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Première personne du pluriel

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Première personne du pluriel

Variantes

SingulierPlurielFémininpremière personne du plurielpremières personnes du pluriel

Définitions de « première personne du pluriel »

Wiktionnaire

Locution nominale – français

première personne du pluriel pʁə.mjɛʁ pɛʁ.sɔn dy ply.ʁjɛl féminin

  1. (

    Grammaire

    ) Forme indiquant la première personne et le pluriel en même temps dans un paradigme des pronoms personnels selon le référent, de la conjugaison d’un verbe selon le sujet, ou des adjectifs possessifs selon le possesseur, par exemple nous, sommes et notre en français et we, are et our en anglais.

    • Rédiger un texte à la première personne du pluriel.

Wiktionnaire – licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Étymologie de « première personne du pluriel »

Composé de première personne et de pluriel.

Wiktionnaire – licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Citations contenant le mot « première personne du pluriel »

  • Recourant à la première personne du pluriel, Marine Le Pen a également assuré être opposé à la réforme des retraites jugée « inutile, injuste et propre à semer la division ». « Le choix retraite est un choix de société », a-t-elle affirmé sur la scène du Palais des Congrès devant une salle à moitié remplie.lejdd.fr, En cédant la présidence du Rassemblement national, Marine Le Pen veut parler à « tous les Français »

  • À l’heure où il est question de l’urgence de la transition écologique, le philosophe Yves Citton a, quant à lui, récemment proposé au débat le terme d’« écologie de l’attention ». Il pose notamment les bases de celle-ci en envisageant « l’attention comme phénomène collectif et politique, à la première personne du pluriel, autrement dit d’un “nous”, pour aller à l’attention conjointe, autrement à celle d’un “tu” et enfin à l’attention individuante qui permet l’épanouissement de soi, autrement dit le “je”, par l’entrée en résonance des différents “je” qui se font écho9Yves Citton (dir.), L’Écologie de l’attention. Nouvel horizon du capitalisme ?, Paris, La Découverte, 2014. ».Fondation Jean-Jaurès, Les Français et la fatigue informationnelle. Mutations et tensions dans notre rapport à l’information – Fondation Jean-Jaurès

  • Le premier chapitre, principalement écrit à la première personne du pluriel, décrit l’itinéraire et l’état d’esprit d’une génération, pur produit de l’ascenseur social républicain d’alors et imprégnée de curiosité intellectuelle. Entre Alain et Jaurès, que Marcel Déat écoute Butte du Chapeau-Rouge –«encore un terrain vague» à l’époque –, il fait partie de cette génération précipité dans le feu du premier conflit mondial. «Français de naissance et Français par destination», il passe quatre ans au front.Slate.fr, L’histoire oubliée de Marcel Déat, socialiste devenu collabo forcené | Slate.fr

  • Yannick Jadot parle à la première personne du pluriel. Alors, rien de très étonnant, me direz-vous, et pourtant : il y a quelques mois maintenant, j’avais eu l’occasion de souligner combien le candidat écologiste avait tendance à utiliser une première personne du singulier avec redoublement d’insistante, le fameux « moi, je ». C’est donc que sa rhétorique a évolué. Il a mis en cohérence le caractère collectif du projet qu’il défend avec sa manière de s’exprimer. Yannick Jadot a présenté des mesures concrètes et souligné les nombreux désaccords qui l’opposent à Emmanuel Macron. Mais il a aussi utilisé d’autres types de mots. « Le mouvement, l’espérance, l’innovation, l’audace sont écologistes. / C’est ça le vote écologiste. Le scrutin, de la vie, du climat et de la justice sociale. /  Un projet d’humanisme, un projet d’ouverture, un projet de solidarité, bref un projet de civilisation. »Franceinfo, Yannick Jadot : la rhétorique du martèlement

  • L’autre point commun entre les deux designers tient à leur utilisation de la première personne du pluriel, à cette façon de toujours mettre l’équipe au centre de leur travail.   »Le dialogue est fondamental tout au long du procédé de création, à la fois avec mes proches, mes collaborateurs et avec les artisans : tous ont quelque chose à m’apprendre », nous explique Marco Rambaldi. “Moi, je commence toujours par la fin, par le résultat que j’ai en tête, et ensuite, je laisse beaucoup de liberté aux autres. Je veux qu’ils fassent partie du processus, pas que ce soient de simples exécutants. Comme le dit Marco, les ateliers sont absolument fondamentaux et en Italie, on ne leur rend jamais assez hommage, on préfère une image du styliste-star qui date des années 1970” ajoute Pierpaolo Piccioli.Vogue France, Rencontre exclusive avec Pierpaolo Piccioli et Marco Rambaldi | Vogue France

Combien de points fait le mot première personne du pluriel au Scrabble ?

