Braquage en or (The Misfits) est un film américano-finlandais réalisé par Renny Harlin et sorti en 2021.
Après avoir été recruté par un groupe de voleurs non conventionnels, le célèbre criminel Richard Pace se retrouve pris dans un braquage élaboré qui promet d’avoir des implications profondes sur sa vie et celles de plusieurs autres personnes.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original :
The Misfits
- Titre français et québécois : Braquage en or
- Réalisation : Renny Harlin
- Scénario : Robert Henny et Kurt Wimmer, d’après une histoire de Robert Henny
- Direction artistique : Mike Jones
- Décors : Uzair Merchant et Stephanie Ottinger
- Costumes : Angela Schnoeke-Paasch
- Photographie : Denis Alarcón Ramírez
- Montage : Colleen Rafferty
- Musique : Lasse Enersen et Trevor Rabin
- Production : Mansoor Al Dhaheri, Dean Altit et Kia Jam
Coproductrice : Carolina Vianna LeiteProducteurs délégués : Martin J. Barab, Pierce Brosnan, Lee Dreyfuss, Rami Jaber, Qais Qandil et Jalal Abu Sameer
- Version québécoise
- Studio de doublage : Cinélume
- Direction artistique / Adaptation : François Asselin
Le projet est annoncé en février 2019 lors du marché du film de la Berlinale[3]. Pierce Brosnan est alors annoncé dans le rôle principal du film, réalisé par Renny Harlin. Ce dernier déclare alors « Nous sommes extrêmement heureux de l’avoir à bord. Pierce et moi sommes amis depuis de nombreuses années et nous recherchions un projet sur lequel collaborer depuis un certain temps. Je n’aurais pas pu espérer un meilleur acteur pour jouer notre rôle principal[4],[5]. »
Le tournage débute en février 2019[3]. Il se déroule à Abou Dabi, Dubaï et Los Angeles[6],[7].
Sortie et accueil
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The Avenue Entertainment, en association avec Highland Film Group, distribue le film aux États-Unis dès le [8].
Le film reçoit des critiques globalement très négatives dans la presse. Sur l’agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 19 % d’opinions favorables pour 26 critiques et une note moyenne de 3,7⁄10[9]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 25⁄100 pour 11 critiques[10].
Le film reçoit trois nominations aux Razzie Awards 2022 : pire second rôle masculin pour Nick Cannon, pire scénario et pire réalisateur.
Notes et références
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Un producteur de cinéma affirme avoir reçu des menaces de mort sur fond de querelle avec des responsables émiratis concernant le contenu d’un film sorti au début de l’été.
Rami Jaber, qui a coproduit Braquage en or (The Misfits en VO) et a un rôle dans le film, a déclaré à Al Jazeera que quelqu’un parlant un dialecte arabe du Golfe avait menacé de le tuer tout en l’accusant d’avoir remis des dossiers relatifs au film au réseau qatari, ce qu’il nie.
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« Il m’a dit, tu parles de tes maîtres et le prix sera ta vie », rapporte Jaber, en référence à la personne non identifiée qui l’a menacé.
Selon l’acteur et producteur, cette menace fait actuellement l’objet d’une enquête en Belgique, où il vit.
Le film, produit par FilmGate Productions, société basée à Abou Dabi, est considéré par ses nombreux détracteurs comme un exercice de propagande présentant le Qatar comme un parrain du terrorisme.
Il se déroule dans l’État fictif du Jazeeristan, référence à peine voilée au Qatar qui joue sur le nom de son média le plus célèbre, Al Jazeera.
Une émission d’investigation d’Al Jazeera diffusée dimanche, Tip of the Iceberg, révèle que les financiers émiratis ont utilisé leur influence pour s’assurer que le film adopte un angle anti-qatari. D’après elle, les responsables ont contacté les producteurs américains travaillant sur le film pour demander à insérer dans le script le personnage du cheikh Youssef al-Qardaoui, un théologien et universitaire musulman, le décrivant comme le dirigeant des « Frères musulmans » et parrain du terrorisme mondial ».
Rami Jaber a engagé des poursuites contre les autorités émiraties concernant les changements apportés au film et, dans un coup de téléphone diffusé pendant l’émission, on entend le PDG de FilmGate, Mansoor al-Dhaheri, se vanter de pouvoir offrir à Jaber 100 millions de dollars afin de classer l’affaire.
Financement du « terrorisme »
Le film tourne autour du braqueur en cavale Richard Pace, interprété par Pierce Brosnan, qui rejoint une bande de criminels – connus sous le nom de « Misfits » – ayant l’intention de cambrioler une cache d’or dissimulée sous la plus célèbre des prisons du Jazeeristan.
Mais plutôt que de s’enrichir eux-mêmes, le but des voleurs est de faire en sorte que l’argent cesse d’être utilisé par les Jazeeristanais pour financer des organisations terroristes, dont la plus connue de cet univers cinématographique est les Frères musulmans.
« Il s’agit d’empêcher que l’or ne finance le terrorisme », explique un personnage à celui de Brosnan. Ceux qui ont vu le film soulignent que la raison derrière l’altruisme du gang reste inexpliquée.
