Les équipe de France masculines de Volley, Handball et Basket se sont brillamment illustrées aux JO de Tokyo en ramenant deux médaille d’or et une magnifique médaille de bronze ! il était temps de les mettre à l’honneur à travers une mise à jour des effectifs, taille, âge et moyenne de taille des joueurs sélectionnés.
Quelle est la taille des joueurs de l’équipe de France de Volley-ball ?
Les hommes du sélectionneur Laurent Tillie se sont qualifiés pour les quarts de finale des JO de Tokyo. Pour ce faire, ils ont dû cravacher dur en poule et réaliser deux exploits contre la Russie et le Brésil après avoir perdu contre les USA et l’Argentine auparavant. L’équipe de France de volley a vaincu le comité olympique russe dans une finale haletante et déjoué de fait tous les pronostics. Découvrons dans ce tableau les joueurs composant cette équipe capable de tout dans ce tournoi.
Nom
Taille
Date de naissance
Benjamin Toniutti
1m83
30 octobre 1989
Antoine Brizard
1m96
22 mai 1994
Nicolas Le Goff
2m03
15 février 1992
Barthélémy Chinenyeze
2m02
28 février 1998
Daryl Bultor
1m97
17 novembre 1995
Jean Patry
2m08
27 décembre 1996
Stephen Boyer
1m96
10 avril 1996
Earvin Ngapeth
1m94
12 février 1991
Trevor Clévenot
1m99
28 juin 1994
Kevin Tillie
2m00
2 novembre 1990
Yacine Louati
1m98
4 mars 1992
Jenia Grebennikov
1m88
13 août 1990
La taille moyenne des joueurs de l’équipe de France des JO de Tokyo est de 1m97.
Quelle est la taille des joueurs de l’équipe de France de Handball
Les coéquipiers de l’inexorable Nikola Karabatic ont encore fait parler la poudre en phase de poule et joueront l’or dans ces olympiades. Malgré une défaite contre la Norvège, l’équipe de France a terminé première de son groupe. Elle a battu en finale le Danemark et poursuit son incroyable série de médailles aux JO. Découvrons les tailles, ages et moyenne de taille des joueurs de cette magnifique équipe de France:
Nom
Taille
Date de naissance
Yann Genty
1m95
26 décembre 1981
Vincent Gérard
1m88
16 décembre 1986
Guigou Michaël
1m79
28 janvier 1982
Hugo Descat
1m83
16 août 1992
Timothey N’Guessan
1m96
18 septembre 1992
Kentin Mahé
1m86
22 mai 1991
Nikola Karabatic
1m96
11 avril 1984
Dika Mem
1m94
31 aout 1997
Nedim Remili
1m95
18 juillet 1995
Melvyn Richardson
1m90
31 janvier 1997
Luc Abalo
1m82
6 septembre 1984
Valentin Porte
1m90
7 septembre 1990
Ludovic Fabregas
1m98
1er juillet 1996
Luka Karabatic
2m02
19 avril 1988
Nicolas Tournat
2m00
5 avril 1994
Rémi Desbonnet
1m82
28 février 1992
Romain Lagarde
1m94
5 mars 1997
La taille moyenne des joueurs de l’équipe de France de handball est de 1m91
Quelle est la taille des joueurs de l’équipe de France de Basket
Les hommes de Vincent Collet ont fièrement annoncé vouloir jouer l’or olympique. Ils ont entamé de la meilleure des manières ce tournoi en battant l’ogre américain avec classe. C’était également les français qui avaient battu les américains lors des derniers championnats du monde en quart de finale. Mettant ainsi deux fois fin à une longue série d’invincibilité des joueurs d’outre atlantique en championnat du monde et JO. L’équipe de France de basket emmenée par Fournier, Gobert, De Colo et Batum s’est inclinée de peu en finale contre l’ogre américain et un brillant Kevin Durant. Découvrons les tailles, âges et taille moyenne des joueurs de l’équipe de France de basket:
Nom
Taille
Date de naissance
Andrew Albicy
1m78
21 mars 1990
Nicolas Batum
2m03
14 décembre 1988
Petr Cornélie
2m11
26 juillet 1995
Nando De Colo
1m96
23 juin 1987
Moustapha Fall
2m16
23 février 1992
Evan Fournier
1m99
29 octobre 1992
Rudy Gobert
2m18
26 juin 1992
Thomas Heurtel
1m88
10 avril 1989
Timothe Luwawu-Cabarot
1m98
9 mai 1995
Frank Ntilikina
1m98
28 juillet 1998
Vincent Poirier
2m13
17 octobre 1993
Guerschon Yabusele
2m01
17 décembre 1995
Isaia Cordinier
1m91
28 novembre 1996
Jaylen Hoard
2m04
30 mars 1999
Axel Toupane
2m01
23 juillet 1992
La taille moyenne des joueurs de l’équipe de France de basket est de 2m01.
