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De deux ans à trois ans.
L’enfant entre dans une période dite « matricide ».
durant laquelle il expérimente la différenciation des trois corps, le sien, celui de sa mère et celui de son père. Il tape, mord pour se sentir et comprend que le corps de l’autre ne lui appartient pas. Il apprend alors tous les comportements sociaux avec ses neurones miroirs (les yeux) et en imitation de l’adulte. Il faut savoir qu’à cet âge, l’enfant corporalise toutes ses expériences et que toutes ses mémoires affectives sont liées à ce qu’il ressent avec son corps.
Il jette les objets pour apprendre à se séparer des corps par les mains et mord pour comprendre les différentes actions affectives possibles avec la bouche. Il apprend la différence entre la succion, la nourriture, le baiser, la morsure et le langage.
A cet âge, une gestion de la succion, tétine ou biberon est primordiale. L’enfant doit pouvoir se séparer des objets et des personnes, entrer dans l’utilisation du langage verbal, et arrêter ce besoin de faire un transfert sur des liens de dépendance par la succion.
A cet âge, l’enfant va construire avec la tétine une figure sensorielle de sécurité totalement artificielle, ouvrant sa psyché aux souvenirs de ses dépendances et favorisant ainsi les addictions buccales futures.
Les émotions et relations qui vont avec cet âge et le «jeu possession/manque », en balance perpétuelle, représente le seul apprentissage à la séparation maternelle. Cette construction orientera toute la vie psychique de l’enfant dans sa relation à l’autre, objet inanimé ou personne.
Cet écho de satisfaction dont le petit de deux ans a besoin, et qui est normal, doit se transformer après deux ans, en écho relationnel écoutant et non compulsif.
Cette étape du « matricide », veut dire que la période symbiotique avec la mère doit être dépassée par l’enfant, pour une nouvelle étape d’individuation qui s’organisera jusqu’à l’âge de 3 ans.
Le substitut fusionnel qu’est la sucette qui maintient cette symbiose buccale entre l’enfant et la mère doit être abandonné.
L’enfant doit apprendre que SON propre état affectif à lui, ne dépend pas forcément de celui ou celle qui est en face de lui. « L’objet mère », ou père, devient une personne avec un affect qui lui est propre, une pensée qui lui est propre.
L’éprouvé de l’expérience de manque, la rythmicité, la répétition des désirs comblés et non comblés, vont engrammer dans la mémoire de l’enfant sa propre compétence a vivre le manque.
L’enfant va demander la succion pour mieux maîtriser ses turbulences émotionnelles, mais en fait ils les évite en s’accompagnant d’un morceau de maman dans la bouche et ne construit pas du tout sa compétence à la séparation et au manque. Plus tard, sa mémoire se souviendra qu’il ne peut traverser seul ses émotions et manques et il risque d’autres dépendances. C’est le moment de séparer la tétine du doudou !!!, de quitter la succion non nutritive et de ne garder qu’un bon copain : le doudou, qui l’accompagne.
Si à cet âge psychique, l’enfant garde la tétine le jour, c’est à dire autrement que pour les périodes de sommeil, il entrera dans une zone de «MANQUE D’ORGANISATION PSYCHIQUE PERSONNELLE», il y entrera par insécurité et se retrouvera dans la tyrannie et la soumission à la succion sécuritaire. Tyrannie qu’il vit souvent mal et dont il tente de sortir soit par de la violence, soit par de l’introversion ou des peurs multiples.
La succion, sucette ou pouce, va aussi empêcher le jeu. Le jeu avec l’autre, objet ou personne, est la stimulation neuronale nécessaire au transfert affectif sur autre chose que l’objet maternel.
La succion est une répétition, un refuge, un intérieur qui se passe de l’extérieur, une auto satisfaction addictive qui empêche l’enfant, à cet âge, de s’ouvrir vers sa pensée active.
Cette activité de succion non nutritive peut être gardée pour la nuit et les moments d’endormissement par exemple, mais il faut savoir que l’activité de succion à cet âge représente la régression, le déplacement du but de la pulsion de vie créative et de symbolisation, vers une pulsion de vie d’enfermement et surtout que cela engendre des conséquences dans son développement de la personnalité.
La succion va aussi empêcher l’imagination. L’inconditionnelle disponibilité de la sucette, infantilise l’enfant et il sera en carence de réflexion/action, d’imagination, de rêve et d’appropriation, son « Moi/Je » ne pourra se construire suffisamment tôt.
« Parricide », terme issu du latin parricidia (assassin d’un proche) désigne :
- L’acte d’assassiner son père, sa mère (dans ce dernier cas, on parle plus spécifiquement de matricide) ou un autre de ses ascendants, voire toute relation proche.
- L’acte d’assassiner une personne établie dans une relation comparable à celle d’un parent (par exemple, le dirigeant d’un pays).
- L’auteur de cet acte.
En philosophie, le parricide est l’acte (symbolique) fondateur de l’école athénienne « Il faut tuer Parménide »[1],[2].