Les allusions peu subtiles au fait que le Jazeeristan serait une doublure du Qatar ne s’arrêtent pas à son nom : le film fait également des références à ses éléments réels, dont l’hôpital Emadi, et les 4×4 rouges utilisés par la police locale sont semblables à ceux de l’unité Lakhawiya de la police qatarie.
Les Émirats arabes unis, tout comme l’Arabie saoudite, Bahreïn et l’Égypte, ont levé leurs sanctions contre le Qatar en début d’année mais les deux États ont depuis longtemps une relation acrimonieuse.
Les responsables émiratis accusent le Qatar de soutenir les Frères musulmans et d’autres groupes politiques qu’ils ont interdits et classés en tant qu’organisations terroristes. Doha dément les accusations de soutien aux groupes terroristes et aux Frères musulmans et estime que son activisme a été qualifié de terroriste par des États autocratiques dans le cadre des campagnes qu’ils mènent pour réprimer les dissidents politiques.
Box-office et accueil critique
On ne sait pas exactement combien a coûté la production du film mais ses recettes au box-office au moment de la publication s’élevaient à peine à 1,2 million de dollars, dont 434 000 dollars provenant de la vente de tickets aux Émirats arabes unis.
Si le film est disponible à l’achat ou à la location sur la version américaine d’Amazon Prime, il n’est pas encore apparu sur d’autres plateformes de streaming, telles que Netflix ou Hulu.
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Les cinémas du Qatar devaient projeter le film mais sa sortie a été annulée début juillet une fois les détails de son intrigue connus.
Actuellement, Braquage en or obtient 20 % de commentaires positifs sur Rotten Tomatoes et 4,1 sur IMDB.
« Les personnages sont fades, les dialogues atroces, l’action médiocre et même le casse est un fiasco ennuyeux », écrit Brian Tallerico dans sa critique pour RogerEbert.com, ajoutant : « Toute la production utilise le cadre d’Abou Dabi d’une façon qui a l’air un peu raciste. »
Sur Twitter, ceux qui ont regardé le film estiment que les efforts déployés pour dépeindre le Qatar de manière négative se font aux dépens de l’histoire.
« [Les] Émirats ont un problème, c’est leur obsession du Qatar », a notamment commenté le chroniqueur qatari Reem al-Harmi.
Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.
Après son incartade asiatique, Renny Harlin, qui est quand même en perte de vitesse depuis quelques années, revient avec un film qui met en scène des criminels au bon fond. La petite bande, qui se considère comme des Robin des Bois des temps modernes, demande à Richard Pace, un voleur et maitre de l’évasion, de les aider à voler l’or de terroristes qui est dissimulé sous une prison du Moyen-Orient. Le personnage de Pierce Brosnan est appâté par le gain tandis que les autres voient surtout l’occasion de couper le financement d’un groupe terroriste. « The Misfits » se veut ambitieux, mais on n’a pas l’impression qu’il a les moyens de ses ambitions. Visuellement, ce n’est pas horrible même si c’est superficiel à l’image de la ville du tournage, mais c’est surtout le scénario qui n’est pas à la hauteur. L’idée n’est pas mauvaise et la première partie n’est pas désagréable, mais l’exécution et la dernière partie sont poussives. Les rares scènes d’action sont décevantes et sans imagination. Que dire du vol en question qui ne procure aucun plaisir. Les acteurs, y compris l’ancien 007, font de leur mieux, mais ce n’est jamais suffisant pour rendre ce film divertissant.
«The Misfits» est le dernier film de Renny Harlin, réalisateur dont j’apprécie particulièrement le travail. «Prison», son deuxième long-métrage, un film d’horreur ayant un petit statut culte, m’avait particulièrement marqué adolescent. Il est aussi très connu pour avoir réalisé une des meilleures suites des griffes de la nuit «Le cauchemar de Freddy». Harlin est aussi célèbre pour d’autres blockbuster à succès tel que «58 minutes pour vivre»; «Cliffhanger» ou encore «Peur Bleue». Une réputation qui n’est plus à faire et ne laissait en rien présager d’un tel désastre.
«The Misfits» raconte l’histoire d’une bande de Robin des bois se battant pour la justice en dépouillant des criminels. Pour leur prochaine mission, ils embauchent Richard Pace (Pierce Brosnan), un braqueur et champion de l’évasion, afin de les aider à voler l’or d’un riche prince arabe dans une prison, se servant de sa fortune pour financer le terrorisme.
Le film démarre plutôt correctement avec une présentation des personnages, aidé d’un montage très rythmé et accompagnée de la voix off d’un des protagoniste. Durant les 25 premières minutes, on accepte à peu près les bases. Passé la première demi-heure, le rythme redescend et nous offre un changement de ton aussi ennuyeux qu’improbable. Des dialogues inintéressants et inutiles tentant de donner une épaisseur artificielle aux personnages, un humour très lourd débarquant de manière impromptus, le film vire quasiment dans le registre de la comédie qui – évidemment – est une manière de pallier aux facilités scénaristiques et à une histoire à laquelle on ne croit pas une seconde.
C’est écrit avec les pieds, les personnages secondaires sont ridicules, les situations sont grotesques, le braquage de l’or devient anecdotique, le but étant d’accumuler des sketchs pas drôles… Ce sera certainement le pire film de braquage que j’ai visionné.
Un grand NON.
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