Sans surprise, l’équipe de France de basket à la taille moyenne la plus élevée parmi ces trois sélections avec 2m01. Elle devance l’équipe de France de Volley qui fait 1m97 de moyenne et l’équipe de France de Handball qui mesure 1m91 en moyenne.
Encore félicitation à ces merveilleuses équipe de France qui ont, grace à leurs résultats écrit une grande page de l’histoire du sport français !
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Laurent Tillie a dévoilé ce vendredi 18 juin sa liste des 12 volleyeurs appelés à disputer les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), avec notamment la star des Bleus Earvin Ngapeth, et les deux pointus Jean Patry et Stephen Boyer.
La liste des 12 joueurs (clubs pour la saison 2020/21)
- Central : Barthélémy Chinenyeze (23 ans, 2,01 m, Vibo Valentia/ITA), Nicolas Le Goff (29 ans, 2,05 m, Montpellier), Daryl Bultor (25 ans, 1,96 m, Tourcoing).
- Libéro : Jenia Grebennikov (30 ans, 1,88 m, Trentino/ITA)
- Pointu : Jean Patry (24 ans, 2,07 m, Milan/ITA), Stephen Boyer (25 ans, 1,96 m, Al-Rayyan/QAT).
- Passeurs : Benjamin Toniutti (31 ans, 1,83 m, Kedzierzyn-Kozle/POL), Antoine Brizard (26 ans, 1,96 m, Saint-Pétersbourg/RUS)
- Attaquants-réceptionneurs : Kevin Tillie (30 ans, 1,98 m, Cisterna/ITA), Earvin Ngapeth (30 ans, 1,96 m, Kazan/RUS), Trévor Clévenot (26 ans, 1,99 m, Piacenza/ITA), Yacine Louati (29 ans, 1,98 m, Jastreski/POL).
« C’est toujours compliqué de trancher, car, comme je l’ai dit hier soir aux joueurs, il y a de l’implication, du temps passé ensemble, des joies, des frustrations, des émotions. On sait que tout le monde donne le maximum, donc c’est difficile de faire des choix qui peuvent sembler injustes et incompris, mais que tu dois faire en toute honnêteté et pour le bien du groupe », a expliqué le sélectionneur.
Après le départ de Julien Lyneel, insuffisamment remis d’une blessure à l’épaule, Laurent Tillie a décidé de se passer des services de Mousse Gueye, Benjamin Diez, Théo Faure, Léo Meyer, convoqués pour la Ligue des nations que l’équipe de France dispute à Rimini (Italie), pour acquérir de l’expérience sous le maillot de la sélection.
Laurent Tillie & son staff annoncent les 12 joueurs retenus pour Tokyo
Passeurs : B.Toniutti A.Brizard
Centraux : N.Le Goff, B.Chinenyeze, D.Bultor
Récep/attaq : K.Tillie, E.Ngapeth, T.Clevenot, Y.Louati
Pointus : J.Patry, S.Boyer
Libero : J.Grebennikov
u27a1ufe0f https://t.co/VSgL1kQqrB pic.twitter.com/m3bsSEuFvl— FFvolley (@FFvolley) June 18, 2021
Sans surprise, la star du volley français, Earvin Ngapeth, ainsi que les deux pointus Jean Patry et Stephen Boyer, figurent sur la liste dévoilée par Laurent Tillie.
Les Français ont arraché en janvier 2020 leur billet pour les Jeux olympiques dans un tournoi d’une très haute densité en éliminant notamment les Serbes, champions d’Europe en septembre 2019 et les Slovènes, vice-champions d’Europe 2019.
