Tout le monde a déjà vécu une situation dangereuse pour sa sécurité ou celle d’un proche, comme éviter de justesse un accident de la route. Dans une telle situation, une personne peut ressentir un niveau élevé d’anxiété, caractérisé par un sentiment de peur intense. Cette peur s’accompagne d’une forte réaction physique due à la sécrétion d’adrénaline, l’hormone qui permet au corps de réagir rapidement au danger. La peur et la réaction physique qui l’accompagne font partie d’un mécanisme de défense naturel qui a pour but d’assurer la survie. Ces réactions sont donc normales et disparaissent généralement quelques heures après l’événement.
Cependant, chez les personnes atteintes d’un trouble stress post-traumatique, ces réactions ne disparaissent pas complètement. La personne continue à les revivre avec la même intensité que la première fois, sous la forme de rêves ou de flash-back. Les flash-back sont des images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la personne. La personne peut aussi revivre ces réactions lorsqu’elle est exposée à une situation semblable à celle qui a causé le traumatisme.
La personne affectée peut alors tenter d’éviter les situations ou les conditions qui lui rappellent le traumatisme. Le besoin d’éviter toute situation menaçante peut entraîner des conséquences importantes sur ses activités personnelles, familiales et sociales.
Chacun a une personnalité différente. Certaines personnalités peuvent être jugées comme effrayantes pour d’autres personnes. Faites-vous partie de ceux qui impressionnent facilement, qui effraient les autres ? Si vous êtes curieux, faisons le test ! Facile. Regardez simplement l’image ci-dessous et indiquez quelle forme vous avez vue en premier. Commencez par fermer les yeux, comptez jusqu’à trois, puis regardez l’image du test de personnalité ci-dessus.
Que voyez-vous en premier ?
Une tasse à café
Si vous voyez une tasse de café en premier dans ce test de personnalité, vous êtes une personne effrayante. Si vous voyez une tasse à moitié vide, vous croirez que les gens agissent contre vous. Cependant, il n’est pas nécessaire d’être sceptique. Détendez-vous et voyez comment la vie vous récompense pour tout le bien que vous faites aux autres.
En outre, plus vous ressassez le passé, plus il vous empêche, ainsi que ceux qui vous entourent, d’évoluer. Vous détestez également le changement et ne savez jamais comment agir lorsque les choses sont sur le point de devenir incontrôlables.
Une femme
Si vous voyez une femme aux cheveux courts en premier, vous êtes généralement une personne différente des autres en raison de votre intelligence et de votre sympathie. Vous êtes généreux et n’avez aucun problème à vous faire de nouveaux amis. Ainsi, les gens vous considèrent comme un modèle, et tout le monde apprécie votre compagnie.
Vous aidez également les personnes dans le besoin sans rien attendre en retour. La famille est très importante pour vous. C’est pourquoi vous protégerez toujours vos proches.
Cependant, il n’est pas rare que vous passiez inaperçu. Vous ne manquez pas non plus de faire des faveurs pour vous faire remarquer. Il est préférable d’aider les gens sincèrement. Bien que les résultats ne promettent pas une précision à 100%, ce test peut aider à répondre à votre curiosité.
Tout le monde a déjà eu peur de quelque chose. C’est normal, car la peur est un mécanisme de défense qui a pour but d’assurer la survie de l’espèce.
Ces peurs sont généralement passagères et peu intenses. Elles n’empêchent pas la personne de fonctionner normalement.
Chez les personnes qui ont une anxiété sociale, ces peurs deviennent toutefois excessives, persistantes et envahissantes. La personne affectée peut paniquer et tenter d’éviter les situations ou les conditions qui lui rappellent l’objet de sa peur.
L’anxiété sociale fait partie de la grande famille des troubles anxieux.
L’anxiété sociale touche environ 7 % de la population.
L’anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres. La peur de parler en public ou dans une réunion et la peur de manger en public sont des exemples de l’anxiété sociale.
Le monde cinématographique a toujours su illustrer avec brio les personnalités et les faciès que l’homme redoute profondément. Jack Nicholson dans Shining, ou encore Anthony Perkins dans Psychose viennent naturellement à l’esprit. Il semblerait que certains critères soient des éléments déclencheurs de ce sentiment de terreur.
Une équipe de chercheurs de l’État de l’Illinois s’est penchée sur le sujet, tâchant de répondre à cette question : pourquoi certaines personnes nous font-elles peur ? Une enquête a été menée sur 1.341 personnes de 54 nations différentes (la culture de chacun est un facteur à prendre en compte), publiée sur le site Science Direct en mars dernier, intitulée On The Nature Of Creepiness. Cette étude reste toutefois à prendre avec des pincettes.
Le physique et le comportement, premier moteur d’effroi
L’indice qui revient tel un leitmotiv est l’aspect corporel. L’enquête révèle que pour 95% des personnes interrogées (hommes et femmes confondus), les hommes sont plus effrayants que les femmes. Parmi les nombreuses propositions des chercheurs, les cheveux gras en feraient partie. Les yeux dits « globuleux » ne mettent pas nécessairement à l’aise, tandis que le sourire peut également incommoder, particulièrement si ce dernier est considéré comme étrange, sans qu’il soit précisé ce à quoi ce terme peut faire référence.
