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Sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur

blâmer and « to blame » are false friends here.

Figaro’s (and Le Figaro‘s) usage of blâmer refers to expressing serious criticisms, highlighting shortcomings, making an unfavorable analysis, and generally passing negative judgement. It’s true that « to blame » can mean « to find fault with, » (which is weaker than blâmer)… but we generally need to state the direct object in English when this is the desired meaning, and yet the object of reproach is not mentioned in the French sentence. Furthermore, there is a distinct risk of misunderstanding because the primary and most common sense of English « to blame » is about attribution of responsibility (for a failure, problem, mistake, etc.), which is not the meaning of blâmer.

So all in all, I really think we would better translate this blâmer with « to criticize. »

:)

I don’t usually allow myself to revive old threads, but I feel this one merits clarification. I don’t have a copy of a standard « Marriage of Figaro » English translation at hand, so I cannot cross-check… but it seems to meand « to blame » are false friends here.Figaro’s (and’s) usage ofrefers to expressing serious criticisms, highlighting shortcomings, making an unfavorable analysis, and generally passing negative judgement. It’s true that « to blame » can mean « to find fault with, » (which is weaker than)… but we generally need to state the direct object in English when this is the desired meaning, and yet the object of reproach is not mentioned in the French sentence. Furthermore, there is a distinct risk of misunderstanding because the primary and most common sense of English « to blame » is about attribution of responsibility (for a failure, problem, mistake, etc.), which is not the meaning ofSo all in all, I really think we would better translate thiswith « to criticize. »

L’éloge perd son sens si notre interlocuteur n’est pas libre de nous blâmer. En effet, cette liberté est le gage de sa franchise et donc de la véracité de l’éloge. L’association de l’adjectif « flatteur » au nom « éloge » constitue un pléonasme. L’utilisation de cette figure de style souligne ici la dichotomie entre la forme du discours et son impact : l’éloge est toujours flatteur dans les termes mais si il est contraint, son honnêteté est compromise, on n’y croit plus. L’éloge est donc privé de son effet, il ne flatte plus. En revanche, si l’éloge est libre, si la personne qui l’énonce a la liberté de proférer son contraire, on y croit plus volontairement.

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« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » (Sin libertad de censura de nada vale el elogio halagüeño). Lema del diario liberal francés Le Figaro. La cita proviene de la famosa comedia « Las bodas de Fígaro » (1785), de Pierre-Augustin de Beaumarchais, obra que da nombre al periódico. El yate, anclado en el puerto de Vigo (Galicia, España) forma parte de la regata « La Solitaire du Figaro » que organiza ese diario.

 

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » (Without freedom of censorship of nothing it costs the pleasing praise). Motto of the liberal french diary Le Figaro. The appointment comes from the famous comedy « The Marriage of Figaro » (1785), of Pierre-Augustin de Beaumarchais, work that gives name to the newspaper. The yacht, anchored in the port of Vigo (Galicia, Spain), forms a part of the ditch « The Solitaire du Figaro » that organizes this diary.

 

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ». Devise du journal libéral français Le Figaro. Le rendez-vous provient de la comédie fameuse « Le Mariage de Figaro » (1785), de Pierre-Augustin de Beaumarchais, l’oeuvre qui donne un nom au journal. L’yacht, ancré dans le port de Vigo (la Galice, l’Espagne) une forme part de la régate « Solitaire du Figaro » qui organise ce journal.

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Citation célèbre: « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. », Acte V, scène 3, Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, 1784.

Cette citation est tirée du fameux monologue de Figaro à la fin de la pièce dans lequel il se plaint de sa condition, car il croit sa future femme ,Suzanne, perdue au profit du comte Almaviva, son maître . Dans ce monologue, il critique la noblesse, les privilèges de naissance, ainsi que la censure.

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Cette citation a été reprise comme devise par le quotidien français Le Figaro, dont le nom fait d’ailleurs aussi référence au héros de Beaumarchais pour son impertinence. Ce rattachement au personnage de Figaro et à Beaumarchais devaient attester ,à la création du journal au XIX ème siècle, de la qualité des informations fournies, de l’impartialité des journalistes et surtout de leur indépendance par rapport au pouvoir, aux puissants.

Ainsi, ce parallélisme lie le blâme et l’éloge. L’éloge ne vaut rien par lui-même s’il est commandé, contraint ou courtisan. La valeur de l’éloge se situe dans la liberté accordée à celui qui le prononce. S’il est libre de blâmer, de critiquer, de choisir les défauts plutôt que les qualités, alors quand il complimente, sa sincérité donne de la valeur à l’éloge. C’est parce que le blâme est possible que le véritable éloge existe. Sans possibilité de critiquer durement, sous la censure, un éloge ne vaut rien, puisqu’on ne peut connaître sa sincérité, son honnêteté. Cette citation constitue évidemment une défense de la liberté de pensée, d’opinion, de la presse et d’écriture, et une dénonciation de la censure, dont Beaumarchais fut lui-même victime pour Le Mariage de Figaro entre 1781 et 1784.

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Société

Le billet d’humeur de Mohamed Aït-Aarab : « Je ne suis pas JIR, MAIS…, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »


Les éditoriaux de M. Tillier m’irritent parfois, m’agacent de temps à autre, me donnent à réfléchir toujours. Je regrette quelquefois qu’il prenne régulièrement pour cibles les mêmes personnes et oublient, dans sa dénonciation, certains individus dont l’action nuit gravement à la santé de La Réunion.

Par Mohamed Aït-Aarab – Publié le Mercredi 5 Octobre 2022 à 11:29


Le billet d'humeur de Mohamed Aït-Aarab : "Je ne suis pas JIR, MAIS…, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur"Le billet d'humeur de Mohamed Aït-Aarab : "Je ne suis pas JIR, MAIS…, sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur"

Mais il est inconcevable, inimaginable, hallucinant de vouloir empêcher un journaliste de s’exprimer. Simplement parce que ses propos déplaisent.

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Si une citoyenne ou un citoyen français estiment être diffamés ou injustement mis en cause, la justice est là pour dire le droit.
Mais PERSONNE ne peut s’ériger en censeur et décider seul de ce qui peut être lu par le bon peuple. Ou alors c’est que nous vivons dans la Corée du Nord de Kim Jong Un, la Russie de Poutine.


Depuis le 29 juillet 1881 et la loi sur la liberté de la presse, « l’imprimerie et la librairie sont libres » (article 1). Autrement dit, nul ne peut porter atteinte à la liberté d’expression  des journalistes. Et comme la loi est bien faite, le chapitre IV traite «  des crimes et délits commis par la voie de la presse ou par tout autre moyen de publication » (articles 23 à 41-1).

Il est bon de ne pas être d’accord avec son interlocuteur. La controverse, le débat, le face à face, font vivre la démocratie, dès l’instant où les bornes juridiques existent, où la loi protège les uns des abus possibles des autres. La censure, quelle que soit la forme qu’elle prenne, est un retour à l’ancien régime où censure religieuse et censure royale s’exerçaient sans autre règle que le bon plaisir des puissants.

L’écrivain Beaumarchais qui avait dormi nombre de fois en prison pour des écrits jugés subversifs faisait dire à l’un de ses personnages :  « Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »

Et puisque nous sommes à l’époque des Lumières (que nous devrions peut-être rallumer aujourd’hui, pour le plus grand bien de notre époque), gardons en mémoire cette phrase qui traîne sur tous les sites internet de citations, mais que Voltaire n’a jamais écrite : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
La démocratie, la liberté d’expression et la respublica sont à ce prix.


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