A Tokyo, pour la dernière compétition de Laurent Tillie à la tête des Bleus après neuf ans au poste de sélectionneur, les Français se retrouvent dans un groupe au premier tour très relevé, avec le Brésil, les Etats-Unis, la Russie, l’Argentine et la Tunisie. Ils doivent prendre l’une des quatre premières places pour se qualifier pour les quarts de finale, stade de la compétition qu’ils n’avaient pas atteint en 2016 à Rio.
Avant de se rendre à Tokyo, les Bleus termineront la semaine prochaine la Ligue des nations, et s’envoleront pour Okinawa le 4 juillet pour leur préparation terminale avant d’intégrer le village olympique.
L’équipe de France masculine de volley-ball est composée des meilleurs joueurs français sélectionnés par la Fédération française de volley (FFVolley).
Le palmarès de la sélection française reste vierge jusqu’au milieu des années 2010, avec comme meilleurs résultats obtenus quatre places de finalistes en Championnat d’Europe (en 1948, 1987, 2003 et 2009) ainsi qu’une troisième place en Championnat du monde (en 2002).
Sous la direction de Laurent Tillie à partir de 2012, elle se hisse parmi les meilleures formations mondiales. Le , les Bleus remportent la Ligue mondiale avant de remporter trois mois plus tard, leur premier titre majeur avec le Championnat d’Europe.
En 2017, l’équipe de France récidive en étant vainqueur d’une deuxième Ligue mondiale en trois ans.
Le , alors que la France n’avait jamais atteint les quarts de finale aux Jeux olympiques, elle parvient à remporter le plus grand titre de son histoire à l’occasion de l’édition tokyoite. Elle devient à cette occasion la cinquième équipe française de sport collectif à remporter la médaille d’or, une première pour le volley-ball en France.
L’Italien Andrea Giani en est le sélectionneur principal depuis le 29 mars 2022. Au cours de sa première année de mandat, la sélection gagne une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation.
La France est classée au 3e rang de la FIVB au 12 septembre 2022[2], perdant une place après sa défaite en quart de finale du championnat du monde 2022.
Cinq joueurs sont champions d’Europe 2015 et champions olympiques 2020 : Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff, Earvin Ngapeth, Kévin Tillie et Benjamin Toniutti.
La première rencontre officielle de l’histoire de l’équipe de France a lieu à Prague le contre la Tchécoslovaquie. Les Français s’inclinent lors de cette opposition amicale par 3 set à 0 (15-11, 15-9, 15-8). La France est affiliée à la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) depuis et à la Confédération européenne de volley-ball (CEV) depuis .
1948 et 1951 : les premières médailles
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L’équipe de France dispute la première édition du Championnat d’Europe en 1948 à Rome en Italie où les Bleus finissent second d’une poule unique de six équipes derrière la Tchécoslovaquie[3]. Trois ans plus tard, la France organise à Paris l’édition 1951. Les Bleus finissent troisième parmi les dix meilleures équipes continentales.
1985 et 1987 : podiums aux championnats d’Europe
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En 1985, à Amsterdam, la France remporte sa première médaille depuis 1951 au Championnat d’Europe. Elle termine troisième du tournoi et s’octroie la médaille de bronze. Dans la poule finale, elle remporte trois de ses cinq matchs et concède ses deux défaites contre l’URSS (champion d’Europe) et la Tchécoslovaquie (médaille d’argent)[3].
En 1986, Laurent Tillie, Stéphane Faure, Alain Fabiani, Philippe Blain et Éric Bouvier, font partie de l’équipe de France qui se prépara sous forme de commando en vue du Championnat du monde 1986 se déroulant en France. Les Bleus terminent à la sixième place de cette compétition, où Philippe Blain est élu meilleur joueur.
Un an plus tard, le , les français s’inclinent en finale de l’Euro contre l’URSS (3 sets à 1), à Gand en Belgique. La France joue une finale, pour la première fois, depuis 1948. Avec cette performance, elle se qualifie directement et pour la première fois pour les Jeux olympiques, se déroulant à Séoul en 1988[3].
2002 : une première récompense mondiale
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En , après un passage à vide de quinze années, la France monte pour la première fois de son histoire sur un podium d’une compétition mondiale. L’équipe, entraînée par le duo Philippe Blain-Glenn Hoag, domine la Yougoslavie dans le match pour la 3e place, en 3 sets (25-23, 25-23, 25-16) et décroche la médaille de bronze au Championnat du monde se déroulant en Argentine[3].
