C’est votre premier emploi, vous venez à peine de quitter les bancs d’école. Votre crédibilité auprès de votre patron et de vos nouveaux collègues est à bâtir. Conseils pour vous construire une bonne fondation!
Vous avez été embauchée. Vos employeurs connaissent votre tout petit parcours. Il va de soi que leurs attentes ne sont pas les mêmes pour vous que pour quelqu’un de très expérimenté. Alors, respirez et prenez la place qui vous revient. Toutefois, soyez prudente dans votre façon de communiquer. Certaines paroles pourraient vous faire paraître moins compétente que vous ne l’êtes en réalité.
Secrétaire-inc vient à votre rescousse. L’équipe a déniché, sur le site The Muse, 9 phrases à proscrire de votre vocabulaire.
« Je ne sais pas »
Personne n’a de réponse à tout. Mais éliminez cette phrase. Répondre à des collègues un simple « je ne sais pas » suivi d’un silence ne donnera certainement pas une image compétente de vous. Surtout si vous laissez celui qui l’a posée dans l’embarras de devoir trouver sa réponse lui-même. Soyez proactive et répondez que vous lui reviendrez avec la réponse sous peu.
« Je dois demander à mon patron »
Peu importe où vous en êtes dans votre carrière, certaines décisions doivent être prises à un niveau supérieur. Même le PDG doit obtenir l’aval de son conseil d’administration avant de prendre certaines décisions. Privilégiez des formulations telles que : « Votre proposition est intéressante. Je vais en discuter avec mon équipe avant de me prononcer et je vous reviens là-dessus. »
« Est-ce que c’est correct? »
Lorsque vous devez obtenir l’approbation de votre patron, n’utilisez pas cette phrase qui donne l’impression que vous n’avez aucune idée si ce que vous présentez est bon. Cela vous fera perdre de la crédibilité. Optez plutôt pour : « Confirmez-moi svp d’ici vendredi si je dois procéder. »
« Vraiment », « trop », « tellement », « genre »…
Ce sont des communications professionnelles. Éliminez le langage familier dès que vous franchissez la porte du bureau, vous gagnerez en crédibilité. Rapidement, quelle formulation de phrases vous semble la plus professionnelle entre les deux suivantes : « Je suis vraiment impatiente de vous rencontrer, mais je suis trop occupée cette semaine. Est-ce que l’on peut remettre à la semaine prochaine, genre, où je serai tellement plus disponible? » Ou « Je suis impatiente de vous rencontrer, mais je suis occupée cette semaine. Est-ce que l’on peut remettre à la semaine prochaine; je serai plus disponible? »
« Allô, c’est Charlotte »
On ne se présente pas par son prénom uniquement dans un bureau où la quantité d’employés ne permettra pas à votre interlocuteur de vous identifier rapidement. « Charlotte Champagne, de la comptabilité » est nettement plus précis.
« Je » et « moi »
Des psychologues de l’Université du Texas ont découvert que, en abolissant la première personne du singulier, les professionnels augmentaient leur pouvoir et leur confiance.
Analysez ces deux phrases :
« J’aimerais vous rencontrer la semaine prochaine. Je suis très intéressée par votre travail et j’aimerais avoir un entretien avec vous.»
« Seriez-vous disponible pour un rendez-vous la semaine prochaine? Ce serait agréable de vous rencontrer pour en connaître un peu plus sur votre travail. »
« Je suis disponible au moment qu’il vous conviendra »
Vraiment? Donc, un rendez-vous à 5h30 mardi matin vous convient? Même si vous étiez réellement disponible, vous donneriez mauvaise impression. Essayez plutôt cette phrase: « Nous pourrions nous rencontrer mardi ou mercredi après-midi, mais je pourrais m’adapter à votre horaire. »
« J’espère que vous me répondrez bientôt »
Ne terminez jamais vos courriels avec des espoirs et des prières. Projetez de la confiance : « J’attends de vos nouvelles » ou « Au plaisir de vous rencontrer ».
À lire aussi: 7 trucs pour bien commencer votre premier emploi
Quand êtes-vous disponible ? Voilà une question qui fait partie des classiques de l’entretien. Elle peut sembler anodine au premier abord, mais quand on y réfléchit, elle ne l’est pas tant que ça…
Certains recruteurs posent cette question systématiquement. C’est notamment le cas des départements ressources humaines, qui fonctionnent avec une grille de questions. Elle fait partie de la liste, donc le recruteur la pose…
Quand vous êtes en face d’un opérationnel qui n’est pas spécialisé dans le recrutement, cette question a une tournure positive.
En effet, ce genre de personne ne suit en général pas une grille de questions aussi stricte. S’il vous pose cette question, c’est donc qu’il a un intérêt. Vous n’êtes pas encore éliminé.