Marina Foïs dans « Filles perdues, cheveux gras » (2002)
Crédit : NANA PRODUCTIONS/SIPA
Si vous ne souhaitez pas faire peur à votre entourage, mieux vaut ne pas avoir la peau pâle, avoir des poches sous les yeux ou encore être habillé d’une étrange manière – toujours sans précision. Les tics, tels que passer de manière incessante sa langue sur ou au coin des lèvres, n’arrangent pas non plus les choses, sans oublier le rire aux moments les plus inattendus. Impossible de ne pas avoir une pensée pour Heath Ledger, qui a visiblement tout compris avec son extraordinaire interprétation du Joker dans The Dark Night.
Choisir votre profession avec attention
Différentes professions seraient, selon l’enquête, peu rassurantes. Les chercheurs ont demandé aux volontaires de noter sur une échelle de 1 à 5 le potentiel effrayant des métiers proposés. Le grand vainqueur et sans surprise : le clown. On ne compte plus les fois où cette profession de cirque a été utilisée – principalement au cinéma – dans le but d’effrayer. Les chauffeurs de taxi (en deuxième position) ne semblent pas non plus rassurer les personnes interrogées. Les gérants de sex shop et les directeurs de pompes funèbres sont également cités.
Robert de Niro dans le rôle de Travis Bickle dans « Taxi Driver »
Crédit : ONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA
Les hobbies sont aussi capables d’hérisser le poil de certaines personnes. Ainsi, les collectionneurs de poupées, d’insectes, de reptiles ou encore de parties du corps (comme les ongles) sont catégorisés comme les personnes les plus à craindre.
L’inattendu reste le meilleur ingrédient
Franck McAndrew, qui a mené l’enquête, explique qu’être effrayé est « une réponse émotionnelle et adaptative à l’incertitude, en présence d’une menace qui nous empêche de rester vigilants pendant ces instants d’incertitude ». Autrement dit, la peur est généralement déclenchée par un élément inattendu et inconnu, ou du moins qui sort des normes sociales.
Cette étude a été encouragée par Franck Farley, professeur de psychologie à l’université Temple de Pennsylvanie. Ce dernier affirme que l’enquête mérite d’être approfondie. « Pour aller plus loin, il faudrait explorer le sentiment d’effroi à travers des critères ethniques, culturels, de diversité, de classes sociales, d’alphabétisation, de personnalité et d’autres différences de jugement », précise-t-il.
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L’épilepsie, une maladie peu connue qui fait peur
Il nous est tous arrivé au moins une fois dans notre vie d’être confrontés à une crise d’épilepsie, soit en tant que spectateur soit en tant que malade. Si ce n’est pas encore le cas, cela vous arrivera certainement un jour ou l’autre. En effet, l’épilepsie touche 600 000 personnes en France et constitue la deuxième maladie neurologique derrière la maladie d’Alzheimer. Généralement, ces épisodes peuvent être assez impressionnants car la personne qui fait une crise ne contrôle plus ses mouvements. Zoom sur les causes, les facteurs déclenchants et surtout l’impact sur le plan psychologique de l’épilepsie.
Gabriel Rafi
1)Les formes d’épilepsies
Il existe plusieurs formes d’épilepsie et généralement les plus connues sont celles associées à des convulsions. L’épilepsie se manifeste par une activité neurologique atteignant son paroxysme dans une ou plusieurs zones du cerveau, ceci entraînant la perte de contrôle des mouvements et parfois de l’état de conscience. Une crise d’épilepsie peut arriver à tout âge. Les patients respectent une courbe bimodale (en U) : les moments d’apparition les plus fréquents des crises vont être durant l’enfance (maladies génétiques, accouchement difficile…) et à partir de 65 ans à cause du vieillissement normal ou des maladies neurodégénératives. Il est possible d’observer une stabilité à l’âge adulte.
Que faire pendant et après une crise d’épilepsie ?
Généralement, la première crise d’épilepsie fait peur, elle arrive de façon soudaine et que ce soit le patient ou l’entourage, personne y est préparé.
Pendant la phase de convulsions, il faut écarter tout objet qui pourrait être dangereux pour celui qui fait la crise, protéger sa tête en mettant par exemple un coussin ou une veste sous sa tête, retirer ses lunettes et se protéger aussi soi-même en tant que témoin de la crise car celui qui fait des convulsions pourrait avoir un geste brusque et donner un coup.
Une fois que les convulsions ont cessé, il est recommandé de mettre la personne qui vient de faire une crise en position latérale de sécurité (PLS) et de s’assurer de dégager les voies respiratoires en soulevant légèrement sa tête et en ouvrant le col de sa chemise par exemple. Si vous êtes témoin de la crise, ne tentez surtout pas de mettre les doigts dans la bouche de la personne à terre, elle ne peut pas avaler sa langue et il peut être dangereux de mettre un objet ou une main dans sa bouche.
