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PARIS (Reuters) – Sans aller jusqu’à se déclarer candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry a déclaré qu’elle souhaitait faire partie de la direction du PS après le congrès de novembre prochain.
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L’ancienne ministre de l’Emploi, que les sondages placent dans le trio de tête pour prendre la succession de François Hollande avec Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, a présenté à la presse sa contribution en vue du congrès – un texte dense d’une cinquantaine de pages nettement marqué à gauche.
Entourée des premiers signataires de son texte, tous issus du Nord et du Pas-de-Calais, la maire de Lille a été interrogée à de très nombreuses reprises sur son parcours à venir au sein du PS.
“La question ne se pose pas comme ça”, a-t-elle expliqué. “Ce que je souhaite c’est être dans cet exécutif resserré (…) autour du premier ou de la première secrétaire pour défendre avec force la politique, la gauche et les Français”, a déclaré l’actuelle secrétaire nationale du PS aux Affaires sociales.
“Nous sommes tous socialistes, nous avons tous les mêmes valeurs. Comme on ne le retrouve pas par du travail commun, on le trouve par des ambitions personnelles et des oppositions de personnes”, a-t-elle déploré. “Les militants en ont ras-le-bol, les Français n’en parlons pas !”
Les contributions constituent les préliminaires des congrès socialistes, des pré-programmes à destination des militants. Les dirigeants du PS rédigent ensuite, à l’automne, des “motions”, textes soumis au vote des militants qui détermineront le poids des courants internes.
“OUKASE”
Sur le fond, grâce à son programme intitulé “Une vision pour espérer, une volonté pour transformer”, Martine Aubry a revendiqué une “position centrale”, au sein du PS et de la gauche.
“Centrale, cela ne veut pas dire un centre mou ou un ventre mou”, a-t-elle fait valoir après avoir détaillé ses propositions pendant près de deux heures dans un café parisien. “Cela veut dire le coeur de nos valeurs, le socle (…) des réponses que nous devons apporter aujourd’hui aux Français”.
“Je ne mets d’oukase à personne. Tous ceux qui ont envie de refaire vraiment de la politique c’est-à-dire de proposer une vision aux Français (…) préparer une autre société plus douce, plus accueillante (…) tous ceux-là sont les bienvenus autour de la table commune”, a-t-elle insisté.
Elle pourrait donc travailler avec Laurent Fabius, Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal au sein d’une majorité au PS ?
Les deux premiers sont “des hommes d’une extrême qualité” ayant “une haute conception de la politique”, a-t-elle estimé devant les caméras. Quant à l’ancienne candidate à l’Elysée, “c’est à elle qu’il faut poser la question (…) Je ne fais pas la chasse”, a-t-elle éludé.
Avant la présentation de Martine Aubry, aux faux airs de discours de politique générale, Pierre Mauroy, ancien Premier ministre et maire de Lille, lui a apporté son “appui total”.
“Elle peut jouer un rôle majeur dans la région et au niveau national”, a-t-il assuré. “Elle est dans l’actualité brûlante du PS, bien placée dans les sondages, et s’est installée au centre du débat”, s’est-il félicité, saluant la ligne “naturellement à gauche” de sa protégée.
Laure Bretton, édité par Pascal Liétout
Mercredi 4 mai, accord entre LFI et PS mais aucune circonscription n’est accordée au PS en Franche-Comté. Après le choc du score d’Anne Hidalgo au premier tour de la présidentielle 2022 (1,7 %), vient, pour les socialistes, le temps des élections législatives… et des couleuvres à avaler. Certains disent même des boas ! Réactions de socialistes après la signature de l’accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, La France Insoumise.
Selon l’accord trouvé mercredi 4 mai : le PS obtient 70 circonscriptions sur les 577. EELV en a eu 100, et le PC 50.
Aucune circonscription n’est accordée au PS en Franche-Comté. Une seule en Bourgogne, celle de Cécile Untermaier, seule députée socialiste sortante de la grande région. Il faut dire que dans son bras de fer, LFI avait toutes les cartes en main ou presque !