2003 et 2009 : de l’argent en finales de championnats d’Europe
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Un an plus tard, les Bleus disputent le Championnat d’Europe en Allemagne et parviennent en finale de la compétition pour la troisième fois de leur histoire après 1948 et 1987. L’équipe de France s’incline 2 à 3 (18-25, 42-40, 18-25, 29-27, 9-15) face à l’Italie au terme d’une finale disputée. Les Italiens sont les seuls à avoir battu, par deux fois (en match de poule et en finale) l’équipe emmenée par Frantz Granvorka et Hubert Henno, ce dernier, élu meilleur défenseur de cette compétition[3].
En 2006, grâce à sa victoire obtenue en demi-finale de la Ligue mondiale face à la Bulgarie (25-21, 25-20, 25-20), elle se hisse en finale. Les Français s’inclinent en 5 sets (25-22, 25-23, 22-25, 23-25, 13-15) contre les Brésiliens (futurs champions du monde 2006) et empochent la médaille d’argent[3].
Six ans plus tard, en 2009, les Bleus disputent une nouvelle finale lors du championnat d’Europe se déroulant en Turquie. Après avoir battu les Russes en demi-finale, en 5 sets, la France affronte la Pologne, le 13 septembre, pour le titre européen. Comme en 2003, c’est contre une même équipe que les Français perdent leurs deux seuls matchs du tournoi, dont la finale, en quatre sets (29-27, 25-21, 16-25, 27-25). De nouveaux joueurs comme Antonin Rouzier font leur apparition dans le groupe France[3].
Le match contre la Bulgarie, le 9 juin 2012 qui a privé les Bleus de Jeux olympiques 2012 est vécu comme une grande désillusion[3].
Ère Laurent Tillie (2012-2021)
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Laurent Tillie
2012-2014 : la montée en puissance
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Le , Laurent Tillie succède à Philippe Blain au poste de sélectionneur national. Il est secondé par Arnaud Josserand avec pour objectif commun de qualifier l’équipe pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.
En , les Bleus réalisent leur premier fait d’armes depuis 2009 en atteignant la demi-finale du Championnat du monde.
2015 : une année pour l’histoire
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En 2015, l’équipe de France démarre sa campagne pour la Ligue mondiale en deuxième division. Elle remportent 14 matchs d’affilé et termine vainqueur de cette division 2. Pour la phase finale, elle est reversée dans la poule des États-Unis et du Brésil. Après deux victoires et une défaite elle parvient en finale. Le , La France bat la Serbie en finale par 3 set à 0 (25-19, 25-21, 25-23) au Ginásio do Maracanãzinho de Rio de Janeiro et remporte le premier titre de leur histoire sur la scène internationale. Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi par la FIVB. Une consécration pour l’équipe de France surnommée « Team Yavbou » par ses joueurs[3].
Le , l’équipe de France remporte le Championnat d’Europe, son premier trophée majeur et met fin à 67 ans d’attente depuis sa première participation à une compétition majeure. Cette victoire s’est construite à la suite de performances de très haut niveau comme en témoignent les succès contre l’Italie et la Bulgarie, acquis alors que les Français étaient menés deux manches à rien. Deux sélections affrontées de plus chez elles, respectivement lors du premier tour, et en demi-finale devant plus de 13 000 supporters bulgares. En finale, les Bleus battent nettement la Slovénie 3 set à 0 à Sofia. Sur la balle de match, Earvin Ngapeth termine par un smash renversé[4]. À l’issue de la compétition, Antonin Rouzier est élu meilleur joueur par la CEV[5]. Les Bleus concluent une année historique au cours de laquelle ils ont gagné 23 de leurs 24 matchs officiels et ont remporté la Ligue mondiale et le titre de champion d’Europe[6],[3].
2016 : une olympiade pour apprendre
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La France termine neuvième des Jeux olympiques de Rio en 2016 après deux olympiades successives manquées.
2017 : confirmation avec un deuxième titre en Ligue mondiale
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Le , les Bleus confirment leur statut en s’adjugeant une seconde Ligue mondiale deux ans après la première. Lors de la finale, L’équipe de France réalise l’exploit en terre brésilienne de battre la seleção, championne olympique 2016, par 3 manches à 2 à l’Arena da Baixada. Comme lors de l’édition 2015, Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi. Cette compétition est la dernière sous l’appellation « Ligue mondiale » avant d’être renommé « Ligue des nations » à partir de l’édition suivante.
