senti une montée de l’extrémisme, les parents de Ruth avaient quitté l’Allemagne pour la France, et se sont installés à Montrouge. À travers cette chanson, Goldman explique qu’il aurait pu naître dans les ruines causées par la Première Guerre mondiale au lieu de voir le jour en 1951 à Paris. Néanmoins, la chanson se termine sur une note d’espoir. Goldman déclare ne jamais vouloir vivre un tel climat de haine et souhaiter une paix durable.
Un succès dans les charts et sur scène
« Né en 17 à Leidenstadt » a immédiatement rencontré un grand succès auprès du public. Le morceau est notamment resté seize semaines consécutives dans le Top 50. Pour l’anecdote, le titre est revenu dans les classements en 2013 puis en 2017. Une version bilingue, en français et en anglais, a également vu le jour : intitulée « Born in 17 in Leidenstadt », elle est sortie aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le titre a également été repris par Patrick Bruel lors d’un concert de charité donné au Zénith de Paris en 1995.
Né en 17 à Leidenstadt est une chanson écrite par Jean-Jacques Goldman, interprétée par Jean-Jacques Goldman, Michael Jones et Carole Fredericks, faisant partie de l’album Fredericks Goldman Jones paru en 1990.
Sur scène, elle a été interprétée deux fois par Goldman seul, et une fois par Goldman avec Carole Fredericks et Michael Jones[réf. nécessaire]. Patrick Bruel l’a également interprétée lors d’un concert de charité donné au Zénith de Paris en 1995 accompagné par la chanteuse Barbara.
Une version bilingue (français-anglais) Born in 17 in Leidenstadt a été éditée au Royaume-Uni, ainsi qu’aux États-Unis, dans laquelle Fredericks et Jones chantent dans leur langue maternelle. Cette version fait également partie du 8e CD de l’Intégrale 81-91[réf. nécessaire][1].
Contexte de la chanson
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Dans cette chanson, les trois interprètes se demandent s’ils auraient agi différemment s’ils avaient été à la place des Allemands après la défaite de la Première Guerre mondiale et pendant la montée du nazisme (en précisant que l’auteur, Jean-Jacques Goldman, est d’origine juive polonaise par son père et allemande par sa mère), ou à la place des Nord-Irlandais dans le conflit nord-irlandais (sachant également que Michael Jones est gallois), ou enfin à la place des riches blancs pendant l’apartheid en Afrique du Sud (Carole Fredericks, comme noire américaine, avait connu la ségrégation raciale aux États-Unis).
L’introduction au piano est inspirée du style de Bruce Hornsby[2] qu’il déclare beaucoup apprécier.
Dans le titre de la chanson, « Leidenstadt » évoque une ville imaginaire dont le nom est formé par les mots allemands Leiden (« souffrance »), et Stadt (« ville »).
Lydenburg, avec la même étymologie, est elle une ville existante en Afrique du Sud.
« Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens,
Si j’avais été allemand ? »
Au début de la chanson, l’auteur se demande quelle aurait été sa position pendant la reconstruction de l’Allemagne et la montée du nazisme lors des années suivant la Première Guerre mondiale. Une question sur l’influence des origines et du paysage politique dans les décisions individuelles ou sur notre propre capacité à exprimer nos opinions personnelles dans un contexte de vie ou de mort.
« Mais qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D’avoir à choisir un camp… »
La fin de la chanson ouvre une porte à l’espoir. En effet, l’auteur ne souhaite pas être confronté au même type de dilemmes évoqués précédemment, souhaitant ainsi un climat de paix durable.
Le single s’est classé durant seize semaines consécutives dans le Top 50 de à , dont une à la 11e place à la fin août de la même année[3]. Il revient brièvement dans le classement des meilleures ventes de singles en à la 186e place[3].
Notes et références
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Analyse de l’oeuvre :
On peut entendre 3 interprètes accompagnés par un piano, une batterie, une basse.
Les interprètes chantent d’abord chacun leur tour puis en trio (ensemble).
Pourquoi cette oeuvre relève-t-elle en quelque sorte de l’ « autobiographie » ?
Chaque artiste évoque un contexte en rapport avec son origine et s’interroge sur les décisions qu’il aurait prises ou le comportement qu’il aurait eu à la place de ses « opposants ».
Pourquoi peut-on dire que les artistes s’engagent dans cette chanson ?
En évoquant un à un les différents conflits, ils les dénoncent.
Comment la musique met en valeur e texte ?
Après avoir été solistes, les 3 interprètes se regroupent et unissent leurs voix : manière de
symboliser la tolérance, la paix, l’espoir…
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