À gauche, La France Insoumise et ses 22 % au premier tour de la présidentielle place Jean-Luc Mélenchon en position de force face à ses anciens amis socialistes. L’accord avec EELV a été trouvé très vite, dès lundi 2 mais très tôt. Celui avec le parti communiste, PCF a été plus long à mettre en place et a fait grincer des dents dans le parti de Fabien Roussel. Celui avec le Parti socialiste a mis beaucoup plus de temps pour voir le jour. Il provoque une véritable crise. Des ténors menacent de rendre leur carte d’adhérent comme l’ancien premier ministre Bernard Cazeneuve.
Le PS obtient 70 circonscriptions sur 577, aucune en Franche-Comté
Jean-Luc Mélenchon a été adhérent au PS de 1976 à 2008, date à laquelle il quitte le parti pour créer son propre mouvement. D’où un certain sentiment de revanche dans l’air.
Sans surprise, Myriam El Yassa, la patronne des socialistes pour le Doubs et membre de la direction nationale du PS, s’en félicite : « On peut juger que le ratio de 70 sur 577 est faible mais seuls, on perd, alors qu’ensemble, on peut en avoir (des circonscriptions) davantage… En 1936 pour le Front Populaire et pour François Mitterrand, dans les alliances, il y avait aussi des différences. J’espère que les militants suivront. » « Éviter la retraite à 65 ans et l’ultra-libéralisation » : voilà les motivations de Patrick Ayache, Vice-Président du conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté qui, lui aussi, approuve cet accord et se réjouit de voir la gauche à nouveau réunie. « Les divergences ? Il faut savoir s’adapter aux circonstances ! »
« Le PS, ça veut dire Parti soumis ! »
Certains élus socialistes « attendent pour voir » l’accord final, un peu comme au poker et ne veulent pas parler à visage découvert. Pour cet élu, prudent : « Je serais plutôt favorable à un accord, peut-être par réalisme. Des militants émettent de vraies réserves, d’autres jugent cette alliance pas acceptable… »
Ce quinquagénaire choisit lui aussi de témoigner anonymement. Militant « de 30 ans », il ne mâche pas ses mots : « PS ça veut dire Parti Soumis ! Déjà on discute nombre de circo avant les termes de l’accord. De plus, il y a des lignes jaunes à ne pas franchir, l’Europe, l’international, l’exercice du pouvoir… Je ne pense pas que l’on puisse s’affranchir des traités européens. La position de Mélenchon qui ne veut pas qu’on aide l’Ukraine me gêne. Mélenchon admire les dirigeants les plus autoritaires de la planète, ça en dit long sur sa vision de l’exercice du pouvoir… Les valeurs ne sont pas les mêmes, ni sur la laïcité, la République. Il a trop de complaisance vis-à-vis de certains communautarismes, les femmes voilées… Tout ça ne me satisfait pas du tout. Quitter le PS ? Je suis tiraillé mais ce n’est pas exclu… De toute façon, je n’irai pas me consoler chez Macron ! »
Un accord inadmissible
Encore plus catégorique, Frédéric Poncet, conseiller régional du Jura. Selon lui, « cet accord est un accord de façade pour sauver les partis (EELV, PCF et PS) ».
Il s’insurge : « Ce ne sont pas mes valeurs, mes valeurs concernant la laïcité, la République, la façon de faire de la politique…On ne parle pas de l’enjeu écologique, de la guerre avec l’Ukraine et de Poutine. «
Jeudi, un vote des militants aura lieu au Parti socialiste. Ils devront se prononcer pour ou contre cet accord entre PS et LFI.
Pour Nicolas Bodin, vice-président à Grand Besançon Métropole, aucune hésitation : « Pour moi, cet accord est inacceptable, je voterai donc contre jeudi. Aucune circonscription en Franche-Comté, une seule en Bourgogne – Franche-Comté, alors que la présidente est socialiste, mais c’est inadmissible ! »
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