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Psychologie, philosophie, réflexions sur la Vie et le Bonheur


Par Tamim KARIMBHAY – Publié le Samedi 23 Mai 2015 à 16:00


Psychologie, philosophie, réflexions sur la Vie et le BonheurPsychologie, philosophie, réflexions sur la Vie et le Bonheur

Qu’est ce que le Bonheur ?

Je vous en offre ma propre définition et ma réflexion personnelle. Pour moi, le bonheur, c’est la prise de conscience de la passion de vivre sur terre, combattre ses incertitudes sombres en allumant la flamme de l’espérance à chaque fois !

Prendre conscience de sa richesse non-matérielle, et de ce que l’on a déjà la chance d’avoir au cours de son histoire, sans envier, ni jalouser, ni piétiner qui que ce soit, en écoutant surtout et souvent la ou les seule(s) raison(s) de son propre cœur pour atteindre positivement le cœur profond de sa raison, c’est déjà un premier grand pas d’accompli vers le bonheur !

Lorsqu’un être humain, arrive après avoir étudié et réfléchi sur sa propre histoire, à transformer chaque moment de douleur intense en force motrice, chaque échec en leçon de vie, chaque onde négative en énergie régénératrice, chaque défaite en force intérieure combattante, chaque peur en espoir, chaque manque de confiance en soi en défi et combat lancé à la vie, alors, il peut se dire que dans sa révolution de conscience, dans sa trajectoire de vie, il a compris ce que signifie le bonheur d’être en vie sur terre, tout en sachant savourer profondément chaque seconde qui s’écoule de celle-ci, car elle est justement, irréversible et éphémère. Il pourra dès lors, lui donner un ou plusieurs sens, et il aura enfin fondé sa propre manière d’être heureux sur terre sans se plaindre ! Il aura alors appris à relativiser les moments difficiles de son histoire en se disant que d’autres sur la terre connaissent des pires moments de souffrance ! Il aura compris ce que c’est relativiser les événements les plus durs, et il aura appris à se réjouir de chaque seconde de sa vie ! Cette seule prise de conscience est un grand pas vers son bonheur !

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Si nous, en tant que simple humain mortel, nous arrivons à prendre davantage conscience de la fragilité de la vie, et donc de la fin biologique et des limites temporelles de chaque chose, alors nous pourrons vivre notre vie à fond, lui donner un ou des sens profonds, et vivre nos rêves petits ou grands, jusqu’au bout, avec pour guide unique, notre cœur ! Cela nous permet de faire la valeur de la vie tout simplement car elle est précieuse cette vie sur terre ! Et il est précieux ce souffle de vie que nous avons tous eu dès l’instant où notre cœur s’est mis à battre dans le ventre de notre mère ! Et nous devons vivre notre existence dignement, modeler ou façonner notre destinée, toujours dans l’espérance, car nos espoirs sont les plus grandes forces invisibles qui combattent nos peurs et nos angoisses !

Dans le monde, si chacun faisait ce travail sur lui, si chacun faisait ce travail en profondeur sur lui-même, si chacun faisait ce voyage à l’intérieur de lui-même, si chacun apprenait ce que signifie le respect et l’amour de l’humanité, il y aurait certainement moins ou pas de guerres de religion(s), ni civiles, inutiles ni jalousies maladives chroniques entre des frères humains ! Malheureusement, ce n’est qu’un rêve !

Par ailleurs, dans le monde du XXIème siècle, marqué malheureusement par l’individualisme et le règne de l’argent roi, exprimer ses joies devient symbole de vantardise et attise les jalousies, alors qu’exprimer ses peines, devient symbole de faiblesse et rassure tout un chacun autour, qu’il soit ami ou membre de la famille.

En effet, dans le monde du XXIème siècle, celui ou celle qui exprime ses joies intensément – en pensant pouvoir les partager avec les personnes qu’il croit apprécier – est, vite mal vu par les autres, car il ou elle est perçu(e) comme un(e) vantard(e), alors qu’il ou elle est simple-ment différent(e). Cette attitude rend, malheureusement, jalouses et envieuses de nombreuses personnes, qui n’essayent pas de trouver leur propre chemin du bonheur, et qui regardent sciemment ou inconsciemment davantage dans les assiettes des autres !

Celui ou celle qui exprime, ses peines et ses émotions est percu(e), quant a lui ou elle, comme étant un(e) faible par les autres, alors qu’il ou elle ne fait qu’exprimer ce qu’il peut y avoir de profondément humain et de moins animal en lui ou en elle. Cette attitude rassure les gens qui sont imprégnés d’un complexe d’infériorité, et qui se complaisent presque inconsciemment dans le malheur des autres…

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Aujourd’hui sur terre, nous sommes plus de 6 milliards d’humains. chacun d’entre nous n’a choisi ni sa fa-mille, ni son nom, ni son prénom, ni son sang, ni ses racines, ni sa culture, ni sa couleur de peau, ni sa langue maternelle, ni son lieu de naissance, et souvent, pas le pays où il passe son enfance, mais chacun d’entre nous doit affronter la vie, et écrire si possible sciemment ou d’une manière aléatoire, sa propre destinée, sa propre histoire et créer sa propre version et sens du bonheur, en essayant d’écrire sa propre trajectoire de vie !

