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Tempête de neige en mer

Tempête de neige en mer (Snow Storm – Steam-Boat off a Harbour’s Mouth[1]), ou simplement Tempête de neige, est un tableau réalisé par le peintre Joseph Mallord William Turner en 1842.

Il s’agit d’un bateau à vapeur pris dans une tempête de neige. Il est typique du style de Turner qui se retrouve par exemple dans Le Négrier (1840) ou Pluie, Vapeur et Vitesse (1844). La légende dit que Turner aurait conçu cette image attaché au mât d’un navire lors d’une réelle tempête en mer[1].

Il est conservé à la Tate Britain de Londres[1].

Ce tableau de Turner possède un titre précis qui nous permet de mieux comprendre la scène représentée et la confusion des éléments.

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Tempête de neige en mer (Snow Storm – Steam-Boat off a Harbour’s Mouth), ou simplement Tempête de neige, est un tableau réalisé par le peintre Joseph Mallord William Turner en 1842.

Il s’agit d’un bateau à vapeur pris dans une tempête de neige. Il est typique du style de Turner qui se retrouve par exemple dans Le Négrier (1840) ou Pluie, Vapeur et Vitesse (1844). La légende dit que Turner aurait conçu cette image attaché au mât d’un navire lors d’une réelle tempête en mer.

Il est conservé à la Tate Britain de Londres.

Ce tableau de Turner possède un titre précis qui nous permet de mieux comprendre la scène représentée et la confusion des éléments.

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En 1841, le peintre anglais Joseph Mallord William Turner, âgé de 66 ans, embarque sur un navire au port de Harwich, une ville située au nord-est de Londres. Peu après avoir quitté la rade, l’embarcation, prise dans une violente tempête de neige, est dangereusement bousculée par les vagues puissantes de la mer du Nord. Les marins s’affolent, mais l’artiste, lui, demande à être attaché au mât afin de pouvoir observer ce phénomène météorologique et, plus tard, en témoigner par la peinture.Et c’est ce qu’il fait l’année suivante en exposant le tableau à la Royal Academy sous le titre : Tempête de neige. Un vapeur, au large de l’entrée d’un port, faisant des signaux en eau peu profonde et avançant à la sonde. L’auteur était dans cette tempête la nuit où L’Ariel quitta Harwich. Vérité ou légende? On ne le sait pas, en tout cas cette anedocte est amusante! Retrouvez l’analyse de l’oeuvre ci-dessous:

 

Au premier abord, on ne perçoit qu’une coque sombre et un pavillon flottant en haut d’un mat. Mais on sent avec intensité la lutte contre une mer déchaînée et des rafales redoutables. On croit percevoir la force du vent et le choc des lames. Les détails sont comme dévorés par les ténèbres de l’orage que déchirent de grands éclats de lumière. On est là dans le domaine des sens, on ressent plus qu’on ne perçoit. Le sentiment de chaos et de tourmente est omni présent. On a l’impression d’être pris dans un tourbillon coloré qui disperse notre regard. On a à peine le temps d’apercevoir un détail que, ballotté par  la tourmente, notre regard est à nouveau happé par une trombe de touches colorées virevoltantes. Abasourdi par le mouvement, notre regard, sans cesse mobile, ne parvient pas à se stabiliser sur le support, ce qui amplifie l’impression de chaos.

L’œuvre en elle-même est composée d’une masse sombre en son centre, accolée à une tâche de lumière vive, ce qui a pour effet de contraster violemment l’organisation intrinsèque de l’œuvre. Après un temps d’observation, on peut voir apparaître l’horizon, à peine identifiable dans le déluge. Cette limite, floue, naît de la différence de tons employés pour traiter le ciel et la mer. Une des particularités de ce tableau est qu’il n’existe pas de lignes à proprement parler, juste quelques mouvements de couleur concentriques qui entraînent le spectateur vers le coeur du tableau, plongée du regard accentuée par la masse sombre  du centre. On a donc un seul plan intégrant un maelström visuel forçant le regard à plonger dans la toile comme dans une tempête.

Les couleurs sont extrêmement nuancées. On observe de nombreux dégradés. Le choix de la gamme des couleurs va plutôt aux tons neutres mais le tableau est sans cesse rehaussé de touches claires (blanc, jaune, bruns ocres, reflets orangés de la fumée dans l’eau). La vision qu’offre le tableau est donc plutôt chaude, vive et colorée. Les zones de lumière sont fortement contrastées entre elles, comme réparties au hasard, ce qui conforte cette impression de cafouillage perceptif. Les contours sont vaporeux, les dégradés subtils. On pourrait presque croire le tableau inachevé, le considérer comme une esquisse.

Dans ce tableau le mouvement est omniprésent, un mouvement à première vue anarchique et chaotique. Ce mouvement amène une impression de tempête, un bouillonnement  de touches colorées et de tâches de lumière. Le regard cherche désespérément une forme à laquelle s’accrocher, un peu comme une bouée au milieu d’un déluge. L’œil suit ainsi le mouvement de tourbillons imposé par la construction du tableau. A peine fixé, il est aussitôt appelé par les éclats de lumière qui parsèment le tableau. On a donc toujours le regard en mouvement. De surcroit, les couleurs éclatantes déclinées en de nombreuses tonalités et l’impression de se trouver au cœur de la tempête donnent littéralement vie au tableau.