2018 : une seconde place en Ligue des nations à domicile
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En 2018, l’équipe de France dispute la phase finale de la Ligue des nations à domicile au stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d’Ascq. Les Bleus s’inclinent 0-3 en finale face à la Russie (22-25, 20-25, 23-25).
2019 : la déception de l’Euro à domicile
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En , la France dispute la phase finale du Championnat d’Europe à domicile, ce qui constitue une première dans une compétition majeure depuis 33 ans et le Mondial 1986. Le premier tour se déroule à la Sud de France Arena de Montpellier où les Bleus remportent leur cinq rencontres et finissent premier de leur poule devant l’Italie qui est la seule sélection a leur avoir pris un set. Ils prennent ensuite la direction de Nantes et de son Hall XXL pour le début de la phase à élimination directe. En huitièmes de finale, l’équipe de France se défait aisément de la Finlande (3-0) avant de rencontrer à nouveau l’Italie pour le quart de finale, qu’ils battent sèchement (3-0) dans un match épique. Le dernier carré de la compétition se dispute à l’AccorHotels Arena à Paris où les Bleus font face à l’Équipe de Serbie en demi-finale. La rencontre est disputée jusqu’à la cinquième et dernière manche, moment où la Serbie prend un avantage définitif (2-3). Moins de 24 heures après la demi-finale, la compétition se termine sur une dernière défaite (0-3) où la France usée, ne peut empêcher la Pologne de prendre la troisième place.
2020 : une deuxième qualification consécutive pour les JO, annonce de départ du sélectionneur, pandémie et report des JO
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Au Tournoi de qualification olympique de Berlin, en janvier 2020, les Bleus sont menés deux sets à zéro en demi-finale par la Slovénie avant de renverser la partie (3-2) puis de valider leur billet pour Tokyo lors de la finale face à l’Allemagne (3-0). Le , Laurent Tillie annonce à la surprise générale qu’il quitte son poste de sélectionneur national à l’issue des Jeux de Tokyo 2020[7]. Cette annonce intervient seulement quelques jours avant que la pandémie de Covid-19 ne sévisse fortement et durablement à travers le monde. Par conséquent, la Ligue des nations 2020 est annulée et les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés à l’été 2021. L’équipe de France ne joue donc plus de rencontres internationales au cours de l’année.
Le , Bernardo Rocha de Rezende, entraîneur brésilien ayant le plus grand palmarès de l’histoire du volley-ball mondial, est annoncé par la fédération française pour prendre la succession du technicien français[8].
En et après plus de 16 mois d’inactivité, les Bleus font leur retour à la compétition à l’occasion de la Ligue des nations 2021 se disputant à Rimini en Italie, pour un tournoi servant de répétition générale avant les Jeux olympiques. Après un premier tour marathon de quinze rencontres, Ils se classent troisième de la phase finale derrière le Brésil et la Pologne.
Pour sa 5e participation aux Jeux olympiques, la France est placée dans la poule B, avec le Brésil, les États-Unis, la Russie, l’Argentine et la Tunisie où les quatre premiers se qualifient pour les quarts de finale. L’équipe de France n’a jamais fait mieux qu’une huitième place aux JO, en 1988 à Séoul, et reste sur une décevante neuvième place à Rio en 2016.L’entrée dans la compétition olympique est cahoteuse avec une défaite contre les États-Unis (0-3) puis contre l’Argentine (2-3) avant une qualification in extremis grâce aux deux sets arrachés aux Brésiliens malgré la défaite (2-3) lors de l’ultime journée de la phase de poule. Présente pour la première fois de son histoire en quarts de finale des Jeux olympiques, l’équipe de France réalise l’exploit en s’imposant en cinq sets (21-25, 25-22, 21-25, 25-21, 15-9) face à la Pologne, double championne du monde (2014 et 2018) au terme d’un match mémorable[9]. En demi-finale, les Bleus prennent leur revanche sur l’Argentine (3-0) qui les avait battue lors du premier tour.
Retour des medaillés de Tokyo 2020 à Paris.