Ah ! Cette humanité soit disant douée de raison, quand comprendra-t-elle enfin, que tout bonheur est relatif ? Et quand apprendra-t-elle enfin à juger les gens en fonction de leur point de départ fixe et non de leur point d’arrivée variable ?

Ah ! Cette humanité, terre de contrastes ! Ceux qui vivent dans la misère totale, dans la rue ou dans des bidon-villes, ceux qui triment pour manger vous sourient chaleureusement et vous ré-chauffent le cœur en vous offrant le meilleur d’eux-mêmes, alors que ceux qui vivent bien, qui ont le ventre plein, pas-sent leur temps à se plaindre pour un oui ou pour un non, en montrant leur gueule de bois teintée d’asthénie hâtive et parfois bien matinale !

extraits du roman « Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire. »

Pour qu’écrire, se questionner, avoir l’esprit critique et le doute méthodique, le goût de transmettre et enseigner restent toujours des plaisirs partagés pour nous tous !

Article rédigé par Tamim KARIMBHAY professeur, historien et romancier auteur d’une monographie culturelle et historique d’un espace culturel et touristique insulaire dans l’océan Indien et le canal du Mozambique : Nosy-Bé : Âme malgache, Cœur français et du roman autobiographique et géopolitique : un hypertexte polyvalent et visionnaire : Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire à contre courant.
 


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Préambule

Chapitre 1 : La mort en France

Le regard de la société
 L’esquive de la mort
 Le sentiment d’abandon
 « La mort sociale »
 « La bonne mort comme un droit à conquérir »

La parole des Français
 Au travers des débats publics
 Au travers des auditions
 Au travers des déplacements
 Au travers des sondages
 Au travers des courriers, personnes et associations

Des réponses inadaptées
 Les institutions
 Les questions économiques

Chapitre 2 : La médecine désarmée

La culture médicale curative
 Une médecine qui ne prête plus attention à la parole
 Une prise en compte de la douleur encore aléatoire
 Difficulté du passage d’une médecine curative à une médecine palliative.

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La culture médicale palliative
 La disponibilité des structures de soins palliatifs en France
 La vocation des soins palliatifs
 L’accueil en soins palliatifs
 La « culture palliative »

Les pharmaciens

L’insuffisante formation et l’impossible partage des compétences

Chapitre 3 : Les conséquences de ces réponses inadaptées sur les lieux de fin de vie

L’hôpital
 La culture hospitalière de plus en plus spécialisée exclut la mort de ses préoccupations
 La mort à l’hôpital vue comme un échec

Les EHPAD

Le domicile
 La mort à domicile
 Les soins palliatifs à domicile

Chapitre 4 : La loi Leonetti : un chemin mal connu et mal pratiqué et qui répond pourtant à la majorité des situations

Le débat

La sédation en phase terminale pour détresse

Le double effet

Les directives anticipées

L’obstination déraisonnable

La limitation et l’arrêt des thérapeutiques actives

Le rapport du médecin à la loi

Les questions posées par l’entourage familial et la personne de confiance

La loi Leonetti confrontée à quelques situations emblématiques

Chapitre 5 : Les questions récurrentes au moment de la fin : de vie

La place du sujet habituellement réduite au consentement : éclairé

Le deuil, l’accompagnement, la place des proches

La situation particulière du nouveau-né

La demande d’euthanasie directe ou par suicide assisté
 Le droit français et l’assistance au suicide : l’assistance au suicide peut-elle être considérée comme une provocation ?
 La jurisprudence française et les procès pour euthanasie
 Avantages et inconvénients d’une ouverture sur l’euthanasie et le suicide assisté
 L’identification avec l’IVG et la peine de mort ?

Chapitre 6 : Les réponses des expériences étrangères

La Suisse

La Belgique

Les Pays-Bas

L’Oregon

D’autres pays travaillent sur cette question de la fin de vie

L’enseignement que l’on peut en tirer

Quelques expressions entendues lors des débats publics

Chapitre 7 : Les dangers évoqués d’un immobilisme et d’un changement

Les dangers d’un immobilisme

Sur le plan médical

Sur le plan sociétal

Les raisons invoquées d’une légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté

Les risques évoqués d’une légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté

Que peut-on retenir ?

Proposition d’une solution à la française

Conclusion

Annexes
 Annexe 1 : Auditions, débats et déplacements
 Annexe 2 : Synthèse des débats
 Annexe 3 : Loi no 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite « Loi Leonetti »
 Annexe 4 : Fiches de l’Igas

 

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