Nombre de points du mot première personne du pluriel au scrabble : 33 points

Le récit à la première personne est une technique littéraire dans laquelle l’histoire est narrée par un ou plusieurs personnages se référant explicitement à eux-mêmes à la première personne, c’est-à-dire à un « je »; le personnage étant alors qualifié d’homodiégétique.

Le récit à la première personne se distingue de l’autobiographie, de l’autofiction et du roman autobiographique. Malgré l’usage exclusif de la première personne du singulier ou du pluriel, le récit à la première personne ne représente pas, comme dans le roman autobiographique, l’auteur dans le personnage du roman. Même lorsqu’il se présente comme une autobiographie, il en diffère dans la mesure où l’histoire ne repose pas sur le vécu de l’auteur. En d’autres mots, alors que dans l’autobiographie, l’autofiction et le roman autobiographique, le personnage principal et l’auteur/écrivain ne font qu’un, ce n’est pas le cas dans le récit à la première personne.

Cette forme narrative a connu une grande vogue au XVIIIe siècle où la majorité des romans ont appliqué cette forme englobant plusieurs genres romanesques. Le récit à la première personne se présente le plus souvent sous la forme de mémoires (Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, la Vie de Marianne, la Religieuse, les Mémoires du comte de Comminge), d’une correspondance (les Liaisons dangereuses, les Lettres persanes, Julie ou la Nouvelle Héloïse), voire de confessions ou d’un journal intime (plusieurs romans de Amin Maalouf s’appuyant sur ce procédé). Les écrivains de langue anglaise (Daniel Defoe, Samuel Richardson, Henry Fielding, Laurence Sterne, Frances Brooke) ou allemande (le Goethe des Souffrances du jeune Werther) y ont également eu recours. Le roman picaresque s’effectue aussi à la première personne.

L’intérêt du récit à la première personne est qu’il implique directement ou indirectement le narrateur dans l’histoire qu’il raconte. Un avantage de l’usage de la première personne est qu’en permettant au personnage d’exprimer ses sentiments, ses pensées et ses expériences, le lecteur est également mis à même de s’introduire dans la vie du narrateur qui se dévoile à lui. Un autre avantage du récit à la première personne est qu’il peut servir à dissimuler des informations au lecteur, en particulier celles qui sont inaccessibles au narrateur.

L’accomplissement du récit à la première personne crée une intimité confessionnelle d’une intensité telle qu’elle peut être frappante. Ce genre de récits peut se présenter sous plusieurs formes : le monologue intérieur, comme dans les Carnets du sous-sol de Dostoïevski ; le monologue dramatique, comme dans la Chute d’Albert Camus ou explicitement, comme dans les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain.

La présence du narrateur dans l’histoire l’empêchant d’avoir connaissance de tous les évènements, le roman policier est souvent effectué à la première personne, ce qui permet au lecteur de découvrir la vérité en même temps que le narrateur. Ainsi chez Agatha Christie le capitaine Hastings, faire-valoir d’Hercule Poirot, est souvent personnage homodiégétique, de même que le meurtrier de son célèbre roman Le meurtre de Roger Ackroyd.

Les narrateurs à la première personne du pluriel racontent leur histoire en disant « nous » c’est-à-dire en l’absence d’identification individuelle, le narrateur faisant partie d’un groupe agissant en tant qu’unité. Bien qu’elle soit rarement utilisée, la première personne du pluriel peut être employée efficacement, parfois comme moyen d’augmenter la concentration sur le ou les personnages principaux. Ainsi, dans Une Rose pour Emily de Faulkner (passionné par l’expérimentation, Faulkner employait des perspectives de narration peu communes ; voir, par exemple, son Chevaux mouchetés écrit à la troisième personne du pluriel), Frederik Pohl dans Man plus et, plus récemment, dans le Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides.

Les narrateurs à la première personne peuvent également être multiples, comme dans Rashōmon d’Akutagawa et le Bruit et la fureur de Faulkner où chacune des sources raconte un même évènement de différentes manières. Le narrateur à la première personne peut être le personnage principal ou un personnage proche du personnage principal (voir les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë ou Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald, tous deux relatés par un personnage mineur).

Le récit à la première personne peut tendre à un courant de conscience, comme dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Le récit tout entier peut même être présenté comme un faux document, comme un journal intime, dans lequel le narrateur fait explicitement référence au fait qu’il écrit ou raconte une histoire. Le narrateur peut être plus ou moins conscient de sa condition de narrateur de même que les raisons qui gouvernent cette situation ainsi que le public auquel il croit s’adresser sont sujettes à variations. Dans des cas extrêmes, le cadre de l’histoire présente le narrateur comme un personnage extradiégétique qui commence à raconter sa propre histoire.

La forme narrative du récit à la première personne ne répugne pas non plus à faire usage de récits enchâssés où le narrateur raconte à la première personne son histoire dont un des personnages va raconter sa propre histoire à la première personne, comme le chevalier des Grieux avec l’Homme de qualité dans Manon Lescaut ou Tervire avec Marianne dans la Vie de Marianne.

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