Le , jour de la finale, l’équipe de France réalise le plus grand exploit de son histoire en devenant championne olympique pour la première fois, en battant l’équipe du Comité olympique russe au bout du cinquième set décisif (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12)[10]. Antoine Brizard se montre décisif durant l’ultime manche par un smash malicieux donnant deux balles de match à son équipe[11]. Earvin Ngapeth lui, marque 26 points dont 21 en attaque. Pour son parcours et particulièrement en finale, il est désigné meilleur joueur de ce tournoi[12]. Il figure également dans l’équipe-type avec deux de ses coéquipiers : Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov[12].
Avec ce sacre, Laurent Tillie conclut en apothéose son mandat de neuf années à la tête de l’équipe de France. Son bilan est exceptionnel avec deux titres majeurs (Euro 2015, JO 2020) et deux Ligues mondiales (2015, 2017) remportés, permettant à la sélection de s’installer durablement au plus haut niveau mondial. Son mérite est également d’avoir apporté au volley-ball français ses premiers titres internationaux en plus de l’avoir sortie d’un certain anonymat médiatique.
La parenthèse Bernardo Rezende (2021-2022)
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Bernardo Rezende
Le , au lendemain de la clôture des Jeux olympiques 2020, Bernardo Rocha de Rezende, dit Bernardinho débute officiellement son mandat avec l’équipe de France. Son contrat court jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024, avec comme étapes intermédiaires l’Euro 2021, le Mondial 2022 et l’Euro 2023. Il devient le premier sélectionneur étranger à prendre la tête des Bleus depuis le Russe Vladimir Kondra en [13]. Depuis sa finale à Tokyo, l’équipe de France dispose seulement de 27 jours pour préparer sa troisième compétition de l’été avec le championnat d’Europe dont le premier match des Bleus est prévu le . Le , le nouveau sélectionneur communique sa liste définitive de quatorze joueurs. Parmi eux, dix des douze champions olympiques de Tokyo y figurent. Seuls Kévin Tillie et Stephen Boyer ne sont pas présent pour raisons familiales et quatre autres joueurs sont retenus : Benjamin Diez, Théo Faure, Mousse Gueye et François Rebeyrol[14].
L’Euro 2021 : la compétition de trop
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En , l’équipe de France participe à un Championnat d’Europe pour la 30e fois à l’occasion de la 32e édition se déroulant dans quatre pays (Estonie, Finlande, Pologne et Tchéquie). Les Bleus disputent leur premier tour à Tallinn en Estonie. Le , ils le concluent par une cinquième victoire en autant de rencontres disputées, où seule l’Allemagne est parvenue à leur prendre un set, avant de se diriger vers la Tchéquie pour le début de la phase finale[15]. En huitièmes de finale, après huit balles de match sauvées, les Français s’inclinent 0-3 (22-25, 19-25, 32-34) face à l’équipe tchèque qui évolue à domicile à Ostrava. Usés, les champions olympiques et médaillés de bronze de la Ligue des nations ne peuvent monter sur un troisième podium en un été, en conséquence d’une longue campagne internationale (31 matchs officiels et deux amicaux depuis mai). Comme lors de l’Euro 2017, les Bleus sont éliminés en huitième de finale par cette même équipe[16].
Le , l’équipe de France se qualifie officiellement pour le Championnat du monde 2022 au bénéfice de sa quatrième place au classement mondial des nations[17].
Le , la Fédération française de volley annonce la démission du sélectionneur Bernardo Rocha de Rezende pour raison personnelle[18].
Ère Andrea Giani, depuis mars 2022
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L’Italien Andrea Giani succède à Bernardo Rezende le [19].
Le , la France atteint pour la première fois de son histoire la 2e place du classement mondial de la FIVB, derrière la Pologne, après une victoire 3 set à 0 face au Brésil lors du tour préliminaire de la Ligue des nations 2022. Dernière équipe qu’elle devance désormais, illustrant la dimension prise par la sélection française depuis 2015[20]. Présente en finale, deux semaines plus tard, elle remporte au tie-break un duel de haute lutte face aux États-Unis et s’octroie une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation[21]. Le réceptionneur-attaquant Earvin Ngapeth se distingue avec un nouveau titre de meilleur joueur de la compétition[22].
1er tour du Championnat du monde 2022.
Match Slovénie-France autour du Championnat du monde 2022.