En parallèle, il faudra appeler les secours en essayant de donner un maximum d’informations au téléphone ou une fois sur place, ce qui aidera le corps médical à pouvoir poser le bon diagnostic (durée de la crise, convulsions ou pas, perte de connaissance ou pas, perte d’urine ou pas…).
La personne va être emmenée aux urgences, surtout si la crise est convulsive. Une IRM sera faite et le corps médical va investiguer le parcours, le développement et le quotidien du patient afin de déterminer les éventuels éléments déclencheurs de la crise. Cette visite aux urgences devra être suivie par une consultation chez un neurologue qui préconisera un bilan complet afin de diagnostiquer la forme de l’épilepsie et décider de la mise en route ou non d’un traitement médicamenteux. Cette première consultation chez un neurologue est essentielle et complète le diagnostic posé par un médecin urgentiste ou généraliste.
Un traitement médicamenteux pourra être suggéré pour rassurer le patient ou pour anticiper de nouvelles crises. Il faut compter au moins 3 mois pour avoir les retours sur le traitement et son dosage. Il faudra par la suite un RDV de contrôle au moins une fois par an avec un neurologue, idéalement tous les 6 mois. Après concertation avec le médecin neurologue, le patient devrait se laisser 2 ans pour voir si, avec le traitement, il y a des crises ou non. Ensuite, une diminution du traitement sera logiquement envisageable. Il n’y a pas de nécessité à vouloir changer de traitement même après plusieurs années si le patient estime avoir une bonne qualité de vie. La question d’un changement de traitement se pose généralement chez la femme qui désire avoir un enfant.
2) L’impact sur la sphère psychologique et le quotidien de la personne épileptique
Il est important de distinguer l’épilepsie nouvellement diagnostiquée de l’épilepsie pharmaco-résistante.
Qu’est-ce qui peut provoquer une crise d’épilepsie ? Ici il faudrait distinguer la cause du facteur provoquant.
La cause pourrait être une anomalie du cerveau par exemple, une anomalie génétique ou une cause très précise liée à une situation (exemple une déshydratation sévère) appelée épilepsie situationnelle.
Un facteur provoquant pourrait être un manque de sommeil chronique, un sevrage d’alcool ou une prise d’alcool importante, le stress… Une mauvaise hygiène de vie n’entraîne pas forcément une crise d’épilepsie mais quand on est épileptique, il faut avoir une bonne hygiène de vie.
Pour les épilepsies pharmaco-résistantes, il existe également la chirurgie de l’épilepsie. Pour y être recevable, il faut présenter une épilepsie partielle, une zone bien déterminée de l’épilepsie et que cette zone n’ait pas d’impacts sur les fonctions essentielles (moteur, langage…) .
Pour toutes les situations, les professionnels donnent des conseils et ils ne sont pas là pour interdire quoi que ce soit au patient. Ce sont des préconisations afin de faciliter le quotidien et qualité de vie de la personne présentant une épilepsie. Pour cela, en tant que patients, il ne faut pas hésiter à donner un maximum d’informations au professionnel qui vous suit afin d’envisager ensemble les meilleures solutions pour améliorer votre qualité de vie. Evidemment, l’âge du patient est important. Les personnes reçues en consultation n’ont pas les mêmes obligations dans la vie si ce sont des enfants, des adolescents ou des adultes donc il est important de faire part de vos inquiétudes sur la situation actuelle et prochaine au professionnel qui est amené à vous suivre.
L’épilepsie a des répercussions sur le plan psychologique. Le patient ressent un sentiment de vulnérabilité car il vit avec la crainte d’une nouvelle crise à tout moment. Il doit aussi se demander s’il doit parler de son épilepsie à ses amis, à ses collègues ou à son employeur. En fonction de la forme d’épilepsie que la personne présente, il est plus ou moins facile d’en parler aux autres. Le patient a le libre choix d’en parler à qui bon lui semble. Il est tout à fait compréhensible que le patient ne souhaite pas évoquer sa maladie, c’est quelque chose qui touche à l’intimité et il est normal de se demander s’il souhaite vraiment que tout le monde connaisse son point faible.
L’épilepsie peut aussi très vite marginaliser car certaines activités ne seront pas conseillées pour le patient comme par exemple la natation, l’escalade ou la conduite. Ce qui peut être très difficile à accepter en tant qu’adolescent ou jeune adulte. Elle peut aussi avoir un impact négatif sur les relations amoureuses, ce qui va nourrir un sentiment de manque de confiance en soi pour le patient. Dans des cas graves mais malheureusement fréquentes, le patient épileptique aura tendance à présenter une dépression plus facilement à cause des conséquences négatives sur la sphère psychologique.
Il faut rassurer la personne épileptique et son entourage. Si on le peut, il faudrait aussi sensibiliser autour de l’épilepsie les personnes avec lesquelles le patient épileptique interagit. Expliquer la maladie et surtout faire comprendre que la personne qui vit avec une épilepsie ne se résume pas qu’à son épilepsie.
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