À Rome, le meurtre de parents proches, ascendants, frères, sœurs, ou patron était le pire des crimes. Selon ce qu’indique Cicéron, le condamné était fouetté puis, la tête enveloppée dans un sac de cuir, il était cousu dans un sac et jeté au Tibre ou à la mer[3]. Une loi promulguée par Pompée (en 70 av. J.-C. ou en 55-52 av. J.-C.) remplaça cette peine de mort par la peine prévue par la loi Cornelia de sicariis, c’est-à-dire le bannissement[4]. Elle fut rétablie ultérieurement et avait cours sous Auguste[5]. Son rétablissement s’accompagne d’une aggravation, car des auteurs de la période impériale indiquent que l’on ajoutait dans le sac des animaux, un singe selon le satiriste Juvénal[6], un serpent selon Plutarque[7] et Sénèque[8], un coq et un chien affamé[9]. Les recueils de lois établis au Ve et VIe siècles reprennent ces indications : les serpents dans le Code théodosien[10], le coq et le chien dans le Digeste[11].
Le parricide, crime à forte charge symbolique, se situe, au XIXe siècle et XXe siècle, au sommet de la pyramide criminelle puisqu’il menace l’ordre social même : il mérite une peine exemplaire. Le parricide est donc non seulement puni de la peine de mort mais la condamnation s’accompagne d’un cérémonial particulier : le condamné a le visage couvert d’un voile noir et jusqu’en 1832 son poing est tranché avant que la guillotine n’entre en œuvre.
Le parricide est supprimé en France en tant qu’incrimination spécifique à la promulgation du Nouveau Code Pénal. On parle désormais (Code pénal (France)) de « meurtre d’un ascendant légitime ou sur les pères ou mères adoptifs », qui devient une circonstance aggravante du meurtre, puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Une pièce de Dominique Warluzel porte également ce titre. Elle est interprétée, en 2014, par Jean-Pierre Kalfon et Pierre Santini.
Dans Roberto Zucco, de Bernard Marie Koltès, l’auteur rend compte du parricide et du matricide commis par le personnage éponyme. L’histoire s’inspire du meurtrier Roberto Succo.
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Les frontières tombent. La personne saine devient malade, eux deviennent nous, la beauté afflige, la fille devient la mère et les certitudes cessent d’exister. Très intéressant pour le regard posé sur la condition féminine, la relation mère-fille et la santé mentale !
Les frontières tombent. La personne saine devient malade, eux deviennent nous, la beauté afflige, la fille devient la mère et les certitudes cessent d’exister. Très intéressant pour le regard posé sur la condition féminine, la relation mère-fille et la santé mentale !
L’amour que porte un enfant envers sa mère est particulier. Il est profond et inexplicable. Pour Katherine, il est puissant et dévastateur. Katherine Raymond connaît les ravages que peut causer la maladie mentale. Non seulement parce qu’elle est résidente en médecine psychiatrique, mais puisqu’elle a aussi été une patiente suite au suicide de sa mère. Un premier roman troublant.
L’amour que porte un enfant envers sa mère est particulier. Il est profond et inexplicable. Pour Katherine, il est puissant et dévastateur. Katherine Raymond connaît les ravages que peut causer la maladie mentale. Non seulement parce qu’elle est résidente en médecine psychiatrique, mais puisqu’elle a aussi été une patiente suite au suicide de sa mère. Un premier roman troublant.
Alors qu’elle dresse sans détour le portrait de sa mère et nous plonge dans l’intimité de sa mort, Katherine Raymond nous partage également son propre vécu en tant que résidence et patiente sur une unité psychiatrique. Les textes sont forts et prenants, nous gardant captifs et intéressés jusqu’à la dernière page. Ce roman d’auto-fiction en est un où le texte rend justice à l’intensité qu’annonce son titre.
Alors qu’elle dresse sans détour le portrait de sa mère et nous plonge dans l’intimité de sa mort, Katherine Raymond nous partage également son propre vécu en tant que résidence et patiente sur une unité psychiatrique. Les textes sont forts et prenants, nous gardant captifs et intéressés jusqu’à la dernière page. Ce roman d’auto-fiction en est un où le texte rend justice à l’intensité qu’annonce son titre.
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Tour à tour psychiatre et patiente, Katherine cherche à reconstituer le visage de sa mère. Cette mère qui s’est enlevé la vie au matin du 1er août 2014 mais qui n’en finit plus d’exister, adressant à la narratrice une chanson d’outre-tombe. En faisant alterner extraits de diagnostics et souvenirs d’une relation complexe, Matricide compose une radiographie implacable du rapport à l’image dans une société que l’image obsède, de même qu’un regard sévère sur une médecine psychiatrique plus soucieuse de faire entrer les comportements dans la norme que de remonter à la source du mal. Mais il s’agit d’abord d’un livre sur l’amour qu’une jeune femme porte à sa mère, envers et contre tout et par-delà la mort.
Tour à tour psychiatre et patiente, Katherine cherche à reconstituer le visage de sa mère. Cette mère qui s’est enlevé la vie au matin du 1er août 2014 mais qui n’en finit plus d’exister, adressant à la narratrice une chanson d’outre-tombe. En faisant alterner extraits de diagnostics et souvenirs d’une relation complexe, Matricide compose une radiographie implacable du rapport à l’image dans une société que l’image obsède, de même qu’un regard sévère sur une médecine psychiatrique plus soucieuse de faire entrer les comportements dans la norme que de remonter à la source du mal. Mais il s’agit d’abord d’un livre sur l’amour qu’une jeune femme porte à sa mère, envers et contre tout et par-delà la mort.
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