 

Cette peinture (91 x 122 cm) se trouve actuellement à la Tate Gallery, Londres.  »Je n’ai pas peint pour qu’il soit compris, mais parce que je voulait montrer à quoi ressemble un tel spectacle; je me suis fait lier au mât par les matelots pour le contempler. J’ai été attaché pendant quatre heures, j’ai bien crû ne pas y survivre, mais je voulait le fixer si jamais j’en sortais vivant ». Joseph Mallord William Turner.

(Londres, 1775-id., 1851) Peintre britannique. Turner est un artiste précoce, admis comme élève à l’Académie royale à l’âge de quatorze ans, dont il est nommé membre associé en 1799, à vingt-quatre ans, et dont il est également, plus tard, professeur et vice-président. Son penchant précoce pour la peinture devient dès le début une vocation de peintre paysagiste, au point que le paysage est le seul sujet qu’il cultive et dont il devient un maître incontesté.À partir de 1792, il prend l’habitude de noter les paysages et les vues pour les vendre à des graveurs ou les transformer plus tard en huiles ou en aquarelles. Cette ligne de travail, maintenue tout au long de sa vie, est à l’origine du grand nombre de dessins qu’il a laissés après sa mort, ainsi que ceux inclus dans des œuvres telles que Ports of England ou Picturesque Views of the Southern Coasts of England. Voir plus

Bien que son travail ait fait l’objet de nombreuses discussions, il avait des admirateurs et des mécènes inconditionnels, comme le troisième comte d’Egremont et John Ruskin. Il a donc bénéficié d’un grand soulagement économique, qui lui a permis de faire des voyages constants dans différents pays (France, Suisse, Italie), qui sont un souvenir mémorable, par exemple, sa série de vues de Venise.

Dès le début, ses paysages sont complètement romantiques en raison de la nature dramatique des sujets qu’il traite et montrent un intérêt particulier pour l’espace atmosphérique et les effets de lumière. Ces deux traits, les plus caractéristiques de son style particulier, se sont maintenus jusqu’à la fin de sa carrière, bien que dans des compositions de plus en plus schématiques et abstraites dans lesquelles la couleur prenait une place absolue. Dans ses dernières années, il mène une existence solitaire, avec la présence quasi exclusive de sa maîtresse, Sophia Booth.

Tempête de neige, mer de fumée, gel… Un froid glacial s’abat sur le nord-est des Etats-Unis

D’importantes chutes de neige ont touché, mardi 26 décembre, le nord-est du pays. Et le week-end du Nouvel An s’annonce particulièrement froid.

Winter is coming. Le nord-est des Etats-Unis est frappé, depuis mardi 26 décembre, par une importante vague de froid : chutes de neige, températures aux alentours de -15 °C et vent glacial. Alors que le froid devrait encore s’intensifier dans les prochains jours – deux tempêtes pourraient converger dans la région avant le Nouvel An, selon AccuWeather –, franceinfo revient en images sur cette tempête hivernale et ses conséquences.

Une ville ensevelie sous 1,5 m de neige

L’une des villes les plus touchées se trouve en Pennsylvanie. Entre le 25 et le 26 décembre, plus d’1,5 m de neige est tombé sur Erié, rapporte le New York Times (en anglais). Un phénomène exceptionnel, qui s’explique en partie par l’immense lac au bord duquel se trouve la ville. « De telles tempêtes se produisent lorsque de l’air très froid arrive au-dessus des eaux relativement plus chaudes des Grands Lacs, explique au quotidien Tom Niziol, expert météo à The Weather Channel. La chaleur et l’humidité s’évaporent et se transforment en neige au contact de l’air froid ». Une neige qui recouvre ensuite les villes voisines.

La ville était tellement paralysée que cet habitant a décidé de se déplacer… à skis.

Un habitant d'Erie se déplace en ski dans la rue

(INSTAGRAM / MARIA PREGLER VIA STORYFUL)

Un avion fait un tête-à-queue à Boston

Un avion de la compagnie JetBlue a dérapé sur le tarmac de l'aéroport de Boston (Etats-Unis), lundi 25 décembre 2017.  (SOCIAL MEDIA / REUTERS) Un avion de la compagnie JetBlue a dérapé sur le tarmac de l’aéroport de Boston (Etats-Unis), lundi 25 décembre 2017.  (SOCIAL MEDIA / REUTERS)

A Boston, un avion de la compagnie Jet Blue a glissé sur le tarmac gelé, peu après l’atterrissage. Plusieurs passagers ont raconté aux médias leur mésaventure, décrivant un virage à 180 degrés de l’appareil.  »Tout à coup, nous avons commencé à glisser, puis à tourner et tourner et on a terminé dans une congère », a ainsi témoigné Jerry Hokansa à la chaîne locale WTOC. Les passagers ont été transportés par bus depuis le tarmac enneigé jusqu’à un terminal de l’aéroport. Aucun d’entre eux n’a été blessé.

Une « mer de fumée » au-dessus du lac Supérieur

Le mélange air froid-lac ne provoque pas uniquement d’importantes chutes de neige. A Duluth, dans le Minnesota, un habitant, Dominic Ricci, a filmé une « mer de fumée » le 27 décembre sur le lac Supérieur. « C’était un matin très froid : -28 degrés selon le thermomètre de ma voiture, a-t-il témoigné auprès de Storyful. Quand l’air est beaucoup plus froid que l’eau, cela forme une incroyable mer de fumée ».

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