Après une remarquable première partie d’été, ponctuée de 12 victoires en 15 matchs de Ligue des nations et d’un nouveau trophée remporté dans l’épreuve, la France participe à partir de fin août 2022 à son 6e Championnat du monde consécutif avec le statut cette fois-ci d’un des favoris pour le titre. Le nouveau sélectionneur Andrea Giani convoque pour l’occasion 11 des 12 champions olympiques de Tokyo. Seul Daryl Bultor, blessé à l’épaule droite, est contraint de déclarer forfait. La liste des 14 joueurs est complétée par les centraux Médéric Henry et Quentin Jouffroy, et par le libéro Benjamin Diez[23],[24]. Au 1er tour de la compétition, se déroulant à l’Arena Stožice de Ljubljana en Slovénie, les Français se sortent de situations compromises en renversant des scores lors des deux premiers matchs face à l’Allemagne (3-0) et la Slovénie (3-2), deux sélections auparavant dirigées par le technicien italien des Bleus. Face à l’équipe Slovène, poussée par plus de 10 000 supporteurs, trois balles de match sont également sauvées, prouvant une fois de plus leur force mentale dans les grands rendez-vous[25],[26]. Après une troisième victoire face au Cameroun (3-0), la France termine à la 1re place du groupe D et retrouve six jours plus tard le Japon en huitièmes de finale, équipe battue à deux reprises lors de la dernière Ligue des nations et entraînée par l’ancien joueur et sélectionneur tricolore Philippe Blain[27]. Loin de son niveau de jeu habituel et face à des Japonais en pleine réussite, la France remporte très difficilement le match en cinq manches (25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16), passant également tout près de l’élimination après une balle de match non-convertie par les joueurs asiatiques dans le tie-break décisif[28]. Deux jours plus tard, les Bleus disputent leur 5e et dernier match dans la salle slovène, sans Kévin Tillie, blessé à la voûte plantaire et forfait pour le reste du tournoi[29]. Face aux champions d’Europe italiens, la France s’incline (26-24, 21-25, 25-23, 22-25, 12-15) et voit son parcours s’arrêter en quarts de finale après plus de deux heures d’une rencontre très disputée[30].
Palmarès et parcours
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L’équipe de France de volley-ball devient le la 9e sélection de l’histoire à être sacrée championne olympique. Elle devient également la 5e équipe française masculine de sport collectif à remporter ce titre, après l’équipe de rugby à XV en 1900, l’équipe de water-polo en 1924, l’équipe de football en 1984 et l’équipe de handball en 2008, et la 6e en ajoutant l’équipe de handball féminine en 2020.
Détail des parcours en compétitions internationales
AnnéeJeux
olympiquesChampionnat
du mondeLigue
mondialeLigue
des nationsCoupe
du mondeChampionnat
d’Europe1948Finaliste19496e1950Non qualifiée195119526e3e1953195419558e19567e195719588e195919609e19611962Non qualifiée19638e1964Non qualifiée196511e196618e196710e1968Non qualifiée1969Non qualifiée197017e197114e1972Non qualifiée1973Édition annulée197416e19758e1976Non qualifiée1977Non qualifiée10e197815e19794e1980Non qualifiée1981Non qualifiée8e198216e198312e1984Non qualifiée1985Non qualifiée3e19866e1987Finaliste19888e1989Non qualifiée5e19908e5e19918eNon qualifiée9e199211e11e1993Non qualifiée9e1994Non qualifiéeNon qualifiée1995Non qualifiéeNon qualifiéeNon qualifiée1996Non qualifiéeNon qualifiée1997Non qualifiée4e1998Non qualifiéeNon qualifiée19997eNon qualifiée6e2000Non qualifiée7e20015e9e20023e8e200310e5eFinaliste20049e5e20058e7e20066eFinaliste20076eNon qualifiée9e2008Non qualifiée10e20099eFinaliste201011e12e201112eNon qualifiée7e2012Non qualifiée7e201310e5e20144e10e2015VainqueurNon qualifiéeVainqueur20169e3e2017Vainqueur9e20187eFinaliste20195eNon qualifiée4e2020Édition annulée2021Médaille d’or3e9e2022QualifiéeVainqueur2023À venir2024Qualifiée (pays hôte)AnnéeJeux
olympiquesChampionnat
du mondeLigue
mondialeLigue
des nationsCoupe
du mondeChampionnat
d’Europe
Détail du parcours en Jeux olympiques
Prochainement
Championnat du monde
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Détail du parcours aux Championnats du monde
Prochainement
Détail du parcours en championnat d’Europe
Phase qualificative du Championnat d’EuropePhase finale du Championnat d’EuropeAnnéeRésultatPos.MJVDSPSCMJVDSPSC1948Tour principal
2e541123—–
1950Non qualifiée———–
1951Phase finale
3e7431313—–
1955Phase finale8e10281124—–
1958Phase finale8e11381224—–
1963Phase finale8e11381226—–
1967Phase finale10e11742516—–
1971Phase finale14e7431612—–
1975Phase finale8e84412172206?