Quand quelqu’un ne veut pas vous recruter, il ne se projette pas dans l’avenir. Il n’est pas en train de se demander quand et comment vous pourriez intégrer ses équipes. Il se fiche donc complètement de quand vous êtes disponible ! Du coup, prenez cette question comme positive, vous êtes sur la bonne voie.
Si vous êtes en recherche d’emploi, il n’y a pas à hésiter sur la réponse : réitérez votre motivation et votre intérêt pour rejoindre la société dès que possible.
Cependant, un problème peut se poser dans un cas précis : vous êtes déjà en poste dans une entreprise, et vous passez un entretien dans une autre… Vous aurez probablement une période de préavis à négocier à un moment donné.
En général, les candidats hésitent entre deux possibilités.
C’est peut-être votre cas. Vous vous dites peut-être :
- Est-ce que je dois répondre que je suis disponible tout de suite ou rapidement, mais dans ce cas, il va falloir que je négocie avec mon employeur actuel ?
- Est-ce que je réponds que j’ai un préavis, mais dans ce cas la société va peut-être proposer le poste à quelqu’un d’autre ?
Que répondre à la question « Quand êtes-vous disponible ? » lorsqu’on est déjà en poste ?
La solution qui fonctionne le mieux est :
De répondre par la franchise sur la durée de votre préavis. Si vous avez trois mois de préavis, il n’est pas surprenant de demander trois mois et demi, ce qui comprend le temps d’annoncer à votre employeur, puis de faire valider par les ressources humaines, de poser une question pour connaître le délai de l’employeur.
En fait il y a deux cas de figure possibles : la société qui vous recrute a du temps devant elle, ou pas.
Par exemple, quand la personne précédente vient de donner sa démission, et doit effectuer son en préavis de départ, ou bien quand il s’agit d’une création de poste, soit la société est pressée par le temps et doit recruter tout de suite.
- Dans le premier cas, un délai de trois mois n’est pas incohérent. Un chef d’entreprise m’a un jour fait cette remarque « Quand j’embauche quelqu’un, j’espère le garder au moins trois ou quatre ans. Je préfère attendre deux mois de plus que prévu et embaucher la bonne personne, plutôt que me précipiter et recruter quelqu’un dont je vais devoir me séparer dans six mois. »
C’est quelque chose de très important à avoir en tête. Si après 4 entretiens, vous avez été retenu, l’entreprise a déjà investi du temps sur votre candidature. Elle sera plus encline à attendre quelques semaines ou mois si le recruteur estime que vous êtes la personne de la situation.
- Dans le deuxième cas, il est intéressant de clarifier pourquoi le besoin de recrutement est aussi urgent. Est-ce que vous n’allez pas dans un poste piège ? Est-ce que la société a des pratiques de recrutement et de gestion du personnel qui font qu’elle a un turnover très élevé ? Peut-être qu’elle n’en a rien à faire, car le nombre de candidats potentiels est suffisamment important pour que la société n’ait pas besoin de se préoccuper de la gestion des carrières.
Obtenez une proposition ferme d’embauche avant de changer de poste. Si vous êtes en poste, il est capital d’avoir une proposition écrite. Parfois, la société veut absolument vous recruter et vous fait miroiter un poste intéressant en entretien. Quand vient le moment de contractualiser la description du poste et sa rémunération par écrit, il peut y avoir une différence.
Pour cela, vous pouvez conclure l’entretien par « Dès lors que vous m’aurez fait une proposition ferme, je pourrai envisager d’évoquer la question avec mon employeur actuel. »
Quand le poste est intéressant, il peut être tentant de répondre que vous pouvez négocier votre délai de préavis avec votre employeur actuel. Le problème avec cette solution, c’est qu’elle est risquée pour vous. En effet, vous prenez un risque si vous parlez de départ à votre employeur actuel et qu’il ne s’y attend pas.
C’est le cas si vous n’avez pas fait savoir que vous étiez en recherche de mobilité et que l’employeur n’a pas pu vous proposer une évolution par exemple. Dans ce cas, vous grillez une partie de vos cartes, en tout cas celle concernant une possible évolution et/ou augmentation de salaire.
L’employeur va peut-être essayer de vous garder en vous faisant une contre-proposition, car il a besoin de temps pour se retourner. Cependant, vous pouvez vous asseoir sur la prochaine augmentation, et vous ne serez plus le premier sur la liste quand un poste intéressant s’ouvrira.
C’est pourquoi il est capital de n’annoncer un changement qu’en étant sûr de la définition du prochain poste. Rien de tel qu’un écrit pour cela !
À vous de voir quel niveau de risque vous êtes prêt à prendre !
Vous souhaitez changer de vie, de métier, suivre une nouvelle formation ? Faites votre choix parmi les 4500 offres d’emploi en ligne sur Moovijob et les offres de formation continue au Luxembourg.
Soyez le premier a laisser un commentaire