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Strophe de 1 vers

Nombre
de versNom de la stropheRemarque 1 vers le monostiche très rare ; la page Wiki > Monostique est intéressante 2 vers le DISTIQUE exemple : La Loreley (de Guillaume Apollinaire)

Exemples : 16 poèmes !

3 vers le TERCET La plupart des tercets se trouvent dans des sonnets ; rares sont les poèmes dont les strophes ne sont que des tercets, c’est pourtant le cas de La fileuse (de Paul Valéry).

Exemples : 25 poèmes !

4 versle QUATRAIN C’est la strophe la plus fréquente en poésie !

Exemples : 469 poèmes !

5 vers le quintil exemple : Nevermore (de Paul Verlaine), structure des rimes : ABBAA

Exemples : 28 poèmes !

7 vers le SEPTAIN Attention – tout comme dans le mot « sept » – on ne prononce pas le « P » de « septain » !
exemple : La vérandah (de Leconte de Lisle)

Exemples : 6 poèmes !

8 vers le HUITAIN exemple : un célèbre « acrostiche coquin » d’Alfred de Musset pour George Sand (en rimes suivies)

Exemples : 21 poèmes !

10 vers le DIZAIN exemple : La ballade des pendus (de François Villon), structure des rimes : ABABBCCDCD

Exemples : 8 poèmes !

12 vers le DOUZAIN rare ; exemple : Premier Janvier (de Victor Hugo), sans oublier la célèbre « Invitation au voyage » de Charles Baudelaire.

Exemples : 5 poèmes !

13 vers le « treizain » très rare ; exemple : Treizain (de Mellin de SAINT-GELAIS, poète de la Renaissance) Notons la structure des rimes : AABAABBCCDCCD 14 vers le « quatorzain » rarissime ; ne pas confondre avec le sonnet (2 quatrains + 2 tercets = 14 vers !)

Une strophe est un ensemble de vers pouvant comporter une disposition particulière de rimes, formant avec d’autres un poème, des lignes blanches les individualisant. Dans des éditions anciennes, les strophes pouvait n’être repérables que par sa cohérence interne (par exemple par la ponctuation ou la disposition rimique).

Une strophe peut être assimilée au paragraphe d’un poème isolé typographiquement.

En fonction du nombre de vers, on peut nommer les strophes :

  • monostique ou monostiche pour un vers ;
  • distique pour deux vers ;
  • tercet pour trois vers ;
  • quatrain pour quatre vers ;
  • quintil pour cinq vers ;
  • sizain pour six vers ;
  • septain pour sept vers ;
  • huitain pour huit vers ;
  • neuvain pour neuf vers ;
  • dizain pour dix vers ;
  • onzain pour onze vers ;
  • douzain pour douze vers ;
  • treizain pour treize vers ;
  • quatorzain pour quatorze vers.
READ  Primitive sin^2

Au-delà de quatorze vers, les strophes n’ont pas de noms particuliers.

  • une strophe carrée (autant de vers que de syllabes dans chaque vers, par exemple un quatrain de vers de 4 syllabes) ;
  • une strophe horizontale (un nombre de vers inférieur au nombre de syllabes de chaque vers) ou verticale (l’inverse) ;
  • une strophe isométrique (le même nombre de syllabes pour tous les vers) ou hétérométrique (l’inverse)
  • une strophe royale;
  • une strophe sapphique.

D’autres jeux formels sont possibles. Par exemple, le poète s’impose l’ajout d’une syllabe supplémentaire à chaque nouveau vers ou nouvelle strophe, formant un poème en expansion pyramidale, comme le Poème élastique de Carl Norac ou Les Djinns de Victor Hugo.

Une laisse est une unité sémantique et musicale, surtout employée dans la littérature médiévale, pour ne pas employer le terme de strophe. Elle n’a aucune forme déterminée et n’est caractérisée que par l’assonance de ses vers.

Notes et références

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Dernière mod­i­fi­ca­tion le 5 novem­bre 2022 par La Com­pag­nie Littéraire

Amis auteurs, notre mai­son d’édi­tion vous des­tine cette leçon d’écri­t­ure ! Un bon auteur doit savoir jon­gler et manier les mots. Lais­sez-vous ten­ter par ce petit coach­ing d’écri­t­ure littéraire !

Au pro­gramme de cette pre­mière leçon d’écri­t­ure con­sacrée à la poésie, décou­vrez les bases de la poésie. À vos plumes !

(Poésie) Leçon d’écriture 1 : strophes, vers et rimes

Les strophes (stances)

stro­phe : n.f. Groupe de vers for­mant une unité et s’ordonnant de manière à présen­ter une cor­re­spon­dance métrique avec un ou plusieurs groupes semblables.