1977Phase de classement10e7341115440123
1979Phase de classement4e8441717—–
1981Phase de classement8e8531816—–
1983Phase de classement12e81710232206?
1985Phase de classement
3e1183199660121
1987
Finaliste
2e752177—–
1989Phase de classement5e7521612—–
1991Phase préliminaire9e523710440122
1993Phase préliminaire9e523811—–
1995Non qualifiée——615715
19971/2 finales4e7341114871226
1999Phase de classement6e52311910642512
20011/4 de finale9e7431713—–
2003Finale
2e752189642157
2005Phase préliminaire7e5231210—–
2007Phase préliminaire9e514713—–
2009Finale
2e10732416660181
20111/4 de finale7e5321110—–
20131/4 de finale5e431105660183
2015Finale
1er66186–––––
2017Barrages9e43198—–
20191/2 finales4e—–Total1 titrePOSMJMVMDSPSCMJMVMDSPSC
Coupe du monde
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Détail du parcours en Ligue mondiale
Phase finale de la Ligue mondialePhase qualificative de la Ligue mondialeAnnéeRésultatPos.MJVDSPSCMJVDSPSCTour intercontinental5e12572426
Tour intercontinental8e163131842
Tour intercontinental11e12111934
Non qualifiée——
Non qualifiée——
Non qualifiée——
Non qualifiée——
Non qualifiée——
Non qualifiée——
Tour intercontinental7e12572526
Tour intercontinental7e12752421
Phase finale5e15963329
Phase finale8e15962927
Tour intercontinental10e12662620
Tour intercontinental5e12932917
Tour intercontinental8e12481730
Finaliste
2e171164130
Phase finale6e14773029
Tour intercontinental10e12662125
Tour intercontinental9e12662624
Tour intercontinental12e12572029
Tour intercontinental12e12391829
Tour intercontinental7e12932919
Tour intercontinental10e10552123
Finale de Division 210e141133814
Finale de Division 1
1er181715211
1/2 finales
3e13853218
Finale de Division 1
1er131213814Total1 titrePOSMJMVMDSPSCMJMVMDSPSC
Ligue des nations
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Détail du parcours en Ligue des nations
Phase finale de la Ligue des nationsPhase qualificative de la Ligue des nationsAnnéeRésultatPos.MJVDSPSCMJVDSPSCÀ venir
À venirTotal1 titrePOSMJMVMDSPSCMJMVMDSPSC
Joueurs et personnalités de la sélection
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Liste des sélectionneurs
Liste des sélectionneurs
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Depuis 1937, la liste des sélectionneurs de l’équipe de France est la suivante :
Records de sélections
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Depuis 1937, la liste des joueurs de l’équipe de France ayant connu le plus grand nombre de sélections est la suivante[32] :
Légende : Dernière actualisation = septembre 2016.
Effectif des 14 joueurs retenus pour le Championnat du monde 2022[23].
En , la finale France – Russie du tournoi de qualification olympiques est suivie en moyenne par 1,22 million de fans de volley sur l’Équipe 21, un record pour une chaîne TNT HD. Un pic à 1,66 million est enregistré pour la balle de match[33].
La demi-finale de l’Euro 2019 entre la France et la Serbie est suivie par 1,7 million de téléspectateurs de moyenne, avec un pic à 2,1 millions, représentant une audience record pour La chaîne L’Équipe[34].
Lors des Jeux olympiques 2020, l’équipe de France de volley-ball explose le pic d’audience de la compétition (tous sports confondus) retransmise sur France Télévisions durant son succès final face à la Russie (3-2) avec 6,8 millions de téléspectateurs ayant assisté au dernier point victorieux[35].
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