Les strophes les plus usitées sont :

  • Un ter­cet : Un ter­cet est une stro­phe de 3 vers.
  • Un qua­train : Un qua­train est une stro­phe de 4 vers.
  • Un son­net (forme de poème) se com­pose de deux qua­trains et deux ter­cets, comme dans l’ex­em­ple suivant :

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos nais­sances latentes :
A, noir corset velu des mouch­es écla­tantes
Qui bombi­nent autour des puan­teurs cruelles,

Golfes d’ombre ; E, can­deurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glac­i­ers fiers, rois blancs, fris­sons d’ombelles ;
I, pour­pres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivress­es pénitentes ;

U, cycles, vibre­ments divins des mers viri­des,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Cla­iron plein des strideurs étranges,
Silences tra­ver­sés des Mon­des et des Anges :
— O l’Oméga, ray­on vio­let de Ses Yeux !

Voyelles, Arthur Rimbaud.

D’autres formes de strophes 

  • Un dis­tique : Un dis­tique est une stro­phe de 2 vers.
  • Un quin­til : Un quin­til est une stro­phe de 5 vers.
  • Un sizain : Un sizain est une stro­phe de 6 vers.
  • Un huitain : Un huitain est une stro­phe de 8 vers.
  • Un dizain : Un dizain est une stro­phe de 10 vers.
  • Un douzain : Un douzain est une stro­phe de 12 vers.

Pour en savoir plus sur les règles de ver­si­fi­ca­tion française, nous vous invi­tons à vous pro­cur­er cet ouvrage. 

Les vers

Pour en savoir plus sur les règles de ver­si­fi­ca­tion française, nous vous invi­tons à vous pro­cur­er cet ouvrage.

vers : n.m. Assem­blage de mots, mesurés selon cer­taines règles (coupe, rime, etc.), ryth­més d’après : 

  • la quan­tité des syl­labes, comme chez les Grecs et les Latins (vers métriques), ou encore comme en France (vers syl­labiques),

  • l’ac­cen­tu­a­tion comme chez les Anglais et les Alle­mands (vers ryth­miques).

Vers libre (ou libéré) : Un vers libre est un vers de dif­férentes mesures et où les rythmes sont mêlés.

Vers faux : Un vers faux est un vers qui n’est pas écrit selon la règle de la prosodie.

Vers blanc : Un vers blanc est un vers syl­labique sans rime.

Les différents mètres :

pied : n.m. Syn­onyme de syllabe.

  • L’hexa­s­yl­labe est un vers for­mé de 6 pieds.

  • L’octo­syl­labe est un vers for­mé de 8 pieds.
  • Le déca­syl­labe est un vers for­mé de 10 pieds.
  • L’alexan­drin est un vers for­mé de 12 pieds.

antique-629862_1920antique-629862_1920

Les rimes

rime : n.m. Retour, à la fin de deux ou plusieurs vers, de la même con­so­nance de la ter­mi­nai­son, accen­tuée, du mot final.

Genre des rimes : masculines/féminines

Une rime fémi­nine est une rime qui se ter­mine par une syl­labe muette.

exem­ple : sym­phonie/harmonie

Toutes les autres rimes, c’est-à-dire celles qui se ter­mi­nent par des syl­labes toniques sont mas­cu­lines.

exem­ple : amour/humour

Richesse des rimes : pauvre/suffisante/riche

phonème : n.m. Plus petite unité de son.

Une rime pau­vre est car­ac­térisée par la rime d’un seul phonème, la voyelle tonique finale des mots.

exem­ple : com­promis/ trahis

Une rime suff­isante est car­ac­térisée par la rime de deux phonèmes, dont la voyelle tonique finale des mots.

exem­ple : com­promis/infamie

Une rime riche est car­ac­térisée par la rime de trois phonèmes (ou plus), dont la voyelle tonique finale des mots.

exem­ple : com­promis/astronomie

Disposition des rimes : plates(suivies)/croisées(alternées)/embrasées

Les rimes plates (suiv­ies) se suiv­ent par groupe de deux (forme AABB).

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! (A)
Voici le print­emps ! mars, avril au doux sourire, (A)
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! (B)
Les peu­pli­ers, au bord des fleuves endormis(…) (B)

Print­emps, Vic­tor Hugo.

Les rimes sont croisées (ou alternées) en cas d’al­ter­nance (forme ABAB).

Votre âme est un paysage choisi (A)
Que vont char­mant masques et berga­masques (B)
Jouant du luth et dansant et quasi (A)
Tristes sous leurs déguise­ments fantasques. (B)

Claire de lune, Paul Verlaine.

Les rimes embrassées sont encadrées par une rime de sonorité dif­férente (forme ABBA).

Ô Cigale, née avec les beaux jours, (A)
Sur les verts rameaux dès l’aube posée, (B)
Con­tente de boire un peu de rosée, (B)
Et telle qu’un roi, tu chantes toujours ! (A)

La cigale, Charles-Marie Le con­te de Lisle.

Si cet arti­cle vous a plu, n’hésitez pas à nous met­tre en com­men­taire quelques vers de votre choix !

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